Kispasse

Wednesday, May 31, 2006

Allo Phoenix, ici Lille !

MC Solaar"Le vent souffle en Arizona
Un état d'Amérique dans lequel Harry zona..."
MC Solaar... Mon premier concert... C'était au Liberté à Rennes. J'écoutais Prose Combat en boucle sur mon lecteur de cassettes. Du grand rap.
Pourquoi cette pointe de nostalgie? Parce que mon compteur de stats m'indique que je suis lu à Phoenix, Arizona. Cela m'intrigue, comme je l'ai mis dans un com précédent. Est-ce toi, Boris Diaw (je plaisante, ça serait trop beau pour être vrai)? Est-ce toi, Arnaud Lecomte? Ca me ferait énormément plaisir... Arnaud est un excellent journaliste basket de L'Equipe qui couvre actuellement la série entre les Suns et les Mavericks. A ce propos, voici la brève NBA que j'ai placé dans La Voix des Sports de lundi (la chute est royale):
Boris DiawDiaw explose
Lundi dernier, les Spurs de Tony Parker ont échoué sur le fil dans un septième match décisif face à Dallas (119-111 après prolongation). Boris Diaw est donc le dernier représentant français. Et il le représente bien, l'Hexagone! 34 points dont le panier de la victoire mercredi; 25 points, 10 rebonds et 6 passes vendredi lors de la défaite des siens à Dallas (105-98). Après le double couronnement de Tipi, on pourrait assister au sacre de Bobo 1er.

Depuis, les Suns et les Mavs ont remporté un match chacun. 2-2, ballon au centre. Lors du dernier match, Boris a encore explosé les compteurs avec 21 points et 9 rebonds. J'adore ce type qui, en plus d'être un basketteur génial, a su rester super simple. Contrairement à son ami Tony Parker qui a un peu pris le melon. Exemple: il plaque son adorable fiancée qu'il avait rencontré à l'INSEP dans des conditions douteuses. Alors qu'ils devaient se marier, elle le retrouve avec des nanas en train de faire des trucs pas bien. Le mariage est reporté, mais la belle, aveuglée par l'amour, veut lui donner une seconde chance.
Tony Parker et Eva LongoriaAprès une pause réflexive, Tipi décide de rompre pour une union people avec Eva Longoria. Ce qui ne l'empêche pas de fréquenter Sonia Rolland, l'ex Miss France, d'assez près lors de l'Eurobasket de Belgrade. Mais je n'irais pas plus loin, car je n'en sais pas plus (même si selon des collègues présents sur place, il s'est sûrement passé quelque chose entre eux). Autre exemple: il s'est lancé dans le rap, mais s'est fait défoncé par les critiques, ce qu'il a très très mal pris, arguant que "les journalistes ne comprennent rien au rap". Dernier exemple: il fait une émission sur RMC. Un journaliste de la station voulait lui demander ce qu'il pensait de sa marionnette des Guignols. Réponse de l'agent de Tipi: "Vous savez que l'on est en train de renégocier le contrat pour la saison prochaine. Si vous voulez que l'émission s'arrête là, c'est la meilleure question à lui poser." Visiblement, Tipi n'aime pas sa marionnette! Cela dit, j'aime quand même bien Tony Parker qui est un très bon basketteur et qui reste plutôt cool. Il n'est pas encore très mature et il a un peu de mal à accepter la critique, mais ce n'est pas le seul.
Pour boucler la boucle, je reviens à ces belles paroles de Nouveau Western, la chanson culte de MC Solaar reprenant une mélodie de Gainsbourg. A méditer de toute urgence.
"Les States sont comme une sorte de multinationale
Elle exporte le western et son modèle féodal
Dicte le bien, le mal, Lucky Luke et les Dalton
Sont camouflés en Paul Smith's et Weston"

Désintégration de ma pomme, mes flamby et Dominique Voynet

Ca y est, je peux déchirer ma carte étudiante, arrêter de toucher l'APL et dire adieu au Resto Universitaire... Bien sûr, je ne ferai rien de tout ça (faudrait être con), mais je ne suis officiellement plus un étudiant! Les étudiants de la 80e promotion de l'ESJ de Lille ont eu leur après-midi et leur soirée de désintégration hier. C'est une tradition de l'école: les preum's, c'est-à-dire les premières années, préparent une grande fête de départ pour les deuz. Avec deux camps qui s'affrontent dans des jeux dignes d'Interville. L'année dernière, c'était Bollywood contre Holywood. Hier, ce fut les serial killers contre les serial lovers. Je me suis retrouvé déguisé en Dracula.
Henri Cochet, absolument rien à voir avec Yves, mais c'est Roland-Garros, alors je mets un peu de tennis sur mon blogPersonnellement, j'aurais préféré être en José Bové, le céréales killer que beaucoup d'écolos aimeraient voir se présenter en 2007. A ce propos, les Verts nous refont le coup des élections américaines de 2000 entre Bush et Al Gore. Pour désigner leur candidat à la présidentielle, ils restaient deux candidats en lice pour le second tour, les militants devaient choisir entre Yves Cochet, le Breton décroissant, et Dominique Voynet, initiales DV (à ne pas confondre avec un Premier ministre antisocial et manipulateur). Bref, au final, sur 4696 suffrages exprimés, il n'y a que deux voix d'avance pour Yves Cochet. Du coup, on recompte. Les écolos sortent leurs calculettes, en espérant qu'elles marchent à l'énergie solaire.
Yves Cochet, auteur de Pétrole apocalypse et candidat à l'investiture des Verts pour la présidentielleJe m'égare, le sujet du jour était donc ma désintégration. Pour les photos, il faudra attendre un peu, que mes amis m'envoient leurs clichés, car je n'ai plus d'appareil. Je ne vous raconterai pas non plus toute la fête, ça prendrait trois plombes. Elle s'est terminée à 6h30. J'adore rentrer chez moi quand le jour se lève, les oiseaux chantent et les voitures ne sont pas encore réveillées.
Voici mon best of désinté:
Un flamby prêt à être gobé1) Le gobage de flamby. Avec Nicolas Cochard, un preum's, on s'est gobé une dizaine de flamby, ces flans au caramel. On a commencé de façon classique, dans des assiettes. Puis on a corsé l'affaire, en gobant les flamby en faisant le poirier. C'est ensuite devenu limite dégueulasse, avec des gobages aquatiques (dans une bassine d'eau) et aériens. On s'allonge, on ouvre grand la bouche et quelqu'un fait tomber le flamby d'une hauteur d'un mètre environ. Bien sûr, comme c'est très dur de bien viser, on se retrouve avec du flamby dans le nez et dans les yeux. Excellent en tout point.
2) La musique, merci DJ Goetschy, et la danse. Surtout mon slow avec Mob, la responsable presse écrite quinquagénaire de l'école. Un grand moment de tendresse dans un monde de brutes. Car j'ai aussi adoré les pogos sur du Noir Désir remixé, même si je me suis fait un gros bleu au genou en me vautrant (le sol était glissant).
3) La projection du film réalisé lors de notre premier jour à l'ESJ et de quelques délires audiovisuels de nos camarades de promo.

Monday, May 29, 2006

Un an de plus

29 mai 2005, le jour le plus non. Je dis oui à Mary Pierce sur les courts de Roland (cf les débuts de mon blog), les Français disent non à la Constitution européenne. Un an après, qu'en est-il advenu? Où est le plan B? J'espère sincèrement qu'il y en aura un, et le plus tôt sera le mieux. En attendant, on reste bloqué sur le Traité de Nice, complètement inadapté depuis l'élargissement. J'ai apprécié le réveil de la gauche lors des manifs anti-CPE, j'espère qu'il se prolongera dans les urnes l'année prochaine. Mais dire non à la Constitution qui comprenait de notables avancées sur le plan social et environnemental, c'était à mon avis une connerie. J'espère sincèrement que l'avenir me prouvera le contraire.

Sunday, May 28, 2006

L'art des jeux de mots tout pourris

J'ai fait un grand dossier sur la Coupe du Monde pour lavoixdessports.com
L'occasion de faire un vrai travail d'édition, en clair de rechercher des jeux de mots tout pourris. Et je suis assez fier de certaines trouvailles, on frise le ridicule. Je transcris donc toutes ces perles en guise de boîte à idées pour les centaines de journalistes de L'Equipe qui sont devenus accros à ce blog (on le serait à moins). Attention aussi aux légendes des photos que vous verrez en plaçant le curseur sur la photo (petit bonus pour ceux qui aiment vraiment ça)!

Groupe A :
Jacek Bak, l'ancien lensois parti chercher fortune au Qatar, jouera la Coupe du Monde avec la Pologne- L'Allemagne s'attaque au CPE.
Costa Rica-Pologne-Equateur (CPE), c'est le programme de poule de la sélection allemande qui veut briller à domicile
- Costa Rica : San José, priez pour eux !
- Pologne : tout sauf des plombiers !
- Equateur : un premier tour et puis s'en va ?

Groupe B :
Sauf surprise, David Beckham peut toujours s'asseoir sur ses rêves de Coupe du Monde- Angleterre : qui s'y frotte ne s'y pique plus trop
Avec une bonne défense, mais une attaque en capilotade et des gardiens faiblards, le "onze de la Rose" fait moins peur
- Paraguay : objectif quart pour les Guaranis
- Trinité-et-Tobago : le petit Poucet va-t-il manger les loups?
- Suède : des Vikings d'attaque

Van Nistelrooy et les Néerlandais sont en tête de liste parmi les challengers à la SeleçaoGroupe C :
- Argentine : un coup de main de Dieu ?
- Côte d'Ivoire : le foot pour oublier la guerre
- Serbie : redevenir les « Brésiliens d'Europe »
- Pays-Bas : la révolution orange revient en force

Luis Figo (Portugal) sera-t-il Galactique ou pathétique (quoique les deux termes sont de plus en plus synonymes)?Groupe D :
- Mexique : les sombres héros du tournoi ?
- Iran : opération séduction
Le ballon rond plus fort que la bombe atomique pour dominer le monde
- Angola : résister à l'ancien colon
Pour leur première participation, l'Angola tentera de faire bonne figure, notamment face au Portugal, l'ancienne puissance coloniale
- Portugal : comme l'an 40
Demi-finaliste à l'Euro 2000 et finaliste à l'Euro 2004, le Portugal nourrit l'espoir de faire au moins aussi bien qu'en 1966, année où ils avaient terminé troisièmes de la Coupe du Monde

Contrairement aux matchs qu'il disputait en championnat avec son équipe de la Juve, le gardien italien Gianluigi Buffon (à gauche, ici avec Totti), ne pourra pas compter sur l'aide complice des arbitresGroupe E :
- Italie : la botte en touche ?
Les supporters aimeraient oublier le scandale des matchs truqués par la Juve
- Gentil Ghana
- Etats-Unis : ils veulent conquérir le monde !
Quarts de finaliste en 2002, les Etats-Unis visent la victoire... en 2010
- République tchèque : droit au but !
Demi-finalistes de l'Euro 2004, les Tchèques sont d'attaque pour remettre le couvert. Lors des éliminatoires, c'est l'équipe qui a inscrit le plus de buts

Ronaldo joue à la baballe avec Juan. Avec 12 buts en Coupe du Monde, Ronaldo n'est plus qu'à deux unités du record de Gerd MüllerGroupe F :
- Brésil : la Seleçao contre le reste du monde
- Croatie : les jeunes crocs attendus
Pays jeune, mais déjà rentré dans l'histoire du foot avec sa demi-finale en 1998, la Croatie a rajeuni son équipe.
- Australie : coucher de soleil austral le 22 juin
Hiddink, le coach du PSV Eindhoven qui a pris en main les destinées de la sélection australienne, croit en son étoile. La belle éclipse va-t-elle durer?
- Des petits pas pour le foot, un grand bond pour le Japon
Un jeu basé sur le collectif et la vitesse plus que sur les exploits individuels et le physique, c'est le « football de demain » selon Platini. Le Japon veut continuer sa progression

Park Ji-Sung, un Coréen qui joue à Manchester, symbole du fabuleux essor du foot coréenGroupe G :
- France : le rêve de 1998, le spectre de 2002
- A l'heure suisse ?
- Corée du Sud : on rigole moins !
Quatrième en 2002 à domicile, les Coréens auront du mal à rééditer cet exploit... Mais leurs adversaires auraient tort de les prendre à la légère.
- Togo : premiers arrivés, premiers servis ?
Les Togolais sont arrivés les premiers sur le site de la Coupe du Monde. Une tactique payante?

Ahmad Al-Douki (Arabie Saoudite) va-t-il survoler la compétition comme il survole ici le Tchèque Jiri Stajner?Groupe H :
- Espagne : la péninsule hystérique le 9 juillet ?
Douze titres de championne du monde chez les jeunes, mais aucun à l'étage supérieur... Le grand soir est-il venu pour l'Espagne?
- Ukraine : la surprise programmée
Pour leur première participation en phase finale de Coupe du Monde, les Ukrainiens sont craints. A juste titre
- Tunisie : le ciel, les Aigles et Lemerre
Après la CAN en 2004, les Aigles de Roger Lemerre espèrent planer sur la Coupe du Monde
- Arabie Saoudite : les rois du pétrole ?
C'est la quatrième participation successive de cette nation émergente sur la scène footballistique internationale

Saturday, May 27, 2006

J'M mon métier

Les Guenneugueskispasse, ça coûte pas cher et ça peut finir par rapporter. Mon nouvel employeur a compris l'énorme intérêt de ces rencontres improvisées et me paie pour en faire de nouveaux. Ainsi, j'ai pu avoir un "phoner" (c'est-à-dire, bande d'incultes qui ne maîtrisez pas le vocabulaire des maisons de production, une interview par téléphone) avec M'Pokora. Comme je travaille pour lavoixdessports.com et que M'Pokora est un grand sportif, ça parle beaucoup de sport. En fait, on a une rubrique sur le site où l'on interroge des people sur leur passion pour le sport. Mes collègues ont déjà fait Cali pour le rugby et Roch Voisine pour le hockey sur glace. Je vais tenter d'interviewer Jean-Pierre Pernaut, qui fut en son temps trois fois champion de france de hockey sur gazon avec Amiens...

20 ans, l'âge des rêves et des galères financières. Pas pour M'Pokora. Le jeune chanteur de R'n'B a déjà réalisé son rêve et ne connaît pas la précarité. Facette moins connue du personnage : c'est un passionné de sport, tout particulièrement de foot. Il est donc très heureux de chanter à Bollaert le 14 juillet prochain.

- Quels sont vos sports préférés?
J'ai fait du foot pendant 10 années, de 6 ans à 16 ans. J'aime aussi jouer au basket, et j'aime bien regarder le tennis. Je vais aller à Roland-Garros cette année.

- Avez-vous rêvé d'être un sportif pro quand vous étiez petit?
Oui, comme tous les ados. Quand j'avais 16 ans, j'hésitais entre le foot et la musique. Ce qui me fascinait, c'était de pouvoir vivre de sa passion, de jouer devant des milliers de supporteurs. Finalement, c'est comparable avec la vie de chanteur.

- Quelles sont vos idoles dans le monde du sport?
Jordan, au-dessus de tout le monde. Je regardais les matchs des Bulls dès que je pouvais. C'est comme Pelé au foot : c'est un grand joueur et un grand Monsieur.

- Vous êtes né en septembre 1985 à Strasbourg, le début d'une saison noire pour le Racing Club puisqu'ils descendent en D2 en 86. A quel âge vous-êtes vous intéressé à ce club?
Quand j'ai commencé le foot, à 6 ans. Je suis allé au stade à partir de 10 ans. C'était une belle époque, avec Leboeuf, Sauzée, Gravelaine...

- A 7 ans, vous découvrez l'album Bad de Michael Jackson, mais c'est une très bonne saison pour les Strasbourgeois. Comment avez-vous vécu la remontée en D1 en 92 grâce à une victoire à Rennes 4-1?
J'étais encore un peu jeune, je n'étais pas encore branché sur Téléfoot!

- Et les bons résultats en Coupe de France (finaliste en 95, vainqueur en 2001) et en Coupe de la Ligue (vainqueur en 97 et 2005)?
Je les ai toutes regardées à la télé. Par exemple, je me souviens parfaitement du but de Le Guen qui nous coûte la victoire face au PSG en 95.

- Avez-vous pu suivre Strasbourg cette saison? Qu'est-ce qui leur a manqué pour se maintenir?
Il manquait cruellement d'attaquants. Pagis et Niang sont partis à Marseille et ils n'ont pas eu de successeurs. Derrière, ce n'était pas si mal.

- Pensez-vous que l'arrivée de Papin comme entraîneur va relancer le club?
Malheureusement, un bon entraîneur ne suffit pas. J'attends de voir les transferts, car beaucoup de joueurs partent.

- Quel club aimez-vous le moins en Championnat de France?
Je n'aime plus trop Nantes, ça n'a plus rien avec la belle époque. Le jeu à la nantaise s'est un peu perdu.

- A votre avis, qui va gagner la Coupe du Monde?
A part le Brésil qui est au-dessus de tout le monde, presque toutes les équipes se valent.

- Suivez-vous aussi les résultats de la SIG, le club strasbourgeois de basket?
Bien sûr. Je sais qu'ils jouent actuellement en playoff contre Gravelines. Mais je suis plus au courant de la NBA.

- Le Tour de France qui part de Strasbourg cette année, ça vous fait plaisir?
Je ne savais même pas. C'est cool, c'est bien pour la ville.

- En mai, vous avez 14 dates de concert dans toute la France. Faut-il être sportif lorsqu'on fait une tournée?
Pour une tournée comme la mienne, oui! Je chante et je danse pendant 1h30, il vaut mieux être prêt physiquement. J'avais d'ailleurs commencé une préparation physique avec du cardio et de la musculation avant le début de la tournée, mais je n'ai pas pu faire toutes les séances à cause de la promo.

- A quoi vous dopez-vous?
Au sommeil! Après le concert, les musiciens vont souvent au resto. Moi, je reste tranquillement à l'hôtel. Il me faut mes 8 heures de sommeil! Sinon, l'énergie du public est un bon produit dopant. Parfois, je suis fatigué avant le concert. Mais dès que je monte sur scène, l'adrénaline me fait tout oublier.

- Ca vous fait quelque chose de spécial de jouer à Bollaert le 14 juillet?
Je suis super content, étant fan de foot. Et puis, Lens est un club important. Et c'est pour une belle occasion, l'anniversaire du club.

- Avez-vous encore le temps de faire du sport?
On essaie de taper dans le ballon avec mon DJ et mes musiciens quand on a le temps.

- Votre groupe Link up n'a pas marché, contrairement à vos disques en solo... Est-ce que vous réussissez mieux dans les sports individuels que dans les sports collectifs?
En général, je suis meilleur dans les sports collectifs. Au foot, ma principale qualité est la vision du jeu. Je jouais milieu droit et j'étais bon passeur!

Wednesday, May 24, 2006

Champagne et caviars


Au menu hier soir: des caviars (belles passes amenant à un panier facile au basket) et du champagne (boisson pétillante permettant de fêter une belle victoire au basket). J'ai assuré un nouveau direct pour mon nouvel employeur sur le match Gravelines-Strasbourg, comptant pour les quarts de finale des playoff. Après la superbe victoire du Basket Club Maritime (BCM), on s'est rendu au salon VIP où le directeur exécutif de Gravelines nous a payé le champ'. Je suis rentré avec la journaliste de La Voix du Nord qui a eu la surprise de recevoir un texto in English de Mike Jones (sur la photo de droite). Visiblement, l'Américain a flashé sur ma collègue. Apparemment, ce n'est pas le premier sportif à lui faire les yeux doux! Comme d'hab, je retranscris ici mes commentaires avec le best of en gras.

Bonsoir à tous. Lavoixdessports.com est heureuse de vous retrouver en direct de Sportica pour le quart de finale des playoff qui oppose le BCM au champion en titre, Strasbourg. Tout le monde espère très fort que ce n'est pas la dernière rencontre de Gravelines à domicile. Cela voudrait dire que le BCM se qualifie en demi-finale, ce qui s'annonce difficile sachant que le match retour et la belle éventuelle se dérouleront à Strasbourg. Mais à Gravelinois, rien d'impossible! Souvenons-nous que le BCM a atteint la finale voilà deux ans... La rencontre débute dans 5 minutes.
La salle n'est pas complètement remplie, mais les supporters des Maritimes sauront se faire entendre. Fabrice Courcier, qui vit peut-être là son dernier match à Gravelines puisqu'il va rejoindre les filles de Saint-Amand la saison prochaine, donne ses dernières consignes à ses joueurs.
Les cinq : Zelly Wesson, Ricardo Greer, John McCord, Jeff Greer et Aymeric Jeanneau pour Strasbourg. Rahshon Turner, Andre Owens, Saulius Kuzminskas, David Bailey et Dainius Adomaitis pour le BCM.
Le BCM démarre bien avec un panier de Turner. Réponse immédiate de Ricardo Greer à 3 points (2-3).
La Sig, à 3 contre 1, loupe une contre-attaque facile. Owens lance une brique à 3 points. Les attaques ne sont pas encore réglées.
John McCord marque à l'intérieur, bientôt imité par Turner qui obtient en plus la faute et convertit son lancer (5-5, 3e).
Zelly Wesson marque à son tour, obtenant lui aussi une faute de son défenseur Kuzminskas (5-8).
Owens rate un nouveau 3 points, trop court. Et c'est Jeff Greer qui permet à la Sig de s'échapper (5-10).
Encore en contre-attaque, c'est un des Greer brothers (Ricardo) qui donne 7 points d'avance à Strasbourg (5-12, 5e). Fabrice Courcier demande un premier temps-mort.
Deuxième faute déjà d'Aimeric Jeanneau, le meneur strasbourgeois pressenti à Gravelines pour l'année prochaine. Kuzminskas fait un festival de shoots ratés, tandis que Jeff Greer ne manque pas la cible, lui (5-14).
Mike Jones remplace Kuzminskas. Turner inscrit deux nouveaux points. Turner 7 - Strasbourg 14!
John Linehan, qui bénéficie de 3 lancers, en marque 2 (7-16, 7e).
Mike Jones, bien servi par Bailey (sur la photo de gauche) en contre-attaque, marque 2 points. Rebelote sur l'action suivante (11-16).
Splendide contre d'Owens sur Jeff Greer qui fait s'enthousiasmer le public. En contre-attaque, Owens obtient la faute de Linehan, mais l'arbitre n'accorde pas de lancers. Turner fait exploser la salle en smashant tout en puissance (13-16).
Nouveau panier de Mike Jones. Quand Gravelines joue vite, tout va mieux... Stanley Jackson calme les ardeurs du BCM par un superbe 3 points. Adomaitis rate le sien et c'est la fin du premier quart (15-19).
Owens commet sa deuxième faute d'entrée de jeu. Et McCord redonne 6 points d'avance à son équipe (15-21).
Belle interception de Bailey. De l'autre côté du terrain, Linehan commet sa 2e faute sur Turner. Mais le BCM perd la balle dans la foulée. Sur la possession suivante de Gravelines, Jeff Greer commet une antisportive sur Adomaitis qui se dirigeait seul vers le cercle. L'arbitre Viator a hésité, s'est concerté avec ses collègues avant de la juger antisportive. On appelle ça un arbitrage intelligent. Résultat: 17-21.
McCord d'un nouveau coup de patte remet son équipe à 6 points. Pas pour longtemps cependant, Mike Jones réussit une de ses percées dont il a le secret (19-23).
Bien servi par Linehan, McCord alimente de nouveau son compteur personnel (19-25).
Jones est au four et au moulin, à l'interception et au lay-up. Kuzminskas commet ensuite sa 2e faute sur Wesson qui ne met qu'un lancer (21-26, 14e).
Arnaud Kerckhof signe sa rentrée par un beau mouvement offensif. Sur un 3 points manqué de Mike Jones, Kuzminskas prend le rebond offensif, remonte, inscrit les 2 points et obtient la faute. Le lancer juste après le temps-mort demandé par Eric Girard.
Grâce au lancer de Kuzminskas, le BCM égalise à 26-26 (15e).
Jeff Greer loupe son tir primé, pas de prime pour lui ce soir! Très présents au rebond offensif, les Gravelinois obtiennent une deuxième et même une troisième chance. Mais ils n'en profitent pas. Turner se voit siffler un passage en force, provoquant les huées du public contre la décision arbitrale.
Le Dominicain Ricardo Greer redonne l'avantage aux Strasbourgeois. Trop collectif, Kerckhof ne joue pas la contre-attaque, pose le jeu puis fait un marcher. On appelle ça un mauvais choix. Kuzminskas puis Turner au smash offre une courte mais appréciable avance de 2 points au BCM (30-28, 17e). Eric Girard demande son 2e temps-mort.
McCord prend le rebond offensif sur un tir manqué de Wesson. Il remonte, marque 2 points et obtient la 2e faute de Turner. Ricardo Greer enchaîne avec un 3 points. Turner continue son festival de l'autre côté (32-33).
Petite discussion entre les arbitres, la table et les entraîneurs suite à une erreur de l'opérateur des 24 secondes. Le speaker demande aux supporters de ne plus utiliser de sifflet car cela a perturbé le jeu (et provoqué une perte de balle du BCM en plus!)
Jeanneau marque un panier. Confondant vitesse et précipitation, le BCM perd la balle. Mais la Sig n'a plus qu'une seconde pour shooter. Insuffisant, c'est la mi-temps sur le score de 32-35. Le BCM peut garder espoir en sa bonne étoile.
Les stats à la mi-temps : pour le BCM : Kerckhof 2, Kuzminskas 5, Adomaitis 2, Turner 13 (à 6/10), Jones 10 (à 5/8), 14/32 aux shoots, 23 rebonds, 7 passes, 9 balles perdues, 8 fautes. Pour la SIG: Wesson 3, Linehan 2, Ricardo Greer 10, Jeff Greer 4, Jeanneau 2, Jackson 3, McCord 11, 14/36 aux shoots, 20 rebonds, 7 passes, 6 balles perdues, 8 fautes. Aucun joueur à 3 fautes pour le moment. Ca repart dans 3 minutes.
Le clin d'oeil mode de la mi-temps : la fashion victime du jour est Jeff Greer, l'arrière strasbourgeois. Avec sa coiffure à la Iverson, son tatouage qui fait le tour de ses biceps, le Dominicain a vraiment le look du type qu'il ne faut pas chercher. Un bad boy, Jeff? Un bon arrière, en tout cas...
Premier ballon pour le BCM... et Bailey l'utilise adroitement. Au rebond, Jones fait un grand pont sur son équipier Adomaitis. Mais Strasbourg ne profite pas de cette deuxième chance. Et c'est Turner qui permet au BCM de reprendre les devants (36-35).
Jones gonfle l'écart (38-35). Après deux ballons perdus successivement par chacune des équipes, McCord obtient la faute d'Adomaitis, ne marque qu'un lancer, mais la SIG récupère le rebond. Ricardo Greer douche le public d'un 3 points en coin (38-39).
Sur une pénétration aérienne, Jeanneau obtient la troisième faute d'Owens, mais pas les lancers. Ca brasse au rebond, et c'est Kuzminskas qui se fait siffler sa 3e faute. Aimeric Jeanneau marque à 3 points sur la remise en jeu (38-42, 25e).
Mike Jones marque 2 lancers francs. Palmer balance une brique à 3 points. Bailey lui répond de la plus belle des manières. Swich! T'as compris, Crawford?
Jeff Greer commet sa 3e faute sur l'inarrêtable Turner qui convertit ses 2 lancers (45-42).
Wesson est obligé de s'y reprendre à 3 fois pour mettre ses 2 points. Une seule tentative suffit à Turner pour lui répondre. Malheureusement, Jones rate un 3 points qui aurait permis au BCM de s'achapper. Au lieu de ça, McCord marque un panier et obtient la 3e faute de Turner. Ca va vite au basket! 47-46
Kerckhof s'est pris un coup, mais le jeu continue. Bronca du public, et 2 points pour Wesson. Kuzminskas redonne l'avantage au BCM (49-48, 17e).
McCord commet une faute bien virile sur Adomaitis qui marque ses 2 lancers (51-48).
Faute d'Adomaitis sur le géant tchèque Starosta (2m15). Action réaction : Dubos remplace Adomaitis. Starosta marque ses 2 lancers (51-50).
John Linehan, l'ex-Parisien parti chercher fortune du côté de Strasbourg, marque un beau 3 points. Il commet dans la foulée sa 3e faute. Aux lancers, Owens fait 2/2 et permet à son équipe d'égaliser (53-53).
Sur la dernière action du 3e quart, Strasbourg à 4,6 secondes pour marquer. Mission impossible? Oui, car la Sig n'a pas Tom Cruise dans ses rangs. Du coup, les deux équipes sont à égalité à la fin de ce troisième quart (53-53). Tout reste possible, comme aurait dit Morandini.
C'est reparti. Linehan, avec la planche, redonne l'avantage à Strasbourg. Turner égalise. Le géant Starosta fait une faute offensive. Suffit pas d'être grand pour être un grand basketteur... Jones intercepte le ballon et fait un superbe coast-to-coast. En voilà un, grand basketteur! 57-55, 33e.
En retard, Dubos commet sa première faute sur Ricardo Greer qui ramène son équipe à 57-56 en plantant un lancer.
Grosse faute de Starosta qui sèche Dubos alors qu'il s'envolait vers le cercle. Peu en forme en cette fin de saison, Dubos ne marque qu'un lancer (58-56).
D'un superbe bras roulé, Turner donne 4 points d'avance à Gravelines, beaucoup d'espoir au public et des soucis à Eric Girard qui demande immédiatement un temps-mort.
Bien servi par son frangin, Ricardo Greer marque un panier. Tout en puissance, Adomaitis fait tomber son vis-à-vis et enquille deux points (62-58, 36e).
Ricardo Greer se voit sanctionner d'un marcher. Jones loupe un lay-up, mais il est vrai que l'arbitre avait oublié de siffler une faute au départ. Il se rattrape sur l'action suivante en sifflant la 3e faute de Jeanneau sur Owens qui inscrit 2 points en prime. Eric Girard demande un temps-mort. Owens marque ensuite son lancer bonus (65-58, 36e).
Kuzminskas commet sa 4e faute puis Dubos sa 2e. Strasbourg perd la balle à cause d'un 3 secondes de Wesson. Le public donne de la voix. Turner (sur la photo de gauche) se débat comme un beau diable, mais c'est sans succès cette fois-ci. Kuzminskas commet sa cinquième faute, bye-bye... McCord met un lancer et la SIG récupère le ballon. Turner sort car il a trop mal à la cheville gauche. Le BCM récupère la balle (65-58, 1'40 à jouer).
Après un échec de Gravelines, Mike Jones commet sa 1ère faute sur Jeanneau qui ne met qu'un lancer franc (65-59, 1'30 à jouer).
Sur un caviar de Bailey, Adomaitis marque et obtient la faute. Gravelines s'échappe (67-59, 1'10)
Adomaitis marque le lancer bonus. Et la SIG perd le ballon... Vous avez dit déconfiture strasbourgeoise??? En tout cas, ça sent bon la victoire à Sportica. Temps-mort à 68-59 et 1'01 à jouer.
Le BCM parvient à bien remonter le ballon et à le conserver longtemps, jusqu'à une brique de Dubos à 3 points. Bailey fait une faute sur Greer qui inscrit ses 2 lancers (68-61, 20 secondes à jouer).
Wesson commet une faute immédiatement sur la remise en jeu pour stopper le chrono. Adomaitis se retrouve derrière la ligne des lancers francs. 2/2. 70-61
La SIG s'avoue vaincue et conserve la ballon jusqu'à la fin. Magnifique victoire du BCM 70-61.
Le public est aux anges. C'est une victoire qui compte, et la pression sera dans les têtes des Strasbourgeois jeudi soir lors du match retour. Vont-ils profiter de l'avantage du terrain pour faire pencher la balance de leur côté? Il faut se méfier d'un coeur de champion blessé. En tout cas, le BCM a parfaitement rempli sa mission ce soir et fait chavirer son public. Après cette victoire bien réelle, il peut se prendre à rêver...
Les stats à la fin de la rencontre: Pour le BCM: Turner 21, Jones 18, Adomaitis 11, Kuzminskas 7, Owens 5, Bailey 5, Kerckhof 2, Dubos 1; 25/58 aux shoots (dont 1/14 à 3 points), 19 lancers sur 20, 42 rebonds, 16 passes, 13 balles perdues, 19 fautes. Pour la SIG: Ricardo Greer 18, McCord 14, Wesson 7, Linehan 7, Jeanneau 6, Jeff Greer 4, Jackson 3, Starosta 2; 22/68 aux shoots (dont 6/20 à 3 points), 11 lancers sur 20, 44 rebonds, 12 passes, 13 balles perdues, 19 fautes.
Pour plus d'infos sur la rencontre et les réactions d'après-match, rendez-vous demain dans la Voix du Nord ou bien sur notre site. Bravo aux joueurs du BCM et aux arbitres, excellents ce soir! Et bon voyage sur les bords du Rhin, en espérant que ce ne soit pas un voyage vers les vacances...

Monday, May 22, 2006

Rencontre avec un mythe

Je t'aime, Richard. Tu es mon sportif français préféré. Attention à la méprise! Je ne parle pas de l'autre dopé qui ne sait pas aligner deux mots, le spécialiste du maillot rouge et blanc à p'tits pois. Je parle de Richard Dacoury, le mythique capitaine du légendaire CSP Limoges, superbe champion d'Europe des clubs à Athènes le 16 avril 1993, grâce à une fabuleuse interception à la dernière seconde du génial Fred Forte sur Toni Kukoc. J'en ai fait assez? Bref, j'ai rencontré le mythe hier. Et ça fait drôle. Techniquement, je l'avais déjà croisé à la gare de Lille l'année dernière, mais il avait l'air pressé et je lui avais à peine serré la main. Cette fois-ci, je débarque dans la Salle du Hainaut pour couvrir la belle entre l'USVO et Bourges. Richard est là, devant moi. Il va assurer les commentaires pour TPS Star. Il a l'air tout stressé. Je lui fait d'ailleurs la remarque: "Richard Dacoury stressé, ça fait bizarre à voir!" Car l'ancienne star semble aussi à l'aise micro à la bouche que ballon en main. Puis, je reviens à la charge muni de mon appareil-photo et je demande à quelqu'un de nous prendre en photo. J'explique à Richard: "Ca me fait plaisir de vous rencontrer. Bon, on s'est déjà vu à la gare de Lille il y a un an, je suppose que vous avez oublié, mais moi, je m'en souviens bien."

Je gagne ensuite ma place dans la tribune presse, et je me retrouve à côté d'une tête que je connais bien, pour l'avoir vue sur L'Equipe TV. On a apprécié la finale ensemble, c'était sympa. Je me fixe un nouvel objectif pour l'année prochaine: voir le défilé du 14 juillet avec PPDA...
A part ça, j'ai assuré un nouveau direct pour lavoixdessports.com. Malheureusement, l'USVO a perdu, dominée de la tête et des épaules (surtout celles de Bernie N'Goyisa). Je retranscris ci-dessous mon direct (suivi par plus de 600 internautes tout de même!):

USVO-Bourges, c'est un peu comme un Limoges-Pau chez les garçons ou un duel Anquetil-Poulidor pour les fous de la petite reine. On est sûr de ne pas être déçus. Le talent est là, la motivation aussi, née d'une saine rivalité. Qui sera champion de France? Après ses défaites en finale du Tournoi de la Fédération et en finale de la Coupe de France, à chaque fois face à Bourges, l'USVO (Valenciennes) ne veut pas laisser filer le titre de champion de France, le plus prestigieux. Bourges a gagné des étapes, mais l'USVO veut garder le maillot jaune. Un partout, ballon au centre. La belle décisive se déroule à Valenciennes ce dimanche dès 15h.

La rencontre débute dans une demi-heure. Enjeu: le titre de champion de France, ni plus ni moins! Les supporters arrivent par grappes. Il y a déjà du beau monde dans la salle du Hainaut, notamment le président de la Ligue féminine Jean-Pierre Siutat et le mythique capitaine du CSP Limoges champion d'Europe en 1993 Richard Dacoury, présent pour assurer les commentaires pour la télé. Même les pom-pom girls de Charleroi ont fait le court déplacement pour être de la partie. L'ambiance sera chaude!
Coup d'envoi dans 5 minutes. Les supporters sont déjà dans le match, les Valenciennois entament des chants de victoire. Mais il ne faut pas vendre la peau de l'ours (berruyer comme pyrénéen) avant de l'avoir tué. Les deux équipes sont actuellement présentées.
C’est parti. Premier entre-deux remporté par l'USVO.
Les deux cinq majeurs:
Pour l’USVO: Kristi Harrower (meneuse), Sandra Le Dréan et Emmanuelle Hermouët (ailières), Sandrine Gruda et Boba Tuvic (intérieures).
Pour Bourges : Céline Dumerc (meneuse), Cathy Melain et Laia Palau (ailières), Elodie Godin et Bernadette (Bernie pour les intimes) N’Goyisa (intérieures).
Les défenses sont resserrées, à l'image d'un contre de Cathy Melain. Et le premier panier est signé Palau derrière la ligne. Tuvic ramène son équipe à 2-3.
Le Dréan et Melain échouent toutes deux à 3 points. Les deux équipes semblent tendues en ce début de match et les défenses prennent le pas sur les attaques.
Belle percée de la Berruyère Dumerc qui obtient 2 lancers. Sous la bronca du public, elle n'en convertit qu'un (2-4, 3e).
Godin enrhume son vis à vis et l'USVO égalise (4-4).
Grosse faute de Palau pour empêcher Le Dréan, qui avait su se placer dans la raquette pour profiter de son avantage de taille. 1/2 pour Sandra et l'USVO mène pour la première fois de la partie (5-4).
N'Goyisa marque en force pour Bourges (5-6). Malchanceuses, les Valenciennoises voient beaucoup de ballons ressortir du cercle.
Beau lay-up de Palau. Le Dréan enquille un tir primé. Harrower enchaîne (10-8) et Pierre Vincent, l'entraîneur de Bourges, demande son premier temps-mort. Show-time avec les pom-pom.
Tuvic contre Jekabsone sur une tentative à 3 points, puis se fait intercepter un ballon par N'Goyisa. L'arbitre Viator se fait 3000 amis en sifflant une faute à Elodie Godin.
Fonseca ouvre son compteur personnel. Dumerc lui répond immédiatement (12-10).
Fonseca et Godin s'arrachent un rebond et finissent à terre. Entre deux, mais Godin semble s'être fait mal et sort, remplacée par Reghaissia.
Bernadette N'Goyisa provoque une faute de Kireta et marque un lancer sur deux (12-11, 9e).
Harrower manque son 3 points, mais Kireta prend le rebond offensif et marque. Dumerc termine le premier quart par un superbe 3 points en coin (14-14).
Cette belle est fort différente de la revanche de vendredi. Défenses reserrées, adresses en panne, suspense à son comble. Ca promet!
Gruda perd un ballon. N'Goyisa en profite pour redonner l'avantage à Bourges (14-16).
Les Valenciennoises peinent à trouver des solutions face à l'individuelle très reserrée de Bourges. Pas Tuvic qui permet à l'USVO d'égaliser. Pas longtemps cependant, Jekabsone à 3 points redonne l'avantage à Bourges (16-19).
Nouvel échec de Gruda dans la raquette, nouvelle tentative de Le Dréan à 3 points infructueuse. L'enjeu va-t-il tuer le jeu? Pas côté berruyer en tout cas, Jekabsone enchaîne avec un deuxième 3 points (16-22, 14e), obligeant Laurent Buffard à prendre un temps-mort.
Cap'tain Le Dréan sonne le réveil de Valenciennes (18-22). Sur l'action suivante, Elodie Godin prend 2 rebonds offensifs, mais se fait arracher le ballon. Elle se rattrape sur l'action suivante par un beau 2 points. Le Dréan s'infiltre, marque, obtient la faute et serre le poing en criant. En voilà une qui est surmotivée pour son dernier match au Hainaut!
Palau trouve N'Goyisa dans la raquette, qui s'y reprend à 2 fois pour convertir cette occasion. La Croate Kireta ramène l'USVO à 23-26.
Le second arbitre de la rencontre se fait, lui, 3000 ennemis en sifflant une faute peu évidente à Le Dréan. 2 lancers plus tard, Bourges mène 23-28.
Les Berruyères s'échappent un peu plus par l'entremise de N'Goyisa (23-30). Laurent Buffard demande son second temps-mort pour briser cette mauvaise passe.
Sur un caviar aérien (oui, les caviars peuvent voler parfois) de Melain, N'Goyisa marque 2 points de plus. Gruda inscrit son premier panier de la partie (25-32, 18e)
Faute de N'Goyisa sur un rebond de Gruda. Sandrine ne réussit qu'un lancer... Vivement la mi-temps pour se reconcentrer!
N'Goyisa continue son festival pour Bourges. Gruda, complètement démarquée, marque un second panier (28-34).
Alors qu'il ne restait que 3 secondes à jouer, Le Dréan commet sa deuxième faute sur Melain. 2/2 pour Cathy. Et la mi-temps est atteinte sur le score de 28-36. Tout reste à faire pour l'USVO.
Les stats à la mi-temps: N'Goyisa a fait très mal aux Valenciennoises (13 points à 6/8, 3 rebonds). 8 points pour Jekabsone, 6 rebonds pour Elodi Godin, 3 passes décisives pour Palau. Côté USVO, Sandra Le Dréan, admirable de volonté, a inscrit 9 points et capté 4 rebonds. Tuvic marque 6 points et prend 5 rebonds. Aucune joueuse n'est à 3 fautes.
Ca repart comme en première mi-temps. Rebond offensif de N'Goyisa et 3 points de Dumerc. Où sont les écrans retards, les filles?
Le Dréan marque 2 lancers (30-39). Et Harrower marque un splendide 3 points en double pas (!) sur le gong des 24 secondes. Godin inscrit 2 lancers (33-40).
Dumerc marque un 3 points distance NBA et l'USVO perd un nouveau ballon. Le collectif valenciennois n'est pas au rendez-vous ce soir, mais la bonne défense berruyère n'y est pas pour rien. N'Goyisa marque un nouveau panier (33-45).
Palau inscrit un beau panier chaloupé. Gruda manque le sien, mais obtient la faute. Elle aura 2 lancers après le temps-mort demandé par Laurent Buffard. Le coach valenciennois va devoir trouver les mots justes, alors que son équipe est menée de 14 points (plus gros écart du match)
2/2 pour Gruda. Melain manque l'immanquable (un lay-up seule), mais l'USVO échoue à 3 points. A la limite des 24 secondes, Melain obtient la 3e faute de Le Dréan. Bourges perd la balle.
Coast-to-coast de Palau après un 3 points manqué de Le Dréan. Harrower réduit la marque. Mais N'Goyisa, servie par Jekabsone, marque un nouveau panier. Insaisissable, Palau alourdit la note. Mais Le Dréan marque à 3 points. Swich! Gruda est toujours trop court sur ses tirs extérieurs, mais elle marque à l'intérieur sur l'action suivante et obtient un lancer bonus. Temps-mort demandé par Pierre Vincent (42-53, 29e).
Gruda rate un nouveau tir et sort, ce n'est pas son jour. N'Goyisa prend un nouveau rebond offensif et marque dans la foulée. Comment l'arrêter? Kireta marque. Sur la dernière possession, Harrower intercepte la balle, mais manque la cible. -9 à la fin du troisième quart (46-55). On a frôlé la cata, mais il y a encore de l'espoir pour les jaune et bleu.
La mascotte Magic fait son grand retour sur le plancher, faisant cause commune avec les pom-pom, pendant que les deux coachs élaborent leur stratégie pour le rush final.
Deux échecs de Kireta et Fonseca, les filles de l'Est ne parviennent pas à trouver la faille dans le mur berruyer.
Nouveau panier à 3 points de la meneuse du Cher, Céline Dumerc. Fonseca fait un air-ball et Le Dréan commet sa 4e faute. Elle s'est pourtant pris un coup et saigne. Elle est obligée de sortir. Quand rien ne va...
Dumerc montre qu'elle est humaine en manquant un panier. Kireta n'est pas plus heureuse. Et Reghaissia réussit un bras roulé (46-60, 34e).
Cathy Melain assassine l'USVO d'une nouvelle pénatration ginobilesque. 2 points + la faute. Le lancer bonus, c'est juste après le temps mort. -16, Valenciennes va devoir réaliser le match parfait pendant les 6'11 qui restent.
Le Dréan est revenue sur le parquet. Mais c'est Hermouet qui réussit une percée dans la raquette berryère. Reghaissia répond du tac au tac (48-65, 35e).
Super Bernie fait son retour sur le plancher. Gruda est aussi revenue côté valenciennois. Seule, son vis à vis étant tombé, Tuvic inscrit un panier (52-65, 37e).
Ca brasse dans la raquette entre Tuvic et N'Goyisa. Cette dernière se fait siffler une faute offensive pour un rude coup de coude.
Godin commet sa 4e faute, mais Le Dréan rate ses deux lancers. Palau marque un nouveau tir extérieur (52-67, 1'42 à jouer). Temps-mort demandé par Buffard, mais la dernière chance semble passée.
Kireta échoue à deux reprises et c'est finalement la petite Harrower qui capte le rebond offensif et obtient deux lancers (53-67, 1'24 à jouer).
Press tout terrain de l'USVO qui récupère le ballon. 3 points de Tuvic, 56-67 à 1 minute de la fin.
Palau marque 2 lancers et enterre les derniers espoirs des supporters de l'USVO (56-69).
Kireta et N'Goyisa se rendent panier pour panier (58-71).
Et le match se termine sur ce score de 58-71.
Congratulations et empoignades du côté berruyer, mines déconfites chez les Valenciennoises. Sandra Le Dréan reprend son souffle, elle aurait voulu que son départ pour Prague se fasse sur une dernière note positive. Mais les histoires d'amour finissent mal en général. Et les supporters valenciennois l'ont aimée, Sandra.
Troisièmes en Euroligue, finalistes malheureuses du Tournoi de la Fédération, de la Coupe de France et du championnat de France, les Valenciennoises auront bel et bien été les Poulidor de l'année. Dommage, car cette belle équipe méritait mieux. Pendant ce temps, les Berruyères savourent leur victoire: champagne sabré, filets découpés et trophée soulevé.
Les stats de la rencontre: les points pour l'USVO: Gruda 11, Tuvic 11, Hermouet 2, Le Dréan 14, Kireta 10, Fonseca 2, Harrower 8. Pour Bourges: Palau 15, Dumerc 15, Godin 3, Melain 5, N'Goyisa 21, Reghaissia 4, Jekabsone 8. Réussite: 23/55 (dont 4/12 à 3 points) et 8 lancers sur 13 pour l'USVO, 27/56 (dont 7/13 à 3 points) et 10 lancers sur 14 pour Bourges. 27 rebonds pour l'USVO (dont 6 offensifs), 34 pour Bourges (dont 9 offensifs): N'Goyisa (10), Godin (9), Palau (6) et Melain (5) pour Bourges, Gruda (5), Tuvic (5) et Le Dréan (5) pour l'USVO. Aux passes: Palau (6) pour Bourges, Harrower (7) pour l'USVO. 15 fautes pour Bourges, 18 pour l'USVO. 11 balles perdues pour Bourges, 10 pour l'USVO.
Pour les réactions d'après match, lisez La Voix des Sports demain. Il ne faut jamais rester sur une défaite... Rendez-vous donc mardi soir à partir de 20 heures en direct de Sportica pour le quart de finale de playoff entre le BCM et Strasbourg!

Sunday, May 21, 2006

Ma finale et mon festival

Vendredi soir, salle du Hainaut, Valenciennes. USVO-Bourges, le grand classique du basket féminin. Cette fois-ci, c'est la finale retour, le titre de champion de France est en jeu. Je suis de la partie. Je couvre le match en direct pour lavoixdessports.com. Dur métier!
Après avoir perdu la première manche, les Valenciennoises n'ont plus le choix. Elles doivent gagner, pour ne pas finir leur saison bredouilles. Troisièmes en Euroligue (battues par Brno en demie), finalistes malheureuses du Tournoi de la Fédération et en Coupe de France (battues à deux reprises par... Bourges!), l'USVO n'a plus que le championnat pour se rattraper. Mission accomplie! Avec brio en plus. Concentrées, acharnées, offensives, les Valenciennoises prennent le match en main et creusent l'écart, pour finalement l'emporter 85-66. Rendez-vous dimanche pour la belle...
Après le match, je profite de ma position privilégiée pour aller faire quelques photos d'anthologie que je vous livre en exclusivité.
Avec Alain Jardel, le Raymond Domenech de l'équipe de France féminine de basket, et Sandra Le Dréan, rennaise d'origine, valenciennoise d'adoption et immense joueuse qui a inscrit 12 points vendredi. L'histoire de cette photo: je souhaite prendre une photo avec la belle Sandra. Elle discute avec un petit groupe. Je reconnais l'un deux, mais je mets un certain temps à l'identifier. Je me demande d'abord si ce n'est pas un journaliste de L'Equipe, puis j'ai un flash. C'est Alain Jardel, le sélectionneur des Bleues. Je demande donc à une tierce personne de prendre une photo de nous trois. Pas le temps de faire un Guenneugueskispasse, je suis devancé par un Jardelkispasse: "Une photo de nous trois? Opportuniste, tu veux surtout une photo avec elle, non?" Je concède que c'est vrai. Mais Alain semblait quand même content de se faire photographier.
C'est Ivano, avec qui je pose ici, qui a pris la photo précédente. Ce n'est pas pour le remercier que j'ai pris une photo avec lui, mais parce qu'Ivano est une "star" du petit écran. Il a tourné un épisode de la soap soeurthérèse.com qui passera à la rentrée sur TFI. Cette photo, c'est un peu mon festival de Cannes à moi!
Avec Kristie Harrower, l'ailière australienne de l'USVO. Elle est en France depuis 4 ans, mais ne parle pas trop français, mis à part le vocabulaire basketballistique. On a donc parlé en anglais. Un bel anglais, facilement compréhensible. On a discuté de l'Australie, de mon année en Ecosse et de Sweet sixteen (superbe film de Ken Loach qui est passé sur Arte cette semaine et où l'accent écossais est si marqué que même Kristie avait du mal à suivre). Une belle rencontre.

Pour ceux qui n'en ont jamais assez et pour mes propres archives, voici le direct que j'ai effectué pour lavoixdessports.com (en gras mes passages préférés pour ceux qui ne sont plus capables de lire un article de plus de 1500 signes):

La salle du Hainaut est bien remplie. L'ambiance est chaude et les joueuses qui s'échauffent le seront aussi dans quelques instants. Coup d'envoi dans 10 minutes.
Valenciennes est dos au mur. Les joueuses de Laurent Buffard n'ont pas le choix. Si elles ne veulent pas terminer leur saison bredouilles, il leur faut gagner ce match retour ainsi que la belle dimanche. Les deux rencontres se déroulent à Valenciennes. Ce soir, une centaine de supporters de Bourges couleur tango ont fait le déplacement, mais ils ont du mal à se faire entendre face aux 3000 supporters valenciennois, tout de jaune colorés. C'est actuellement la présentation des deux équipes, à 3 minutes du coup d'envoi. Les arbitres de la rencontre seront Chantal Julien et Yannick Suppiot.
Alors que les supporters entament l'hymne local, les deux coachs donnent leurs dernières consignes aux joueuses.
C'est parti. Le cinq valenciennois est composé de Tuvic, Le Dréan, Harrower, Gruda et Hermouet. A Bourges, ce sont Melain, Dumerc, Jekabsone, Ngoyisa et Reghaissia. Premier ballon pour l'USVO...
... et premier panier de Sandrine Gruda. Cathy Melain lui répond à 3 points. 3-2 pour Bourges.
Beau lay-up d'Harrower. L'USVO mène désormais 6-3.
Première intervention de l'arbitre pour une faute de Sandra Le Dréan. Panier de Jekabsone. Le Dréan lui répond à 3 points. 9-5 pour l'USVO à la 3e.
Emmanuelle Hermouet se voit sanctionner d'un passage en force. Mais Bourges n'en profite pas (11-5).
Tuvic marque en tête de raquette (13-5). Sabrina Reghaissia ramène les Berruyères à cinq longueurs grâce à un beau tir primé. Le Dréan marque et obtient un lancer franc bonus, qu'elle convertit immédiatement (16-8, 5e).
Duel dans la raquette entre Tuvic et Ngoyisa. Tuvic se voit siffler un marcher. Ngoyisa 1, Tuvic 0. Affaire à suivre...
Faute sur Cathy Melain qui marque ses deux lancers (16-9 pour l'USVO, 6e).
La petite Harrower (1m68) s'infiltre dans la raquette et redonne un beau matelas à Valenciennes. La grande Kireta l'imite (22-9, 8e). Pierre Vincent, le coach de Bourges, demande un premier temps-mort.
Magic, la mascotte locale, cède la place aux joueuses pour la fin du premier quart. Lancer bonus raté pour Kireta. 2 points de Ngoyisa. Hermouet lui répond du tac au tac (24-11).
Les Berruyères sont fébriles. Elles perdent un nouveau ballon. Valenciennes en profite avec un 3 points de la Croate Fonseca (27-11).
Nouvelle perte de balle des Tango. Nouveau panier de Fonseca, en forme ce soir (29-11).
L'Espagnole Laïa Palau marque pour Bourges. Et c'est la fin de ce premier quart-temps sur le score de 29-13. L'USVO, plus concentrée et plus adroite, a parfaitement abordé ce match retour. Il va falloir tenir à ce rythme.
C'est reparti. 3 points de Palau qui semble décider à porter Bourges sur ses épaules (29-16).
Fonseca loupe un tir depuis la ligne des lancers, mais l'USVO prend le rebond offensif... avant de perdre la balle. Les arbitres montrent qu'ils sont présents en sifflant quelques fautes destinées à calmer l'ardeur parfois trop importante des joueuses, ce qui a surtout le don d'exciter le public.
Palau met un lancer sur deux (29-17). Tuvic (USVO) manque le cercle. Et c'est une nouvelle faute sur Cathy Melain qui se retrouve aux lancers. 2/2 pour Cathy, bonne élève (29-19).
Bourges tente une individuelle tout terrain, sans cependant mettre trop de pression... et elles récoltent une faute. Cette fois-ci, le public approuve les arbitres, contrairement à Palau, la joueuse sanctionnée. Harrower convertit ses deux lancers. Gruda alourdit encore la note (33-19).
Ngoyisa (Bourges) se voit sanctionner d'un passage en force. Elle proteste, l'arbitre la prévient: la prochaine fois, c'est technique. Bourges récupère la balle et convertit cette possession (33-21).
Air-ball de Harrower, qui était loin derrière la ligne à 3 points. Reconcentrée, Ngoyisa marque et bénéficie d'une faute. Laurent Buffard demande son premier temps-mort. Magic fait son grand retour sur le terrain!
Ngoyisa manque la cible sur son lancer bonus. Le Dréan n'est pas plus heureuse sur sa tentative. Ngoyisa est contrée par Tuvic. Et c'est cette même Tuvic qui inscrit un panier avec faute (35-23).
La Berruyère Reghaissia manque son tir primé, mais Cathy Melain est au rebond offensif. Faute. Cathy le métronome ne flanche pas aux lancers (35-25).
Tuvic montre à nouveau sa force de frappe à l'intérieur (37-25). Bourges a du mal à l'arrêter. Sur la possession suivante de Valenciennes, Melain commet une faute sur Tuvic. Mais la Serbe montre quelques faiblesses aux lancers.
Melain se joue de la défense adverse et inscrit un beau double pas à la Ginobili. C'est au tour de Tuvic de commettre sa première faute sur Elodie Godin qui marque un lancer sur deux (37-28).
Faute d'Elodie Godin sur Sandrine Gruda en photo)... La relève bleue est là et bien là ce soir. L'équipe d'Alain Jardel a de beaux jours devant elle. Gruda ne marque qu'un lancer (38-28, 17e).
Gruda marque deux nouveaux points (40-30). Godin veut lui renvoyer l'ascenseur, mais échoue dans sa tentative. Kristi Harrower bénéficie de deux lancers qu'elle convertit (42-30).
Céline Dumerc rate un 3 points et atterrit par terre en tentant de récupérer le rebond offensif. Elle demande une faute à l'arbitre. De l'autre côté, Gruda marque de loin. Dumerc lui répond par un tir le long de la ligne de fond. Toujours acrobatique, Melain marque en fin de contre-attaque avec lancer bonus. Buffard demande son second temps-mort à 37 secondes de la fin du deuxième quart (44-34).
Sur le rebond du lancer, trois joueuses se jettent par terre pour arracher la balle, montrant s'il le faut la volonté des deux équipes de jouer tous les ballons à fond. Entre deux. Valenciennes bénéficie de l'alternance. Et Fonseca en profite pour inscrire un nouveau 3 points (47-34). Il reste 5 dixièmes à jouer et Pierre Vincent demande un temps-mort pour élaborer sa stratégie pour marquer un dernier panier avant la pause. Ca semble compromis...
Bourges échoue à revenir au score. +13 pour l'USVO à la pause (47-34). Espérons, en toute subjectivité, que ça ne leur portera pas malheur!
C'est la mi-temps de ce match. L'occasion de donner de l'info et du divertissement. L'info que vous connaissez probablement déjà: c'est peut-être (ou pas, croisons les doigts) le dernier match sous ces couleurs de la capitaine valenciennoise Sandra Le Dréan. Elle a annoncé qu'elle partait à Prague la saison prochaine. Bon vent Sandra!
Côté divertissement, un clin d'oeil mode. Les Berruyères ont opté pour un short très très court et moulant avec le sponsor "Champion" en plein sur le fessier. Désolé pour avoir cité une marque, mais la mi-temps, c'est aussi l'heure des pubs!
Les stats marquantes à la mi-temps: Gruda est la meilleure marqueuse valenciennoise avec 15 points déjà. Le Dréan, Fonseca et Harrower ont inscrit 8 points chacune. A Bourges, Melain arrive en tête avec 9 unités, devant Palau (6), Dumerc et Reghaissia (5). Au rebond, ce sont Tuvic (4) et Ngoyisa (5) qui dominent dans les airs. Aux passes décisives, Harrower (6) et Melain (3) se distinguent. Sur le plan des fautes, 3 joueuses sont en danger avec 3 fautes: les Valenciennoises Le Dréan et Hermouet et la Berruyère Ngoyisa.
C'est reparti. Premier ballon pour Bourges... et deux points de plus pour Cathy Melain (47-36).
2 lancers pour Sandrine Gruda (1m92, 18 ans). Dans le mille! Melain pénètre à nouveau dans la raquette valenciennoise et Fonseca se voit siffler sa deuxième faute. Buffard n'est pas content, car l'arbitre accorde 2 lancers à Melain alors qu'elle avait finalement passé le ballon. Dommage, d'autant que Melain trouve la cible (49-38).
Après deux rebonds offensifs de l'USVO, c'est Tuvic qui marque 2 points. Palau lui répond mais loupe le lancer bonus (51-40).
Gruda rentre à fond dans ce troisième quart, elle inscrit deux nouveaux points, ramenant les siennes à +13. Palau calme le public quelques instants, mais Tuvic se charge de le réveiller (55-42).
Un peu de maladresse des 2 côtés. Tuvic se voit sanctionner d'un passage en force très sévère pour un bloc en mouvement, alors qu'elle semblait bien en place sur ses appuis.
Le flottement continue, jusqu'à ce que, suite à une interception de Gruda, Le Dréan prenne les choses en main (57-42, 26e).
Kireta marque un panier facile et pousse Elodie Godin à commettre sa troisième faute. Préoccupant pour les filles de Pierre Vincent quand on sait que Ngoyisa en est déjà à 4 fautes, le secteur intérieur de Bourges semble mal en point.
Superbe panier de la petite Harrower (en photo), malgré la grosse faute de Palau. Elle inscrit le lancer bonus. Grâce à ce and one, l'USVO mène de 19 points (63-44).
Après un panier de Bourges, c'est de nouveau l'Américaine Harrower qui convertit 2 lancers (65-46).
Petite erreur dans la précipitation que vous aurez rectifié de vous même : Harrower est Australienne. C'était un test pour voir si vous suiviez!

Le jeu continue. La Croate Pavetic ramène Bourges à 65-48 alors qu'il reste 1'24 à jouer dans ce troisième quart. Melain s'est fait mal sur l'action et le kiné vient l'aider à sortir du terrain, sous les applaudissements fair-play du public.
Le Dréan trouve de nouveau une faille dans la défense berruyère. Et le troisième quart se termine sur le score de 67-48. L'affaire semble très bien partie, à défaut d'être entendue!
Les Valenciennoises sont les premières à revenir sur le parquet. Elles semblent sûres de leur fait et motivées pour ne rien lâcher. Elles font vraiment plaisir à voir ce soir.
C'est la Berruyère Krawczyk qui ouvre la marque dans ce dernier quart. Après une réponse de Valenciennes, Ngoyisa tente de relancer les siennes (69-52, 32e).
Godin marque à son tour, redonnant un semblant d'espoir aux cent supporters berruyers qui ont fait le déplacement. Mais le printemps de Bourges, ce sera sans doute pour une autre fois! C'est Valenciennes qui refleurit ce soir.
Superbe coast-to-coast de l'AUSTRALIENNE Harrower (71-55) et faute offensive de Ngoyisa qui sort pour 5 fautes.
Magnifique mouvement offensif conclu par Tuvic (en photo) sur une assist de Gruda (73-55, 35e).
Harrower donne 20 pions d'avance à Valenciennes. Pierre Vincent demande un temps-mort pour tenter de stopper l'hémorragie.
Petit sursaut berruyer initié par Jekabsone à trois points. Kireta commet une faute offensive, mais l'USVO récupère la balle, et Krawczyk redonne 20 points d'avance à l'USVO (78-58, 36e).
Bourges, qui est revenu à 79-60, se démène au rebond offensif, mais fait preuve de maladresse. Jusqu'à ce que Elodie Godin, superbement servie par Palau, inscrive 2 nouveaux points (79-62, 38e).
Le public se lève pour fêter la victoire. Krawczyk réduit un peu l'écart. Hermouet déclenche un tonnerre de cris et d'applaudissements en marquant un 3 points (82-64). Le plafond est solide?
Et c'est la fin du match. Belle victoire de l'USVO 85-66.
Le public termine de s'époumonner. Hey les amis, gardez un peu de jus pour dimanche, y a la belle à 15h dans cette même salle. Ca promet! A la vie à la mort!
Le speaker, qui a quand même perdu en partie sa voix, invite le public à revenir en nombre dimanche. Moi aussi, je vous invite à revenir en nombre DIMANCHE A 15h sur lavoixdessports.com pour un nouveau direct afin de célébrer dignement le triomphe de Valenciennes lors du dernier match de Sandra Le Dréan ici (on appelle ça de l'auto-persuasion).

Petit point sur les statistiques de la rencontre. Les points pour l'USVO: Gruda 19, Tuvic 12, Hermouet 5, Le Dréan 12, Kireta 8, Fonseca 12, Harrower 17. Pour Bourges: Palau 10, Dumerc 5, Godin 10, Krawczyk 4, Pavetic 2, Melain 15, Ngoyisa 6, Reghaissia 7, Jekabsone 7. Meilleures rebondeuses: Gruda (10) pour l'USVO, Melain (7) pour Bourges. Meilleures passeuses: Harrower (7) pour l'USVO, Melain (5) pour Bourges. Meilleures évaluations: Gruda (25), Harrower (24) et Le Dréan (20) pour l'USVO, Melain (24) pour Bourges. Pour un beau compte-rendu de la rencontre avec les réactions d'après-match, lisez l'article de Sandrine Arrestier dans la Voix du Nord de demain (samedi). Et n'oubliez pas de revenir dimanche à partir de 15h pour suivre la belle en direct.

Friday, May 19, 2006

Vélo véloce

Quelques Ch'tites nouvelles entre ma journée de travail et mon premier direct pour lavoixdessports.com. Je vais en effet couvrir la finale retour du Championnat de France de basket féminin entre Valenciennes et Bourges. Allez l'USVO! Pour une fois que je peux (et même que je dois) encourager une équipe, cela me change de mes arbitrages. En effet, tout comme Jean-Michel Larqué quand il commente les matchs des Bleus, je dois soutenir l'équipe locale, Valenciennes. Ce que je ferai avec d'autant plus d'ardeur et de plaisir que, si les Valenciennoises gagnent, je devrai (cruelle punition) couvrir la belle de dimanche.
Hier soir, je suis allé voir le BCM Gravelines se qualifier en quart de finale des playoff... Ce qui veut dire que j'aurai le droit de faire un direct sur le match Gravelines-Strasbourg, mardi prochain en quart de finale aller. Affiche alléchante. Hier soir, ils ont battu Dijon 71-62, mais ce ne fut pas un très grand match. Seul point vraiment mémorable: en attendant d'interviewer Jacques Monclar, le coach dijonnais, figure du basket français, à la sortie des vestiaires, j'ai entendu Laurent Sciarra, autre figure du basket (il fut meneur et leader de l'équipe de France médaillée d'argent à Sydney) gueuler sur son équipier Jimmy Baxter. La moutarde est montée au nez de Lolo. Apparemment, Baxter, plus occupé par ses sorties nocturnes que par ses entraînements diurnes, a semé la zizanie dans l'équipe depuis son arrivée.
Sans transition (je me prends pour le PPD des Guignols), j'ai officiellement lancé une campagne anti-voiture et pro-vélo hier. Pour la deuxième fois en une semaine, je me fais klaxonner dessus par une voiture qui trouve que je ne serre pas bien ma droite, ce qui, vous me croirez ou pas, n'était pas vrai. Ma réponse immédiate: un doigt d'honneur en guise de "fuck", avant de me rabattre pour laisser passer ces pollueurs impatients. Hier, c'était une jeune fille charmante qui a lâché un tout petit coup de klaxon, j'ai donc un peu abusé (mais ces comportements m'énervent). Manque de bol pour elle, il y avait un feu rouge un peu plus loin. Je la rattrape et je lui fais signe de baisser sa vitre, ce qu'elle fait après que j'ai lourdement insisté. Je lui explique: "Premièrement, il est interdit de klaxonner en ville sauf en cas de danger immédiat. Deuxièmement, vous êtes seule en voiture, j'ai le courage de prendre mon vélo, donc vous pouvez gardez vos coups de klaxon pour vous." J'ai oublié d'ajouter que le vélo et le transport en commun devraient être rois en ville et que, si tous les êtres humains vivaient comme les Français, il nous faudrait quatre planètes Terre.

Wednesday, May 17, 2006

Ma vie dans la Voix

Je suis ACTIF. Finie la belle vie d'étudiant, entre la machine à café de l'ESJ et les ordis de la salle PAO de l'ESJ où je pouvais blogger tranquillement. J'essaierai tout de même de garder un peu de temps pour mon blog. Car vous le valez bien.
Pour mes lecteurs qui s'intéresseraient vraiment à ce que je fais, je vais vous donner quelques précisions. Je travaille sur les sites Internet de La Voix des Sports et de La Voix du Nord. Les articles sont mis en ligne automatiquement, mais il y a des bugs à corriger. Comme des titres qui sont tronqués, des images qu'il faut recharger en couleur, des liens à rajouter, des phrases à reformuler et une hiérarchie à chambouler. En plus de ça, je gère les dossiers de ces sites, qu'il faut alimenter et présenter de façon sexy.
Je peux aussi faire des port-folio ou des sondages. Par exemple, sur le site de La Voix des Sports, je viens de lancer le sondage suivant: "Quelle note mettez-vous à Domenech pour sa sélection nationale (sur 23)?" Eh bien, pour l'instant, 12% lui mettent 23/23, 10% 22/23, 20% 21/23 (c'est la note que je lui ai mise personnellement), 34% 20/23 et 24% 0/23. Mais méfiez-vous des sondages, on a vu ce que ça donnait le 21 avril 2002. Domenech pourrait bien court-circuiter tous ces chiffres, établis à partir des réponses de 125 internautes qui n'ont rien de réprésentatifs, en remportant la Coupe du Monde. C'est tout le mal que je lui souhaite.

Tuesday, May 16, 2006

Belles et Sébastien

La citation du jour: dans la série "Il a osé le dire", chère à Marianne (et désormais reprise par la Voix du Nord new look), Patrick Sébastien dit dans le TV Magazine de cette semaine (oui, mes lectures ne volent pas toujours très haut): "Je veux tenter de nouvelles expériences artistiques. Pour ma nouvelle émission, j'ai cette liberté, que je n'aurais jamais chez TF1 ou Endemol, de lancer une émission en investissant le bénéfice des autres." Seb, c'est bien! Le pire, c'est que, malgré son côté beauf franchouillard, je l'aime bien, Sébastien. Attention, je n'ai pas dit que j'aimais bien ses émissions.

La bonne nouvelle du jour: je suis en RH aujourd'hui (repos hebdomadaire en langage "jeune cadre dynamique"). Je suis actuellement à l'ESJ, je n'arrive pas encore à me faire à mon statut d'ancien et la connexion Internet est très bonne ici. Bref, je suis payé à rien foutre, et je suis entouré de Preum's (premières années en langage esjien) qui bossent comme des malades sur leur magazine de fin d'année... gratuitement. Vive la vie active!

L'autre bonne nouvelle du jour: La Voix dans la vie, c'est le slogan poético-lover de mon nouvel employeur, la Voix du Nord. En tout cas, j'aime ma vie dans la Voix. Je vais être payé pour aller voir la finale retour du championnat de France de basket entre Valenciennes et Bourges vendredi (et éventuellement la belle de dimanche). Je vais aussi aller voir les matchs de Gravelines face à Dijon en huitièmes de finale des playoff jeudi et samedi (en cas de belle). Vive la vie active (bis)!

Les homonymes du jour: en cherchant une illustration pour cet article, j'ai découvert que Fabien Dubos, le pivot de Gravelines, avait un homonyme, membre de Kyo. J'ajouterai donc ces paroles de Kyo, à méditer de toute urgence: "Surtout n'attends pas/ Que le monde soit parfait/ La vie qu'on a, est ce qu'on en fait."

Le blog du jour: il faut absolument que vous alliez voir le blog de mon ami sénégalais de l'ESJ, Landing. C'est bouleversant...

Monday, May 15, 2006

Sweet sixteen / De l'inanité du traitement des multirécidivistes

On a retrouvé mon voleur. Il ne s'appelle pas Jonathan contrairement à ce qu'il m'avait dit, mais Kévin. Il a à peine seize ans, mais il a déjà fait de la prison. Ce sont ses empreintes laissées sur mon verre qui l'ont confondu, mais la police n'a même pas eu à l'interpeller. En effet, il a fait des conneries la nuit dernière et a été placé en garde à vue. Résultat: il va être jugé en correctionnelle, et il sera sans doute condamné à passer quelques mois au trou et à me rembourser le montant du préjudice. Fin de l'histoire?
Pas si vite... Mon voleur est un prototype de ce que Sarko nomme les multirécidivistes qui font chier la société. Et il a raison sur ce point. La question est: qu'en fait-on? On les fout deux mois en taule en espérant qu'ils comprendront, avant de les laisser repartir dans la nature où, miracle, ils arrêteront leurs conneries? Ca ne marche pas. Car la prison est faite pour réfléchir, mais il faut pour cela de l'encadrement, des éducateurs qui expliquent à ces jeunes qu'ils ont tout à gagner à changer de vie. Or on en manque cruellement en France, et je pense qu'il faut mettre l'accent là-dessus si on veut vraiment changer les choses.
A ma mesure, je compte aller au procès, et si le juge me donne la parole, voici peu ou proue ce que je voudrais dire à mon voleur: "Ecoute-moi bien. Je crois vraiment que tu fais un mauvais calcul en faisant toutes ces conneries. Ca te plaît de ne pas avoir de véritables amis, d'être interpellé, jugé, condamné et d'aller passer quelque temps en prison? Si c'est la vie que tu souhaites, continue comme ça. Mais j'ai peur que tu te réveilles dans 20 ans en te disant que t'as tout foiré. Il n'est pas trop tard pour changer, tu n'as que 16 ans et encore plein d'années devant toi. Tu peux suivre une formation, exercer un métier, gagner de l'argent, passer ton permis, acheter une voiture, trouver une copine... Mais ce n'est pas en continuant comme ça que tu y arriveras. Fais toi aider, y a des éducateurs et des assistantes sociales qui sont là pour cela. Pour l'instant, tes dégâts ne sont que matériels, mais j'ai peur qu'un jour, tu ailles plus loin. Ce serait dommage. Tu as les cartes en main pour changer ton destin."

A quoi sert ce blog?

Bon anniversaire maman! Hier, nous avons fêté dignement ce grand événement familial au resto. Peut-être vous demandez-vous ce que ce message strictement personnel vient faire sur ce blog. Et cela renvoie à une question presque métaphysique: à quoi sert ce blog? Certains petits péteux qui se prennent pour de grands philosophes, parce qu'ils ont fréquenté l'ESJ, vous répondront de façon péremptoire: "à rien". Mais ils continuent d'y venir. Pour y trouver quoi? On y trouve tout (et souvent n'importe quoi). C'est ma ligne de conduite: je ne m'interdis rien (non, je ne suis pas un soixante-huitard) et je parle de tout ce qui me chante, m'enchante et me désenchante. L'environnement, le basket, la musique, la politique et ma petite vie de Terrien. Parfois du sérieux, mais jamais sans se prendre au sérieux (pour reprendre la devise des programmateurs des Vieilles Charrues, que je respecte même s'ils sont fans de Johnny). Allumer le feu aux esprits qui èrent sur ce site et pousser ma propre réflexion sur le monde et l'humanité (ou parfois aussi sur Le Monde et L'Humanité). Cela fait pratiquement un an que je blogue. D'ailleurs, cet anniversaire-là aussi mériterait d'être fêté. Je lance donc une idée (à la con, mais c'est la spécialité de ce blog). Tout comme il y a des soirée "meet the bloggers", je voudrais faire une petit bouffe "meet the readers" le lundi 29 mai. Au choix, on pourrait se voir dans un resto ou chez moi (si on n'est pas nombreux). Si je suis seul, je boirai du champagne pour fêter cet événement dignement (même si ma dignité en prendrait peut-être un coup). Si vous êtes intéressés par ce concept, écrivez-moi sur mon adresse plou23@caramail.com avec votre numéro de téléphone.
J'ai récemment pris un compteur de stats pour voir qui fréquente ce blog et combien vous êtes. Je n'ai pas envie pour autant de céder aux diktats de l'audimat. D'ailleurs, je m'en fous royalement, puisque je n'ai pas de pubs (vade retro, Google Adsense). Bref, je ne changerai rien pour gonfler mes stats. Pour le meilleur et pour le rire. Si vous n'êtes pas content, plaignez-vous auprès de ma daronne, c'est de sa faute si j'en suis là (et si je suis là). Bon anniversaire maman!

Sunday, May 14, 2006

23, v'là la liste!

TF1 est vraiment pitoyable... Pour foutre un tunnel de pubs avant l'annonce de la liste des 23, ils sont très forts. En revanche, quand Domenech fait défiler des spots avec sa composition, ils ne sont pas fichus de correctement les filmer, laissant planer le suspense un peu plus longtemps.
A part ça, je vais faire mes commentaires personnels, comme 60 millions de Français aujourd'hui. Y a de bonnes nouvelles (Ribéry en attaque, Chimbonda en défense) et des choix qui me semblent mauvais (Barthez gardien n°1, Pirès coupé). Mais bon, je ne vais pas faire mon journaliste de L'Equipe condescendant, et je vais attendre sagement la fin de la Coupe du monde. Seule la vérité du terrain dira si Raymond avait raison ou non.

Pââââââris est mââââgique!


"Je reviens de Versailles. Tout est grand, tout est mâââââgnifique!" Le propos est de Mâââââdâââââme de Sévigné. C'est une belle conclusion à la visite audioguidée du chââââââteau de Versâââââilles, et une bonne introduction pour ce post. Je me suis en effet baladé avec mes parents et mon frère aîné Pilip dans les appartements du roi, de la reine et du dauphin (non, le fils du roi ne s'appelait pourtant pas Flipper). Devant le lit où coucha jadis Louis XIV, on a vu le luxe, et on a imaginé la luxure. Dans la galerie des glaces, on s'est dit que c'était beau, mais qu'ils pourraient passer un coup de lave-vitre sur leurs miroirs. Dans le parc, j'ai perdu un demi car mon autre frère a réussi à traverser une fontaine sur un tuyau, défi digne de Fort Boyard qui le conduira au tord-boyaux. Le soir, on a fait sa fête au barbecue et on s'est régalé. Bref, c'était une belle journée. Pardon, une mââââââgnifique journée.

Friday, May 12, 2006

Le premier jour du reste de ma vie

C'est mon dernier jour à l'ESJ, l'Ecole supérieure de journalisme de Lille. Et le premier jour du reste de ma vie (pour reprendre une chanson d'Etienne Daho). Après deux ans passés à apprendre mon métier, je vais quitter cette école sans trop de regrets. Je ne verserai même pas de petite larme. Bien sûr, ça m'embête de quitter mes camarades de promo avec qui j'ai passé beaucoup de belles soirées, mais je vais pouvoir rester en contact avec eux et les revoir de temps à autre. Bien sûr, je vais perdre les avantages afférents à la carte d'étudiant, mais je devrais bientôt recevoir ma carte de journaliste. Quant aux permanents, il y a eu des hauts et des bas, mais je ne garderai globalement pas un souvenir impérissable d'eux (hormis Jérôme et Sandrine de la Bibdoc et Claire, la secrétaire du directeur d'études, qui sont vraiment des gens extraordinaires). Et puis, c'est bien beau d'apprendre un métier, mais c'est pour l'exercer et pour en vivre.
Je suis content de mon dernier travail d'étudiant. Je vous laisse juger du résultat (voir post ci-dessous), mais j'ai en tout cas pris beaucoup de plaisir à le réaliser et à l'écrire. Nous devions faire un documentaire d'environ 14000 signes, sur un thème autour du corps. Notre formateur, très sympa, était Emmanuel Poncet, un journaliste du service culture de Libé. Il a en ce moment un procès au cul intenté par le ministre de la Justice, à la suite d'une tribune où il comparait la défense adoptée par le juge Burgaud au nazi Eichmann lors de son procès. Il prenait pourtant soin de dire que les actions des deux hommes n'avaient rien à voir, mais ces précautions n'ont pas suffi à Pascal Clément. La liberté de la presse a visiblement ses limites. C'était pourtant dans la rubrique Rebonds de Libé, destinée à susciter des débats. Il a réussi son coup. Un peu trop sans doute. Bonne chance pour le procès!

Basketteur manqué

"Quel grand garçon!" Mémé n'en revient pas. Ah les jeunes, ils ont tous la tête en l'air de nos jours. 1m92, c'est beaucoup pour le commun des mortels. Mais si peu pour un basketteur. J'aurais voulu être un géant, pour pouvoir faire mon numéro sur les terrains NBA, ou au moins en Championnat de France. C'est raté, je ne serai jamais All-Star. Au mieux, je couvrirai les grands matchs comme simple journaliste. Je vivrai basket par procuration. Il m'a fallu quinze ans de pratique pour accepter cette terrible réalité. À six ans, j'étais pourtant un poussin prometteur.
Petit, je suivais les conseils du maître en la matière. Michael Jordan himself. Le plus grand par le talent, pas par la taille. 6 pieds, 6 pouces, soit 1m98, mais une élégance, une adresse et un palmarès inégalés. On pourrait faire un inventaire à la Prévert de ses titres de gloire accumulés avec son université de North Carolina, son équipe des Chicago Bulls et ses sélections en équipe nationale américaine. Dans une vidéo Come fly with me, il expliquait qu'aucun Jordan n'avait dépassé les 1m80 depuis longtemps. "Dieu a pensé: "Michael mourra s'il doit travailler, mieux vaut en faire un athlète."" Il ajoutait qu'il voulait faire 2m10 et que son père l'avait retrouvé pendu à une barre en train de s'étirer pour essayer de grandir, mais que ça n'avait pas marché. J'ai donc fait confiance à Dame Nature, mais elle n'a pas été aussi généreuse avec moi.
Pourtant, c'était le bon moment pour mesurer 2m15. Longtemps, le basket français a souffert de l'absence de big men. C'était avant la révolution Frédéric Weis. 2m18 qui ont porté le basket français vers le haut. "Sans lui, je pense qu'on n'aurait pas eu la médaille d'argent aux JO de Sydney", m'explique l'entraîneur de l'époque, Jean-Pierre de Vincenzi. "Meneur-intérieur, c'est la colonne vertébrale de l'équipe. Pivot, c'est un poste d'expérience qui demande de la maturation." Pour être efficace dans la raquette et dos au panier, pour bien se coordonner et gagner en vitesse malgré la grande taille, il faut des milliers d'heures d'entraînement. "Un intérieur a plus de chances de manger que de boire", rigole Lucien Legrand, le directeur du Centre fédéral, la filière basket de l'INSEP. Effectivement, une image reste collée aux baskets de Fred Weis. Celle de Vince Carter, le virevoltant ailier de la Dream Team américaine survolant ses 2m18 pour aller claquer un smash surpuissant. C'était pendant la finale olympique, devant des centaines de millions de téléspectateurs. Cruelle image. L'apport de Weis avait été décisif pour conduire les Bleus jusque là.
Le coach JPDV donne ses consignes à ses joueurs, notamment Fred Weis (le numéro 15), lors des JO de Sydney. Avec une médaille d'argent à la clé.
Fred Weis est un pur produit de l'INSEP (Institut National du Sport et de l'Education Physique). Il a intégré cette école à 15 ans, alors qu'il mesurait déjà 2m11. Cette Mecque du sport français est un coin de verdure, logé au cœur du Bois de Vincennes. J'y suis allé en pèlerinage. Ce ne sont pas mes talents de basketteur qui m'y auront conduit, mais une vulgaire accréditation presse. Souvent décriée pour ses infrastructures soi-disant déclinantes, l'INSEP accueille les meilleurs espoirs français dans toutes les disciplines, hormis le foot. En basket, les plus grands noms actuels y ont fait leurs gammes. Tony Parker, Boris Diaw et Johan Petro se sont éclatés au Centre fédéral avant d'intégrer la prestigieuse NBA, la Ligue américaine dans laquelle joue le gratin de la balle orange. La NBA, mon rêve de gosse. C'est dur de grandir.
Un maillot et des posters de Tony Parker sont accrochés au mur de la salle de l'INSEP: "C'est un modèle pour tous les joueurs ici", s'enthousiasme Lucien Legrand en faisant chanter son accent du Lot-et-Garonne. "C'est un garçon qui travaille énormément et qui n'a peur de rien. Lors de l'entretien à 15 ans pour intégrer l'INSEP, il disait déjà qu'il serait le meilleur joueur européen. Il a été capable de tenir ses engagements." Champion d'Europe junior avec la France en 2000, double champion NBA avec les Spurs de San Antonio, médaillé de bronze à l'Euro avec les Bleus en 2005... N'en jetez plus ! Tout cela à 23 ans. Tony Parker a mon âge, mais la comparaison s'arrête là. Il joue en NBA, moi en Promotion Départementale du comité départemental du Nord. Il gagne 11 millions de dollars par saison, sans compter les extras publicitaires, je plafonne à 500 euros par mois. Il a son émission en prime-time sur RMC, je m'apprête au mieux à faire les flashs d'info la nuit. Il sort avec Eva Longoria, la magnifique actrice de Desperate Housewives, je suis désespérément seul. Il a été classé parmi les cinquante plus beaux mâles de la planète par un magazine américain, je suis un journaliste inclassable, voire sans classe.
Autres modèles pour ces graines de champions, Joakim Noah, "fils de" qui a su se faire un prénom en remportant le championnat universitaire américain en mars avec les Florida Gators, et le soleil Boris Diaw qui fait les beaux jours des Phœnix Suns et de l'équipe de France. "Bobo est hors-norme. Comme son modèle Magic Johnson, il est capable de jouer à tous les postes", se réjouit Jean-Pierre de Vincenzi. Fils d'une ancienne basketteuse, Boris Diaw, comme Joakim Noah, est une nouvelle preuve que le talent est souvent génétique.
Ils sont des dizaines à rêver d'une insolente réussite à la Tipi ou à la Bobo. Inconnus aux yeux du grand public, les basketteurs actuellement au Centre fédéral sont probablement les éléments clé de l'Equipe de France de demain. Alexis Ajinca fait partie de ces espoirs prometteurs qui rêvent de NBA. 2m13 à 18 ans. Ce Stéphanois ne pouvait pas passer inaperçu devant les recruteurs. Il est entré à l'INSEP depuis trois ans. Un rythme digne des douze travaux d'Hercule, avec un régime draconien en sus. Trois heures quotidiennes de courses, dribbles, passes, tirs, musculation et autres exercices destinés à en faire un grand basketteur, et pas seulement un basketteur grand. Et cinq heures de cours par jour, Alexis prépare un BEP électrotechnique. "J'ai commencé le basket à 11 ans car je voulais prendre de la détente. Je suis content d'être grand, c'est une chance pour le basket. Au quotidien, il y a des avantages et des inconvénients. C'est plus facile d'attraper les produits en hauteur dans les supermarchés, mais c'est embêtant de devoir se baisser à chaque fois." Qui a dit que les sportifs étaient aussi mauvais en interview que bons sur un terrain? Plein de finesse et d'humour, Alexis me démontre le contraire.
Jessica, Ana-Maria et Diandra étudient également à l'INSEP. Car oui, cela mérite d'être su: les filles aussi savent jouer au basket. Et plutôt bien même. "Historiquement, sport et femmes n'ont pas toujours fait bon ménage, les deux ayant eu quelquefois et respectivement des difficultés à s'accepter." Ce n'est pas moi qui le dit, mais le ministre des Sports Jean-François Lamour. C'est chose faite aujourd'hui. L'histoire d'amour entre les filles et la balle orange continue. Si le basket est loin derrière le foot en terme de licenciés chez les garçons, c'est le premier sport collectif féminin en France avec 175000 pratiquantes.
Jessica Periago (18 ans, 1m92), Ana-Maria Cata-Chitiga (17 ans, 1m95) et Diandra Tchatchouang (15 ans, 1m88) comptent bien profiter de leur grande taille pour faire de leur sport préféré leur profession, même si le basket féminin professionnel n'est pas très développé en France. Elles rêvent d'équipe de France, de Ligue féminine et de WNBA. Jessica se souvient de ses débuts: "J'ai commencé à 7 ans. C'est ma mère qui m'a motivée." Même chose pour Ana-Maria, fille d'une internationale roumaine: "Je faisais de la gym, mais j'étais trop grande. Ma mère m'a mis au basket quand j'avais 9 ans, et par la suite j'ai aimé." Contrairement à Jordan, Ana-Maria avait toutes les chances d'être grande: "Mon père fait 2m et ma mère 1m85. Ce n'était pas possible qu'ils fassent une naine!" Avec onze points et cinq rebonds de moyenne en Nationale 1, la deuxième division en France, Ana-Maria a déjà tout d'une grande: "Mais la taille ne fait pas tout. Il faut aussi être réactive. Si t'es grand et mou, c'est impossible de percer." Ana-Maria fait fantasmer son coach François Gomez: "Elle est seulement en première année, mais c'est une joueuse en devenir." Diandra, elle, s'est mise au basket à 8 ans "pour faire comme [ses] cousins et parce qu'[elle] était grande". Un atout pour un enfant, une tare pour une jeune fille: "Au début, c'était marrant d'être la plus grande dans la classe. Les profs étaient gentils avec nous. C'est au collège que c'est devenu plus difficile." Les trois espoirs ont souffert de regards déplacés et de petites réflexions aussi bêtes que méchantes ("grande girafe", "asperge", "grande bringue"). "Les gens ne sont pas tolérants", philosophe Jessica du haut de ses 18 ans. "Il suffit d'être trop grand, trop petit ou trop gros pour être tout de suite catalogué." Pourtant, Jessica assure que tout va bien sur le plan sentimental. À l'INSEP, entre grands et entre sportifs, on se comprend et on s'apprécie.
En dehors du traditionnel "Il fait beau là-haut?" (presque drôle la première fois, mais le comique de répétition a ses limites), une éternelle question revient tout le temps: "Tu mesures combien?" De quoi penser à se faire tatouer sa taille sur le front! "Quand tu vas en ville et que les gens te regardent, tu as envie de te faire toute petite, mais tu ne peux pas. Mais on finit par s'habituer aux regards, ce sont les petites réflexions qui sont le plus dur à avaler", me confie Ana-Maria. Autre problème pour des adolescentes: "C'est chiant pour les habits", se plaint Jessica. "Du coup, on vérifie s'il y a de grands ourlets, puis on les défaits."
Si l'INSEP compte autant de grands basketteurs dans ses rangs, ce n'est pas un hasard, mais une volonté fédérale. La direction technique nationale, avec Jean-Pierre de Vincenzi a lancé l'opération très grands gabarits en 2001. Sa mission: détecter de grandes pousses qui seront capables de prendre le relais de Fred Weis. En-dessous de 2m08, s'abstenir. Je peux laisser mes baskets au placard. Cette opération a pour but de pallier le traditionnel déficit en taille des Français. "Les grands sont rares dans la population française", explique Lucien Legrand. "Les grandes tailles sont plus fréquentes dans les pays de l'Est, comme l'ex-Yougoslavie, les Pays Baltes, la Russie. Dans ces équipes, il y a deux ou trois joueurs de plus de 2m10. Notre but n'est pas de sortir un prodige tous les ans, mais un tous les deux ou trois ans, ce serait bien." D'où l'utilité de rechercher, cibler et former quelques grands joueurs prometteurs. "Il faut une pédagogie spéciale avec les grands", précise Lucien Legrand. "Il ne faut pas brûler les étapes. Leur formation demande plus de temps que pour les autres joueurs. Ils sont souvent moins coordonnés, un peu malhabiles et donc moins utilisés. En plus, ils sont souvent montrés du doigt par les autres qui pensent que, comme ils sont grands, ils doivent forcément être bons. Si je n'avais pas forcé Johan Petro à se lever à 6h30 du matin, si je ne lui avais pas foutu des coups de pied au cul, il n'en serait pas où il est aujourd'hui", ajoute-t-il. Petro joue maintenant en NBA aux Seattle Sonics. Cette saison, il a marqué 5,2 points et capté 4,4 rebonds en moyenne. Cela valait bien quelques coups de pied au cul.
La France rattrape son retard à toute vitesse. Thomas Berjoan, journaliste à Basket News, le rappelait récemment: "C'était il y a un an. Avant le tournoi de Limoges en septembre 2005, la raquette française laisse perplexe [...] Au poste 4, pas un joueur au-dessus du double-mètre. Face aux armadas européennes, le doute s'installe. La suite du film, on la connaît... Désormais, cela semble être de la préhistoire." La suite de l'histoire, c'est le retour de Fred Weis en équipe de France, la médaille de bronze décrochée à l'Euro. Les Bleus préparent actuellement les championnats du monde de Tokyo qui auront lieu fin août. Avec peut-être un happy end à la clé, une belle victoire face à la Dream Team américaine. Tous les rêves sont permis. Avec Fred Weis (28 ans, 2m18) et Johan Petro (20 ans, 2m13), la France ne manque pas de taille. Avec Joakim Noah (20 ans, 2m07) et Alexis Ajinca (18 ans, 2m11), elle peut voir loin. Plus haut, plus vite, plus fort. La devise olympique à la mode tricolore.
Si la grande taille est donc un atout prépondérant au basket, cette règle souffre d'exceptions réjouissantes. Mugsy Bogues (1m59) a ainsi écumé les parquets de la NBA pendant des années. Spud Webb (1m68) a lui aussi joué dans la grande ligue, il a même remporté le prestigieux concours de smash du All-Star-Game. Rien ne sert d'être très grand, il faut sauter à point. Marc-Antoine Pellin (18 ans, 1m70) marche dans leurs baskets. Formé à l'INSEP, ce meneur de 1m69 fait également figure d'exception. Il joue à Roanne, en Pro A, la première division en France. Sa taille fait débat, preuve qu'il est difficile pour un lutin de se débattre dans un monde de géants. « Il est annoncé à 1m69, mais il doit être plus proche des 1m63 », confie Lucien Legrand, son
ancien entraîneur à l'INSEP. "Quand on l'a pris, c'était un pari. C'est le joueur le plus petit qui soit passé par l'INSEP. Mais il compensait cette petite taille par d'énormes qualités de vitesse et de défense. C'est un voleur de ballons exceptionnel." Il y a quelque chose de jouissif à voir le lutin Pellin piquer la balle aux mastodontes adverses qui font deux fois sa carrure, remonter le terrain tel une étoile filante, s'élever grâcieusement dans les airs et déposer tranquillement le ballon dans le panier. Un ballet aérien, l'air de rien.
Ces contre-exemples ne sont pas légions. Le basket reste avant tout l'affaire des grands de ce monde. Dont je ne fais pas partie malgré mes 1m92. Non, mémé, je ne suis pas un grand garçon. Demande à Fred Weis ce qu'il en pense.