Braconnier, nouveau laboureur en chef
Une interview d'Emmanuel Braconnier, nouveau directeur des Vieilles Charrues, parue dans Nord-Eclair ce dimanche.
Âge: 38 ans. Profession depuis deux mois: directeur du plus grand festival de rock de France, les Vieilles Charrues à Carhaix, qui prend fin aujourd’hui. Emmanuel Braconnier a aussi passé quatre ans comme directeur de l’Aéronef, la salle de concert lilloise.

Comment vivez-vous vos premières Vieilles Charrues en tant que directeur du festival?
C’est une très grosse impression et satisfaction en même temps. Une grosse impression parce qu’il y a toute une partie immergée de l’iceberg que je ne connaissais pas : les infrastructures, la logistique, l’organisationnel... C’est absolument unique. Il n’y a pas de marge en terme de temps : toutes les pièces doivent s’emboîter les unes aux autres.
Quelles sont vos missions en tant que directeur pendant les quatre jours de festival?
Elles sont quadruples. Je dois veiller à ce qu’il n’y ait pas de problème, régler les problèmes de l’instant, mettre de l’huile dans les rouages. Je dois aussi faire un travail auprès des équipes, que ce soit les bénévoles, les techniciens ou encore l’administratif. Troisièmement, je dois être l’écho du festival auprès des partenaires, mécènes et médias. Enfin, je dois veiller au grain pour que les conditions d’accueil du public soient optimales. Par exemple, on limite la capacité d’accueil à 55000 entrées payantes. Ce matin (samedi, ndlr), on en était à 52000 alors on a décidé d’arrêter certains points de location.
Quel bilan dressez-vous de ces premières journées?
C’est un succès sur tous les plans: la fréquentation (le record de 2006, 200000 entrées en quatre jours, va probablement être réédité, ndlr), la qualité scénique, la ferveur populaire déclenchée notamment par Motorhead le premier jour et ZZ Top vendredi, et la sécurité puisqu’il n’y a eu aucun pépin majeur. Enfin, le temps est idéal: pas de pluie et une température clémente.
Quels moments avez-vous le plus appréciés?
Vendredi, il y a eu deux moments fameux: les deux rappels de ZZ Top et la prestation de Calvin Harris pour clore la soirée. Même Christophe Maé a super bien fonctionné. Avec ce tiercé, on a une belle image des Vieilles Charrues: trois styles complètement différents qui attirent des publics très divers, et une grande ferveur populaire.
Depuis quand êtes-vous un laboureur émérite? Quels sont vos meilleurs souvenirs?
Je venais en tant que festivalier depuis six ans. J’ai aussi été juré au tremplin musical des Jeunes Charrues. C’est difficile de sortir un souvenir du chapeau. C’est comme de demander si tu préfères ton père ou ta mère. Les concerts de Muse en 2004 et ZZ Top cette année ont vraiment été énormissimes!
Quel budget annuel gérez-vous? Pouvez-vous le comparer au budget de l’Aéronef?
C’est incomparable. Ici, le budget annuel est de 7,8 millions d’euros. Quand on a des excédents, ils sont réinvestis dans l’économie locale sous la forme d’équipements structurants, comme la salle de spectacles Glenmor, le château de Kérampuil à côté du site du festival, ou encore le lycée Diwan (un lycée bilingue français et breton qui se trouve à Carhaix, ndlr).
Avez-vous un petit message pour vos anciens collègues de l’Aéronef?
Il y a aussi une vraie ferveur populaire autour de l’Aéronef. La salle a retrouvé sa place au coeur des Lillois. Il ne faut jamais oublier que le public, c’est le fondement de toute salle de spectacle comme de tout festival.
Y a-t-il des artistes présents lors de cette 17e édition que vous leur recommanderiez?
Calvin Harris, Gogol Bordello et Maïon et Wenn, qui avaient gagné le templin des Jeunes Charrues l’année dernière et sont donc revenus cette année.
Âge: 38 ans. Profession depuis deux mois: directeur du plus grand festival de rock de France, les Vieilles Charrues à Carhaix, qui prend fin aujourd’hui. Emmanuel Braconnier a aussi passé quatre ans comme directeur de l’Aéronef, la salle de concert lilloise.
Comment vivez-vous vos premières Vieilles Charrues en tant que directeur du festival?
C’est une très grosse impression et satisfaction en même temps. Une grosse impression parce qu’il y a toute une partie immergée de l’iceberg que je ne connaissais pas : les infrastructures, la logistique, l’organisationnel... C’est absolument unique. Il n’y a pas de marge en terme de temps : toutes les pièces doivent s’emboîter les unes aux autres.
Quelles sont vos missions en tant que directeur pendant les quatre jours de festival?
Elles sont quadruples. Je dois veiller à ce qu’il n’y ait pas de problème, régler les problèmes de l’instant, mettre de l’huile dans les rouages. Je dois aussi faire un travail auprès des équipes, que ce soit les bénévoles, les techniciens ou encore l’administratif. Troisièmement, je dois être l’écho du festival auprès des partenaires, mécènes et médias. Enfin, je dois veiller au grain pour que les conditions d’accueil du public soient optimales. Par exemple, on limite la capacité d’accueil à 55000 entrées payantes. Ce matin (samedi, ndlr), on en était à 52000 alors on a décidé d’arrêter certains points de location.
C’est un succès sur tous les plans: la fréquentation (le record de 2006, 200000 entrées en quatre jours, va probablement être réédité, ndlr), la qualité scénique, la ferveur populaire déclenchée notamment par Motorhead le premier jour et ZZ Top vendredi, et la sécurité puisqu’il n’y a eu aucun pépin majeur. Enfin, le temps est idéal: pas de pluie et une température clémente.
Quels moments avez-vous le plus appréciés?
Vendredi, il y a eu deux moments fameux: les deux rappels de ZZ Top et la prestation de Calvin Harris pour clore la soirée. Même Christophe Maé a super bien fonctionné. Avec ce tiercé, on a une belle image des Vieilles Charrues: trois styles complètement différents qui attirent des publics très divers, et une grande ferveur populaire.
Depuis quand êtes-vous un laboureur émérite? Quels sont vos meilleurs souvenirs?
Je venais en tant que festivalier depuis six ans. J’ai aussi été juré au tremplin musical des Jeunes Charrues. C’est difficile de sortir un souvenir du chapeau. C’est comme de demander si tu préfères ton père ou ta mère. Les concerts de Muse en 2004 et ZZ Top cette année ont vraiment été énormissimes!
Quel budget annuel gérez-vous? Pouvez-vous le comparer au budget de l’Aéronef?
C’est incomparable. Ici, le budget annuel est de 7,8 millions d’euros. Quand on a des excédents, ils sont réinvestis dans l’économie locale sous la forme d’équipements structurants, comme la salle de spectacles Glenmor, le château de Kérampuil à côté du site du festival, ou encore le lycée Diwan (un lycée bilingue français et breton qui se trouve à Carhaix, ndlr).
Avez-vous un petit message pour vos anciens collègues de l’Aéronef?
Il y a aussi une vraie ferveur populaire autour de l’Aéronef. La salle a retrouvé sa place au coeur des Lillois. Il ne faut jamais oublier que le public, c’est le fondement de toute salle de spectacle comme de tout festival.
Y a-t-il des artistes présents lors de cette 17e édition que vous leur recommanderiez?
Calvin Harris, Gogol Bordello et Maïon et Wenn, qui avaient gagné le templin des Jeunes Charrues l’année dernière et sont donc revenus cette année.
1 Comments:
At 5:58 PM,
John said…
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