L'ours sort de sa caverne
Mon frère, qui m'a affublé de l'élégant sobriquet de "l'ours des cavernes", sera content de lire ces lignes. Voici deux semaines, je publiais cette photo exclusive de la chèvre qui me rendait ours... Hier, le titre de une de Libé était "L'ours qui rend chèvre". Mon ex(-journal) parlait bien entendu de Palouma et Franska, les deux belles femelles slovènes lâchées dans la nature. Deux grandes ourses qui ont déchaînées les passions. Face à face, Nelly Olin, qui se dit ministre de l'Ecologie, et des habitants de la région, qui se disent écolos. Je les renvoierais dos à dos, les êtres les plus intelligents dans cette histoire sont sans conteste les ours.
A la ministre: votre cause est juste, mais les termes employés sont irrespectueux. Traîter les habitants d'ânes n'est pas correct de la part d'un haut responsable politique.
Aux habitants qui gueulent: l'ours avait fait des Pyrénées son habitat naturel. Sans l'homme, il y serait encore. C'est la moindre des choses que d'essayer d'effacer l'empreinte néfaste de l'homme sur la nature lorsque c'est possible.
A ceux qui mettent des bouts de verre dans la nature en espérant blesser les ours: c'est totalement dégueulasse, j'espère que vous serez jugés et condamnés pour cela.
A ceux qui perdent des moutons ou des chèvres tués par les ours: Je sais que vous êtes attachés à vos bêtes et que c'est une perte difficile à encaisser. Mais ne ramenez pas l'argument financier sur le tapis: que ce soit par l'Etat ou par votre assureur, je suis sûr que vous êtes indemnisés pour ces pertes. On ne fait malheureusement pas d'omelettes sans casser des oeufs.
A la ministre: votre cause est juste, mais les termes employés sont irrespectueux. Traîter les habitants d'ânes n'est pas correct de la part d'un haut responsable politique.
Aux habitants qui gueulent: l'ours avait fait des Pyrénées son habitat naturel. Sans l'homme, il y serait encore. C'est la moindre des choses que d'essayer d'effacer l'empreinte néfaste de l'homme sur la nature lorsque c'est possible.
A ceux qui mettent des bouts de verre dans la nature en espérant blesser les ours: c'est totalement dégueulasse, j'espère que vous serez jugés et condamnés pour cela.
A ceux qui perdent des moutons ou des chèvres tués par les ours: Je sais que vous êtes attachés à vos bêtes et que c'est une perte difficile à encaisser. Mais ne ramenez pas l'argument financier sur le tapis: que ce soit par l'Etat ou par votre assureur, je suis sûr que vous êtes indemnisés pour ces pertes. On ne fait malheureusement pas d'omelettes sans casser des oeufs.
6 Comments:
At 12:07 PM, Kispasse said…
On n'est jamais mieux servi que par soi-même, je me poste donc mes propres coms...
C'est un peu le making-of de ce post. Il a été écrit à la Voix des Sports où je pige presque tous les dimanches soirs sur les pages basket.
Ce soir, je rédigeais notamment le coup d'oeil de la journée de Pro A de vendredi soir. En voici un extrait : "À l’heure où les ours des Pyrénées font débat, Pau a sorti les griffes face au Mans. L’ailier nigérian Jeff Varem gagne l’ours d’or en terminant meilleur marqueur de la rencontre (16 points à 6/7). L’Élan Béarnais n’a plus qu’à bien négocier ses deux dernières rencontres (réception de Paris, déplacement à Reims) pour conserver sa pole et bénéficier de l’avantage du terrain en play-off."
On appelle ça un trouble obsessionnel compulsif.
At 3:43 AM, Anonymous said…
"A ceux qui mettent des bouts de verre dans la nature en espérant blesser les ours: c'est totalement dégueulasse, j'espère que vous serez jugés et condamnés pour cela."
T'as pas ta langue dans ta poche, Laurent.
At 3:46 AM, Anonymous said…
""À l’heure où les ours des Pyrénées font débat, Pau a sorti les griffes face au Mans. L’ailier nigérian Jeff Varem gagne l’ours d’or en terminant meilleur marqueur de la rencontre (16 points à 6/7)."
Abyssal....
At 5:46 AM, Anonymous said…
"On ne fait malheureusement pas d'omelettes sans casser des oeufs."
Encore un poncif, Laurent, tu nous régales.
At 2:07 AM, Kispasse said…
Et encore, z'avez pas lu la suite de mon coup d'oeil. Comme d'hab, je parlais de l'Etendard de Brest, mon club préféré, qui va malheureusement redescendre en Pro B. J'ai écrit: "La cité navale qui va bientôt accueillir le Clémenceau a coulé vendredi à Strasbourg..."
Ca s'appelle "noyer le poisson". C'était juste un petit poncif pour la route.
At 8:18 AM, Anonymous said…
Ca pue la chèvre ici, non ?
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