Six infirmières en route vers l'hiver indien
Elles terminent pour l’instant leur école d’infirmières à Vannes. Mais elles ont déjà la tête ailleurs, en Inde. Elles vont y passer deux mois, du 5 décembre au 6 février. Pour aider des religieuses dans des dispensaires.
Humanitaire : qui recherche le bien de l’humanité, lutte pour le respect de l’être humain. La Vannetaise Cécile Travers et ses cinq amies se retrouvent bien dans cette définition : « On veut faire de l’humanitaire. On ne va pas là-bas uniquement en tant qu’infirmières, on y va avant tout comme bénévoles, pour aider les religieuses. » Les six infirmières vont en effet se rendre dans trois dispensaires tenus par la congrégation des sœurs de Cluny. Elles ne feront pas que dispenser des soins, elles vont aussi mener des actions éducatives.
Pour l’instant, elles collectent des fonds à travers diverses opérations (soirées étudiantes, vente de tee-shirts ou de badges...) afin de financer leur voyage et de ne pas venir les mains vides : « Nous allons amener avec nous du matériel médical comme des stéthoscopes, des tensiomètres ou des compresses, mais aussi des jouets pour les enfants. »
Kathelyne Danaire, Elodie Rouziou, Elodie Gautier, Mélanie Le Goff, Mathilde Colléaux et Cécile Travers ont toutes la vingtaine. Elles sont en dernière année d’école d’infirmières à Vannes. « Quand nous étions en première année, un groupe de dernière année était parti au Togo. » Une idée qui a fait des émules : « Ce projet est né d’une envie commune de développer des relations humaines au-delà de notre pays d’origine, de notre culture et de notre façon de vivre. »
En février, elles ont rencontré sœur Théodore à Paris : « Une rencontre particulièrement riche puisqu’elle nous a amenées à penser notre projet différemment. C’est elle qui nous a fait prendre conscience qu’elles avaient autant besoin de bénévoles motivés que d’infirmières compétentes. »
L’Inde n’est pas un choix anodin. Avec sa société divisée en castes, les jeunes infirmières vont découvrir une organisation totalement différente : « Nous avons conscience que cette civilisation peut se révéler déstabilisante par l’omniprésence de la pauvreté et des écarts culturels. » L’Inde, un pays qu’elles trouvent paradoxal, « à la fois ancré dans ses traditions et aspiré dans la spirale du modernisme et des nouvelles technologies ». Elles aussi vont tenir un site Internet racontant leur expérience.
L’Inde, un pays touché par le tsunami, « un événement qui a renforcé notre choix ». Mais les jeunes filles ne seront pas directement en contact avec les populations sinistrées. Elles seront dans une zone rurale à l’intérieur des terres, au sud-est du pays, dans la région du Tamil Nadu.
Elodie, Mélanie, Cécile et Mathilde : quatre des six infirmières qui vont partir dans des dispensaires au sud-est de l’Inde de décembre à février.
Humanitaire : qui recherche le bien de l’humanité, lutte pour le respect de l’être humain. La Vannetaise Cécile Travers et ses cinq amies se retrouvent bien dans cette définition : « On veut faire de l’humanitaire. On ne va pas là-bas uniquement en tant qu’infirmières, on y va avant tout comme bénévoles, pour aider les religieuses. » Les six infirmières vont en effet se rendre dans trois dispensaires tenus par la congrégation des sœurs de Cluny. Elles ne feront pas que dispenser des soins, elles vont aussi mener des actions éducatives.
Pour l’instant, elles collectent des fonds à travers diverses opérations (soirées étudiantes, vente de tee-shirts ou de badges...) afin de financer leur voyage et de ne pas venir les mains vides : « Nous allons amener avec nous du matériel médical comme des stéthoscopes, des tensiomètres ou des compresses, mais aussi des jouets pour les enfants. »
Kathelyne Danaire, Elodie Rouziou, Elodie Gautier, Mélanie Le Goff, Mathilde Colléaux et Cécile Travers ont toutes la vingtaine. Elles sont en dernière année d’école d’infirmières à Vannes. « Quand nous étions en première année, un groupe de dernière année était parti au Togo. » Une idée qui a fait des émules : « Ce projet est né d’une envie commune de développer des relations humaines au-delà de notre pays d’origine, de notre culture et de notre façon de vivre. »
En février, elles ont rencontré sœur Théodore à Paris : « Une rencontre particulièrement riche puisqu’elle nous a amenées à penser notre projet différemment. C’est elle qui nous a fait prendre conscience qu’elles avaient autant besoin de bénévoles motivés que d’infirmières compétentes. »
L’Inde n’est pas un choix anodin. Avec sa société divisée en castes, les jeunes infirmières vont découvrir une organisation totalement différente : « Nous avons conscience que cette civilisation peut se révéler déstabilisante par l’omniprésence de la pauvreté et des écarts culturels. » L’Inde, un pays qu’elles trouvent paradoxal, « à la fois ancré dans ses traditions et aspiré dans la spirale du modernisme et des nouvelles technologies ». Elles aussi vont tenir un site Internet racontant leur expérience.
L’Inde, un pays touché par le tsunami, « un événement qui a renforcé notre choix ». Mais les jeunes filles ne seront pas directement en contact avec les populations sinistrées. Elles seront dans une zone rurale à l’intérieur des terres, au sud-est du pays, dans la région du Tamil Nadu.
Elodie, Mélanie, Cécile et Mathilde : quatre des six infirmières qui vont partir dans des dispensaires au sud-est de l’Inde de décembre à février.
1 Comments:
At 12:47 PM, Anonymous said…
"Six infirmières en route vers l'hiver indien", ou la reconversion des Spice Girls...
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