La cornemuse peut aussi être kitch
Hier après-midi, le concours de kitchen music a joué le rôle de récréation au festival interceltique de Lorient. Souvent déguisés, douze concurrents se sont disputé le titre. Parmi eux, Ronan Barbot, un jeune Parisien adepte du biniou...Il est tombé dans la marmite de potion celtique quand il était tout petit. Ronan est pourtant né à Athis-Mons, dans l'Essonne, mais sous le signe de l'Interceltique... Car à l'âge de trois semaines, Ronan participait à son premier festival lorientais. Seize ans plus tard, il n'a pas manqué une seule édition. « Mon père jouait de la cornemuse, alors je m'y suis mis à mon tour, explique-t-il. Je joue au bagad Keriz, à Clichy. » Ses amis de lycée tapent dans le ballon ou sont accros aux jeux vidéo. Lui, son dada, c'est le biniou.
La guerre des étoiles du biniou
Hier, il s'était inscrit pour la première fois au concours de kitchen music du Festival interceltique : « Je l'ai fait pour m'amuser. C'est moins rigide que les concours classiques. On peut se lâcher. » Ronan est arrivé sur le podium avec un masque de Dark Vador, en jouant la musique du film Star Wars avec sa cornemuse. Il a également réussi la prouesse de danser une polka en continuant de jouer de son instrument fétiche. Enfin, il s'est allongé sur le dos, genoux pliés, sans s'arrêter de jouer. Souple et efficace. Un tonnerre d'applaudissements est venu saluer la prestation de ce bizut du concours.
« Musicalité, technicité et liberté d'expression »

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