Kispasse

Monday, July 30, 2007

La nuit des étoiles... et des furieux

Après la petite affluence du vendredi (3500 spectateurs environ), celle du samedi (7500) rassérène et rassure quant à l'avenir du Pont du rock. Il faut dire que l'affiche était belle, et la soirée le fut. Ce défilé d'étoiles non filantes avait de quoi émerveiller les yeux et les oreilles.
J'ai eu la mauvaise idée d'arriver en retard et j'ai loupé les Caméléons. Ca m'apprendra. Du coup, ma soirée a commencé sur un air latino avec Jehro. Avec Everything et All I want, il aurait pu concourir pour le titre convoité de tube de l'été. Mais c'est tout son set qui dégage une agréable bouffée de chaleur et donne une irrépressible envie de se dorer la pilule au soleil et de faire trempette.
Changement d'ambiance avec l'Opium du peuple. Les quatre lascars revisitent des standards de la chanson française version punk. Original et amusant de pogotter sur Là-bas, Les Histoires d'amour finissent mal ou encore Le Sud. Seul regret: ils n'ont qu'une grosse demi-heure pour jouer.
Même chose pour Da Sylva qui, juste après, n'a pas le temps de finir son set. Il l'ampute de trois morceaux, dont le magistral Au moment des amours, car les organisateurs lui font signe d'arrêter. Cela ne l'a pas empêché de passer un bon moment, à tel point qu'un festivalier au look d'anthologie l'a fait éclater de rire en plein milieu d'une chanson.
L'ambiance se muscle avec Mass Hystéria. Le chanteur brestois retrouve sa Bretagne telle qu'il l'aime, avec des "furieux" et des "furieuses" qui n'en veulent. On l'avait un peu déçus aux Vieilles Charrues la semaine précédente, ayant beaucoup de mal à décoller nos pompes engluées dans la boue, ce qui ne facilite pas le pogo. Cette fois-ci, rien de tel, et lui de s'extasier: "C'est bien la preuve que ce n'est pas la quantité qui compte!" La quantité de public, non, mais la quantité de boue, un peu quand même. Dans ces conditions, Mass Hystéria déchire tout sur son passage. Respect!
Je termine mon Pont du rock avec Tété, qui restera à vie le premier chanteur dont j'ai couvert un concert en tant que journaliste. C'était au Thy, un bar de Ploërmel, et il n'avait pas encore percé. Moi non plus. Aujourd'hui, il est au sommet. Moi, pas encore. Ca m'a fait bien plaisir de le revoir, avec sa chaude voix et ses belles mélodies. Ca a commencé avec Ma Philosophie et ça a fini avec Madeleine. Entre les deux, on a eu le droit à une vingtaine de "ça va Malestroit? j'entends rien!"
Je termine mon Pont du rock avec Missil, une DJ qui dépote et met dans l'ambiance pour Astropolis, le festival électro qui se tient le week-end prochain à Brest...

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