Les Emilie jolies
Elles auront marqué Carhaix 2007 de leur grâce et de leur douces chansons: Emilie Simon et Emilie Loizeau ont enchanté les spectateurs qui ont bien voulu se laisser embarquer dans leur univers. Pour le reste, l'une mérite un prix orange pour son sens de l'humour, l'autre un prix citron pour ses caprices de diva.
Fleur de saison ("dès les premières lueurs d'octobre...") et Désert ("oh mon amour..."), c'est ce que je connaissais d'Emilie Simon avant de la voir aux Vieilles Charrues. En conférence de presse, j'ai constaté qu'elle était très belle et pas bête du tout. Accessoirement, j'ai aussi appris que c'est elle qui avait fait la musique de La marche de l'empereur, mais ça, on s'en fout.
En lisant Le Télégramme du lendemain en revanche, j'ai été déçu. On y expliquait que la miss avait demandé, en vain, à voir toutes les photos qui avaient été prises d'elle pendant son concert afin de sélectionner celle qui passerait dans les journaux. Ou comment passer pour une grosse conne capricieuse en étant sûr de ne rien obtenir du tout?
Bref, me voilà déçu par la première Emilie Jolie. La deuxième allait vite me faire oublier tout ça.
Drôle sur scène, à l'aise au micro, au piano et même à la flûte à bec, ce drôle d'oiseau a chanté grâcieusement et a joué avec finesse avec le public et avec les journalistes de France Inter: "Allez-y, criez plus fort... Comme ça, ils vont croire que je suis une star!" Le public craque pour elle, surtout ce festivalier qui, juste à côté de moi, se vide une bouteille d'eau sur la tête quand elle joue Shower.
Ses musiciens aussi sont à la hauteur et le caméraman s'en donne à coeur joie pour faire des gros plans de la mort qui tue, quitte à montrer un bout de son intimité...
Souriante pendant la conférence de presse quand elle parle de sa récente tournée en Inde avec Anaïs et Mademoiselle K, elle devient plus grave quand elle s'inquiète de la politique du gouvernement actuel, craignant qu'il ne profite de l'été pour passer en force des lois dangereuses. Elle affirme pourtant que ce n'est pas son rôle à elle de s'engager dans ses chansons: "D'autres le font mieux que moi." Joey Starr et Tryo apprécieront!
Fleur de saison ("dès les premières lueurs d'octobre...") et Désert ("oh mon amour..."), c'est ce que je connaissais d'Emilie Simon avant de la voir aux Vieilles Charrues. En conférence de presse, j'ai constaté qu'elle était très belle et pas bête du tout. Accessoirement, j'ai aussi appris que c'est elle qui avait fait la musique de La marche de l'empereur, mais ça, on s'en fout.
En lisant Le Télégramme du lendemain en revanche, j'ai été déçu. On y expliquait que la miss avait demandé, en vain, à voir toutes les photos qui avaient été prises d'elle pendant son concert afin de sélectionner celle qui passerait dans les journaux. Ou comment passer pour une grosse conne capricieuse en étant sûr de ne rien obtenir du tout?
Bref, me voilà déçu par la première Emilie Jolie. La deuxième allait vite me faire oublier tout ça.
Drôle sur scène, à l'aise au micro, au piano et même à la flûte à bec, ce drôle d'oiseau a chanté grâcieusement et a joué avec finesse avec le public et avec les journalistes de France Inter: "Allez-y, criez plus fort... Comme ça, ils vont croire que je suis une star!" Le public craque pour elle, surtout ce festivalier qui, juste à côté de moi, se vide une bouteille d'eau sur la tête quand elle joue Shower.
Ses musiciens aussi sont à la hauteur et le caméraman s'en donne à coeur joie pour faire des gros plans de la mort qui tue, quitte à montrer un bout de son intimité...
Souriante pendant la conférence de presse quand elle parle de sa récente tournée en Inde avec Anaïs et Mademoiselle K, elle devient plus grave quand elle s'inquiète de la politique du gouvernement actuel, craignant qu'il ne profite de l'été pour passer en force des lois dangereuses. Elle affirme pourtant que ce n'est pas son rôle à elle de s'engager dans ses chansons: "D'autres le font mieux que moi." Joey Starr et Tryo apprécieront!
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