Des stars peuvent en cacher d'autres
Y a du lourd, au programme de la soirée de samedi de Bobital! Marilyn Manson et Placebo, excusez du peu! Mais la loi du plus fort n'est pas toujours la meilleure, nous l'allons montrer tout à l'heure.
Je sèche Ziggy Marley et Sniper, c'est toujours un crève-coeur de ne pas tout faire, mais le corps a ses limites.
Bref, je débute en douceur avec l'ami Da Silva. Manuel de son prénom, et c'est vrai qu'il manie bien la guitare. C'est presque le local de l'étape puisqu'il a vécu à Dinan. Renseignements pris auprès d'Anthony, son petit frère qui vend les tee-shirts, il habite maintenant à Rennes.
Après le fils de Ségo, je poursuis ma série "famille de" en discutant avec lui. Je pourrai toujours postuler pour Sagas ou Fréquenstars si ça tourne mal pour moi à La Voix du Nord et au Télégramme. Revenons à nos moutons et au grand frère Emmanuel. Je vous conseille vraiment son dernier album, De beaux jours à venir, sorti en avril. C'est le single L'averse qui passe sur les ondes pour l'instant, mais ma préférée à moi, c'est Au moment des amours. Il l'a jouée sur scène en avant-dernière position, un vrai régal. Une belle mise en bouche.
C'est Julien Clerc qui prend le relais avec sa préférence à lui et tous ses autres tubes. Je l'apprécie de loin, l'ayant déjà vu aux Vieilles Charrues. Femmes, il vous aime toujours autant. Clerc obscur? Parfois mélancolique, tantôt joyeux. Un bonheur simple. Comme un samedi à Bobital.
Sans transition futile (car ce n'est pas exactement le même registre), Status Quo prend possession de la grande scène avec ses énormes baffles. Les groupies de Tokio Hotel peuvent remballer leur matériel, place aux hardos. Du bon boogie-rock à l'ancienne, à faire remuer des soixante-huitards encore engourdis par la victoire de Sarkozy.
Kalffa vient ensuite pousser la chansonnette, une gentille mélodie baptisée hymne officiel du festival en raison de ses paroles assez subversives: "BO-BI-TAL, l'ambiance est festival..." Puis, c'est l'heure de Pleymo, un grand moment de mes Terre-Neuvas, passé en compagnie intermittente (dur dur de pas se perdre avec les mouvements de foule) de mon mini-me (allusion à Austin Powers), Pierre, futur grand journaliste dont je vous conseille évidemment le blog. Si vous voulez une analyse approfondie de leur set sur le plan musical, adressez-vous plutôt à lui. Moi, j'étais suffisamment occupé à faire des slams et à danser comme un dératé. Jusqu'à la chute, probable hommage involontaire au prologue du Tour des dopés. Bref, sur un slam mal contrôlé, je me suis écrasé comme une crêpe, la tête la première. Même pas mal. C'est à travers le regard des autres que j'ai compris que je ne m'étais pas loupé. BO-BI-TAL, l'ambiance est infernale!
Bref, voilà le résultat... Mon nouveau surnom: Poké-man! Pas le temps d'aller au poste de secours, les concerts s'enchaînent à toute vitesse. A quelques milliers de kilomètres de là, Eva Longoria est probablement en train d'enfiler sa robe de mariée.
Voilà Brian! La bande à Molko, troisième... Après leurs deux passages aux VC (Vieilles Charrues), ils poursuivent leur découverte de la Bretagne profonde en faisant escale à Bobital. C'est sympa, ça sonne bien, mais ça manque un peu de peps après Pleymo. Limite mou du genou par moments. Mais le premier final avant le rappel gomme cette impression. Bitter end, une fin pas du tout amère.
DJ Zebra ou Merzhin? Dilemme. Je choisis la solution de facilité (scène la plus proche) et opte pour le premier que je connais moins bien. Là aussi, c'est bien cool. Avec sa machine, il mélange deux chansons et le résultat détonne et étonne. Et ses références musicales ne sont pas pour me déplaire: Tostaky de Noir Des', Killing in the name de Rage...
Le show Marilyn Manson peut maintenant commencer. La star se fait attendre. Il se fera entendre. Non, non, il n'a pas changé. Il n'est pas encore venu, le temps de l'album de la maturité. Heureusement pour lui, car cela signera sans doute sa fin. La provoc', un vrai fond de commerce. Le micro-couteau, passe encore si ça l'amuse. Mais est-il obligé de se toucher le zizi sur scène? Vendrait-il autant de CD s'il ne le faisait pas? Le plaisir est-il dans la fait de se masturber ou dans la provocation de le faire devant 50000 personnes? Il ferait presque philosopher, Marilyn.
Son guitariste n'est pas en reste. Mais ils ont beau se démener, ce n'est définitivement pas ma tasse de thé. L'ordre de Satan, dont il est révérend, ça ne me fait que moyennement rêver. Serais plutôt du genre à siffloter "on ira tous au paradis, même moi".
Je reste jusqu'au bout et je ne le regreterrai pas. Che Sudaka est le dernier groupe de la soirée. Une découverte pour moi. Que dis-je, une révélation! Un set explosif à souhait. Zebda et Ska P sont séparés? Vive Che Sudaka! Ces gars-là font de la dynamite, ils explosent dans tous les sens sur scène. Après ça, pas facile de dormir.
Je sèche Ziggy Marley et Sniper, c'est toujours un crève-coeur de ne pas tout faire, mais le corps a ses limites.
Bref, je débute en douceur avec l'ami Da Silva. Manuel de son prénom, et c'est vrai qu'il manie bien la guitare. C'est presque le local de l'étape puisqu'il a vécu à Dinan. Renseignements pris auprès d'Anthony, son petit frère qui vend les tee-shirts, il habite maintenant à Rennes.
Après le fils de Ségo, je poursuis ma série "famille de" en discutant avec lui. Je pourrai toujours postuler pour Sagas ou Fréquenstars si ça tourne mal pour moi à La Voix du Nord et au Télégramme. Revenons à nos moutons et au grand frère Emmanuel. Je vous conseille vraiment son dernier album, De beaux jours à venir, sorti en avril. C'est le single L'averse qui passe sur les ondes pour l'instant, mais ma préférée à moi, c'est Au moment des amours. Il l'a jouée sur scène en avant-dernière position, un vrai régal. Une belle mise en bouche.
C'est Julien Clerc qui prend le relais avec sa préférence à lui et tous ses autres tubes. Je l'apprécie de loin, l'ayant déjà vu aux Vieilles Charrues. Femmes, il vous aime toujours autant. Clerc obscur? Parfois mélancolique, tantôt joyeux. Un bonheur simple. Comme un samedi à Bobital.
Sans transition futile (car ce n'est pas exactement le même registre), Status Quo prend possession de la grande scène avec ses énormes baffles. Les groupies de Tokio Hotel peuvent remballer leur matériel, place aux hardos. Du bon boogie-rock à l'ancienne, à faire remuer des soixante-huitards encore engourdis par la victoire de Sarkozy.
Kalffa vient ensuite pousser la chansonnette, une gentille mélodie baptisée hymne officiel du festival en raison de ses paroles assez subversives: "BO-BI-TAL, l'ambiance est festival..." Puis, c'est l'heure de Pleymo, un grand moment de mes Terre-Neuvas, passé en compagnie intermittente (dur dur de pas se perdre avec les mouvements de foule) de mon mini-me (allusion à Austin Powers), Pierre, futur grand journaliste dont je vous conseille évidemment le blog. Si vous voulez une analyse approfondie de leur set sur le plan musical, adressez-vous plutôt à lui. Moi, j'étais suffisamment occupé à faire des slams et à danser comme un dératé. Jusqu'à la chute, probable hommage involontaire au prologue du Tour des dopés. Bref, sur un slam mal contrôlé, je me suis écrasé comme une crêpe, la tête la première. Même pas mal. C'est à travers le regard des autres que j'ai compris que je ne m'étais pas loupé. BO-BI-TAL, l'ambiance est infernale!
Bref, voilà le résultat... Mon nouveau surnom: Poké-man! Pas le temps d'aller au poste de secours, les concerts s'enchaînent à toute vitesse. A quelques milliers de kilomètres de là, Eva Longoria est probablement en train d'enfiler sa robe de mariée.
Voilà Brian! La bande à Molko, troisième... Après leurs deux passages aux VC (Vieilles Charrues), ils poursuivent leur découverte de la Bretagne profonde en faisant escale à Bobital. C'est sympa, ça sonne bien, mais ça manque un peu de peps après Pleymo. Limite mou du genou par moments. Mais le premier final avant le rappel gomme cette impression. Bitter end, une fin pas du tout amère.
DJ Zebra ou Merzhin? Dilemme. Je choisis la solution de facilité (scène la plus proche) et opte pour le premier que je connais moins bien. Là aussi, c'est bien cool. Avec sa machine, il mélange deux chansons et le résultat détonne et étonne. Et ses références musicales ne sont pas pour me déplaire: Tostaky de Noir Des', Killing in the name de Rage...
Le show Marilyn Manson peut maintenant commencer. La star se fait attendre. Il se fera entendre. Non, non, il n'a pas changé. Il n'est pas encore venu, le temps de l'album de la maturité. Heureusement pour lui, car cela signera sans doute sa fin. La provoc', un vrai fond de commerce. Le micro-couteau, passe encore si ça l'amuse. Mais est-il obligé de se toucher le zizi sur scène? Vendrait-il autant de CD s'il ne le faisait pas? Le plaisir est-il dans la fait de se masturber ou dans la provocation de le faire devant 50000 personnes? Il ferait presque philosopher, Marilyn.
Son guitariste n'est pas en reste. Mais ils ont beau se démener, ce n'est définitivement pas ma tasse de thé. L'ordre de Satan, dont il est révérend, ça ne me fait que moyennement rêver. Serais plutôt du genre à siffloter "on ira tous au paradis, même moi".
Je reste jusqu'au bout et je ne le regreterrai pas. Che Sudaka est le dernier groupe de la soirée. Une découverte pour moi. Que dis-je, une révélation! Un set explosif à souhait. Zebda et Ska P sont séparés? Vive Che Sudaka! Ces gars-là font de la dynamite, ils explosent dans tous les sens sur scène. Après ça, pas facile de dormir.
2 Comments:
At 2:00 PM, Anonymous said…
Tu la revends combien sur e-bay ta carte de presse?
Je rêve de diner avec le monsieur à la crête...
angelina (la soeur de nico, l'iongé en hydraulique fan de crémaillères)
At 11:35 AM, Anonymous said…
c'est cool comme boulot journaliste :) mais au moins je suis d'accord avec toi che sudaka c'est la tuerie du samedi !!!
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