"Prêtre? C'était devenu une évidence"
À 36 ans, Ronan G va être ordonné prêtre, demain à 16h, à l'église Saint-Louis de Lorient. Né à Rennes, Ronan a grandi à Lorient. Rencontre.
Comment avez-vous décidé de devenir prêtre?
J'ai ça dans la tête depuis que j'ai six ans. Mais il fallait d'abord faire des études, alors je suis allé en fac de biologie. Je suis devenu prof remplaçant, puis j'ai pris en charge des aumôneries dans des collèges et lycées à Vannes. En 2000, lors d'un séjour à Thésée, j'ai décidé de franchir le pas. C'est une décision que j'ai mûrie pendant 30 ans, c'était devenu une évidence. Je suis entré au séminaire de Rennes l'année suivante.
Qu'y avez-vous appris?
Pendant six ans, nous avons reçu une formation théologique, pendant laquelle nous avons étudié Dieu, la Bible, la morale et la philosophie. « Nous avons aussi eu une formation spirituelle pour approfondir notre relation à Dieu et une formation pastorale. J'ai notamment animé un groupe d'écoute à la prison des femmes de Rennes, c'était très fort. Enfin, nous avons une formation humaine pour trouver l'équilibre, avec des sessions sur l'affectivité.
Renoncer au mariage, n'est-ce pas trop dur?
On le fait pour trois raisons : le célibat assure une disponibilité, cela montre que le Christ peut remplir une vie et ça donne du sens au célibat non désiré que vivent certaines personnes en leur montrant qu'on peut être heureux sans être marié. Au départ, c'est un renoncement qui n'est peut-être pas naturel, mais on ne peut pas tout faire dans la vie. Et puis, on n'est pas tout seul et isolé.
Quelles fonctions remplit le prêtre aujourd'hui?
C'est un homme rempli d'espérance en la vie et en Dieu, un homme de communion et de fraternité, et un homme des sacrements.
L'Église ne devrait-elle pas évoluer avec la société?
Moi, j'ai une profonde affection pour l'Église. Elle annonce un message pour la plus grande humanisation possible. Elle peut être en décalage avec ce que les gens pensent aujourd'hui, son rôle est de montrer le meilleur chemin.
Par exemple, comment abordiez-vous la question de la sexualité avec les jeunes à l'aumônerie?
Pour moi, le point important, c'est de se demander : est-ce que ces relations sexuelles, ça te grandit en tant qu'homme ou bien ça t'avilit ? Est-ce que tu mets en avant l'amour et le respect de l'autre ou bien toi-même ? Le tout étant de porter ce message de manière amicale et non dirigiste. Le problème, c'est qu'on parle trop des méthodes préconisées par l'Église et pas assez du sens derrière.
Comment avez-vous décidé de devenir prêtre?
J'ai ça dans la tête depuis que j'ai six ans. Mais il fallait d'abord faire des études, alors je suis allé en fac de biologie. Je suis devenu prof remplaçant, puis j'ai pris en charge des aumôneries dans des collèges et lycées à Vannes. En 2000, lors d'un séjour à Thésée, j'ai décidé de franchir le pas. C'est une décision que j'ai mûrie pendant 30 ans, c'était devenu une évidence. Je suis entré au séminaire de Rennes l'année suivante.
Qu'y avez-vous appris?
Pendant six ans, nous avons reçu une formation théologique, pendant laquelle nous avons étudié Dieu, la Bible, la morale et la philosophie. « Nous avons aussi eu une formation spirituelle pour approfondir notre relation à Dieu et une formation pastorale. J'ai notamment animé un groupe d'écoute à la prison des femmes de Rennes, c'était très fort. Enfin, nous avons une formation humaine pour trouver l'équilibre, avec des sessions sur l'affectivité.
Renoncer au mariage, n'est-ce pas trop dur?
On le fait pour trois raisons : le célibat assure une disponibilité, cela montre que le Christ peut remplir une vie et ça donne du sens au célibat non désiré que vivent certaines personnes en leur montrant qu'on peut être heureux sans être marié. Au départ, c'est un renoncement qui n'est peut-être pas naturel, mais on ne peut pas tout faire dans la vie. Et puis, on n'est pas tout seul et isolé.
Quelles fonctions remplit le prêtre aujourd'hui?
C'est un homme rempli d'espérance en la vie et en Dieu, un homme de communion et de fraternité, et un homme des sacrements.
L'Église ne devrait-elle pas évoluer avec la société?
Moi, j'ai une profonde affection pour l'Église. Elle annonce un message pour la plus grande humanisation possible. Elle peut être en décalage avec ce que les gens pensent aujourd'hui, son rôle est de montrer le meilleur chemin.
Par exemple, comment abordiez-vous la question de la sexualité avec les jeunes à l'aumônerie?
Pour moi, le point important, c'est de se demander : est-ce que ces relations sexuelles, ça te grandit en tant qu'homme ou bien ça t'avilit ? Est-ce que tu mets en avant l'amour et le respect de l'autre ou bien toi-même ? Le tout étant de porter ce message de manière amicale et non dirigiste. Le problème, c'est qu'on parle trop des méthodes préconisées par l'Église et pas assez du sens derrière.
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