Laurent de Lorient
Après trois ans dans le Nord, me revoici donc en Bretagne pour l'été. De prime abord, Lorient ne semble pas la destination la plus sexy. C'est vrai que la plus grosse ville du 56 manque de cachet. Bombardée pendant la guerre, elle a été reconstruite à la va-vite. Vite fait mal fait. Après Dunkerque (encore un port, encore une ville de gauche!), je ne devrais donc pas me sentir dépaysé. Sauf que la richesse d'une ville n'est pas toujours architecturale, mais humaine. Et les Lorientais que j'ai rencontrés au cours de cette première semaine sont tous sympas, que ce soit mes collègues ou les personnes avec qui j'ai discuté au cours de mes reportages.
C'est comme pour mon hébergement. Je suis dans un FJT (foyer des jeunes travailleurs) qui ne paie vraiment pas de mine. Une grande tour qui n'attend qu'une chose: sa démolition est programmée pour 2009. Pourtant, ça me plaît bien. Zéro corvée: ni cuisine, ni vaisselle, ni ménage (sauf dans notre toute petite chambre). Vu que je suis au neuvième étage et qu'un mec s'est tué en lavant ses vitres il y a quelque temps, je ne vais pas abuser du coup de chiffon.
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