Charlélie night
On n'a pas tous les jours 20 ans. Charlélie Couture a soufflé, samedi soir, les 20 bougies d'anniversaire des Arcs, la salle de Quéven à vocation culturelle. Un bon concert, une belle fête.
Lunettes noires et pantacourt pour entrer sur scène. C'est tout Charlélie Couture: un brin frimeur, toujours décontracté. Son ego n'a parfois pas d'égal, mais c'est aussi une grande gueule qui refuse de policer ses mots pour entrer dans le système et qui tutoie tout le monde. Un plaisir de l'interviewer, un bonheur de l'écouter sur scène. Tantôt sérieux quand il dénonce dans une chanson la société de plus en plus paranoïaque, bâtie sur la peur, tantôt drôle quand il fait une description croquignolette des vacances, n'oubliant aucun détail depuis le bide à l'air et les tatanes jusqu'aux merguez en promotion. Le public rit.
On aimerait parfois que ce soit plus interactif. Comme sur Le fauteuil en cuir, où il fait répéter "Wow" et "Rrrrrh" aux 1200 spectateurs présents. Applaudissements nourris : le public est joueur. Juste après, Charlélie redevient sérieux pour interpréter J'suis miné, une chanson de son dernier album (New Yorcoeur): "C'est un morceau que j'ai écrit parce que j'avais rencontré un gamin qui avait un pied en moins, il avait sauté sur une mine antipersonnelle." Et de dénoncer les "100 millions de mines antipersonnelles: toutes les 20 minutes, une bombe explose. Ça sert à rien, ça sert seulement à faire du mal à quelqu'un." Applaudissements: le public est d'accord.
Politique encore : Charlélie chante aussi contre les préjugés et les généralisations. Pendant le rappel, il interprète sa Marseillaise revisitée. L'après-midi à la Fnac, il avait expliqué la raison de cette chanson: "L'enfoiré qui écrirait ça aujourd'hui serait un lepéniste de première. Oser dire que l'étranger qui vient, c'est pour égorger tes fils et tes compagnes et qu'il faut abreuver nos sillons avec son sang impur... et mettre ça dans les compétitions sportives qui sont censées montrer la paix entre les peuples, il faut le faire ! C'est un chant paranoïaque."
Il termine la soirée avec son célèbre "Comme un avion sans aile": "Cette chanson, elle a changé ma vie. Quand je l'ai écrite, je n'imaginais pas qu'elle me conduirait ici, au vingtième anniversaire des Arcs". Le public rigole. Toutes les générations sont sous le charme. "C'était superbe pour les gens qui aiment le blues", explique Guy, Quévenois de 56 ans. Mattéo, un Larmorien de 9 ans plus branché rap que rock, a lui aussi passé une belle soirée pour son premier concert: "C'est plus la musique de papa, mais c'était bien quand même!" À la descente de scène, Charlélie dédicace son affiche. "On s'est régalés", confie-t-il. Nous aussi.
Lunettes noires et pantacourt pour entrer sur scène. C'est tout Charlélie Couture: un brin frimeur, toujours décontracté. Son ego n'a parfois pas d'égal, mais c'est aussi une grande gueule qui refuse de policer ses mots pour entrer dans le système et qui tutoie tout le monde. Un plaisir de l'interviewer, un bonheur de l'écouter sur scène. Tantôt sérieux quand il dénonce dans une chanson la société de plus en plus paranoïaque, bâtie sur la peur, tantôt drôle quand il fait une description croquignolette des vacances, n'oubliant aucun détail depuis le bide à l'air et les tatanes jusqu'aux merguez en promotion. Le public rit.
On aimerait parfois que ce soit plus interactif. Comme sur Le fauteuil en cuir, où il fait répéter "Wow" et "Rrrrrh" aux 1200 spectateurs présents. Applaudissements nourris : le public est joueur. Juste après, Charlélie redevient sérieux pour interpréter J'suis miné, une chanson de son dernier album (New Yorcoeur): "C'est un morceau que j'ai écrit parce que j'avais rencontré un gamin qui avait un pied en moins, il avait sauté sur une mine antipersonnelle." Et de dénoncer les "100 millions de mines antipersonnelles: toutes les 20 minutes, une bombe explose. Ça sert à rien, ça sert seulement à faire du mal à quelqu'un." Applaudissements: le public est d'accord.
Politique encore : Charlélie chante aussi contre les préjugés et les généralisations. Pendant le rappel, il interprète sa Marseillaise revisitée. L'après-midi à la Fnac, il avait expliqué la raison de cette chanson: "L'enfoiré qui écrirait ça aujourd'hui serait un lepéniste de première. Oser dire que l'étranger qui vient, c'est pour égorger tes fils et tes compagnes et qu'il faut abreuver nos sillons avec son sang impur... et mettre ça dans les compétitions sportives qui sont censées montrer la paix entre les peuples, il faut le faire ! C'est un chant paranoïaque."
Il termine la soirée avec son célèbre "Comme un avion sans aile": "Cette chanson, elle a changé ma vie. Quand je l'ai écrite, je n'imaginais pas qu'elle me conduirait ici, au vingtième anniversaire des Arcs". Le public rigole. Toutes les générations sont sous le charme. "C'était superbe pour les gens qui aiment le blues", explique Guy, Quévenois de 56 ans. Mattéo, un Larmorien de 9 ans plus branché rap que rock, a lui aussi passé une belle soirée pour son premier concert: "C'est plus la musique de papa, mais c'était bien quand même!" À la descente de scène, Charlélie dédicace son affiche. "On s'est régalés", confie-t-il. Nous aussi.
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