Le jour où je me suis transformé en Marianne James
Vendredi soir, tremplin du festival de Rocklang. En tant que journaliste du Télégramme, j'ai été invité à faire partie du jury chargé de départager les quatre groupes en présence. Vis ma vie de Marianne James. Récit.
On était cinq jurés. Deux professionnels travaillant au Manège, une salle lorientaise branchée sur les musiques actuelles. Deux festivaliers qui s'étaient inscrits via le site internet de Rocklang et avaient été tirés au sort. Et moi, représentant de la presse. Sur scène, quatre groupes avaient été sélectionnés parmi 96 qui avaient envoyé une maquette. Les organisateurs ont parfaitement rempli leur mission: les quatre groupes présents étaient vraiment sympas à écouter.
Ce sont d'abord les huit Rennais de la Bavarde qui ont ouvert la soirée. Malgré la faible affluence due à l'horaire, ils ont assuré. Des cuivres qui donnent une touche de ska, des textes drôles et bien écrits, un violoncelle et parfois un accordéon qui donnent une teinte particulière à ce cocktail explosif. Que du bonheur! La barre est haute pour les autres groupes.
Les Nantais de Hell Nino prennent le relais. On change complètement de registre avec des sons électroniques mariés à de la guitare électronique. Ca se laisse bien écouter, même si je trouve qu'ils ont, contrairement au premier groupe, tendance à tripper sur leur musique sans jouer avec le public.
Puis, c'est l'heure de Calysto, un autre groupe rennais. On croirait entendre du Sinsé, à un détail près: le chanteur gâche un peu le plaisir procuré par des cuivres hauts de gamme.
Last but not least, le reggae briochin de RER cartonne sur la petite scène du site de Lanveur. Le public est enfin là, chaud comme la braise, et le show est à la hauteur.
L'heure de se retirer et de choisir le vainqueur est venue pour nous. Sans surprise, les deux du Manège votent Hell Nino. J'hésite un peu entre la Bavarde et RER, j'opte pour les premiers. Un des deux festivaliers fait le même choix. L'autre n'a eu d'oreilles que pour RER, elle doit pourtant trancher entre Hell Nino et la Bavarde. Sans conviction aucune, elle finit par lâcher le nom de Hell Nino. Le groupe que je préférais a perdu, un des deux que j'aimais le moins a gagné. Je reste donc un loser électoral. Je vais peut-être finir par voter Sarko la prochaine fois, pour être sûr qu'il perde.
On était cinq jurés. Deux professionnels travaillant au Manège, une salle lorientaise branchée sur les musiques actuelles. Deux festivaliers qui s'étaient inscrits via le site internet de Rocklang et avaient été tirés au sort. Et moi, représentant de la presse. Sur scène, quatre groupes avaient été sélectionnés parmi 96 qui avaient envoyé une maquette. Les organisateurs ont parfaitement rempli leur mission: les quatre groupes présents étaient vraiment sympas à écouter.
Ce sont d'abord les huit Rennais de la Bavarde qui ont ouvert la soirée. Malgré la faible affluence due à l'horaire, ils ont assuré. Des cuivres qui donnent une touche de ska, des textes drôles et bien écrits, un violoncelle et parfois un accordéon qui donnent une teinte particulière à ce cocktail explosif. Que du bonheur! La barre est haute pour les autres groupes.
Les Nantais de Hell Nino prennent le relais. On change complètement de registre avec des sons électroniques mariés à de la guitare électronique. Ca se laisse bien écouter, même si je trouve qu'ils ont, contrairement au premier groupe, tendance à tripper sur leur musique sans jouer avec le public.
Puis, c'est l'heure de Calysto, un autre groupe rennais. On croirait entendre du Sinsé, à un détail près: le chanteur gâche un peu le plaisir procuré par des cuivres hauts de gamme.
Last but not least, le reggae briochin de RER cartonne sur la petite scène du site de Lanveur. Le public est enfin là, chaud comme la braise, et le show est à la hauteur.
L'heure de se retirer et de choisir le vainqueur est venue pour nous. Sans surprise, les deux du Manège votent Hell Nino. J'hésite un peu entre la Bavarde et RER, j'opte pour les premiers. Un des deux festivaliers fait le même choix. L'autre n'a eu d'oreilles que pour RER, elle doit pourtant trancher entre Hell Nino et la Bavarde. Sans conviction aucune, elle finit par lâcher le nom de Hell Nino. Le groupe que je préférais a perdu, un des deux que j'aimais le moins a gagné. Je reste donc un loser électoral. Je vais peut-être finir par voter Sarko la prochaine fois, pour être sûr qu'il perde.
1 Comments:
At 4:26 AM, Unknown said…
T'en fait pas, looser des élections, on finit par s'en remettre... même si c'est vrai "La Bavarde" méritait vraiment de gagner.
C'était un coucou de Manu Katché qui a passé une soirée sympa avec Mariannes James (que je croyais avec moins de poil) ^^
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