Charrueur forever
Joyeux anniversaire, mes Vieilles Charrues! Anniversaire? C'était pourtant la seizième édition... Oui, mais pour moi, il s'agissait de mon dixième séjour en terres carhaisiennes. Je suis devenu un vieux des Vieilles.
C'est un week-end à marquer d'une croix sur le calendrier. Je préviens mes amis: interdit de se marier pendant les Vieilles Charrues! Trois jours de fête, de rencontres, de musique, de découvertes... Les plus veinards en auront même eu quatre cette année. J'ai dû sécher le jeudi, boulot oblige. Dommage! Charme Aznavour (comme a titré le Télégramme) a enchanté jeunes et moins jeunes. En une du Télégramme jeudi (désolé de ne citer que ce journal, mais nos titres sont tellement meilleurs que ceux d'Ouest): Carhaix remet le son! Hommage à Philippe Katerine, qui a foutu le feu le soir-même. Les Rita et Sanseverino complétaient cette belle affiche.
Je me suis donc "contenté" des trois jours, comme d'hab, pas de rab. Comme l'année dernière, j'avais accès à l'espace-presse. Cela m'a permis, pêle-mêle, d'assister à quelques conférences de presse, d'avoir accès à des toilettes propres, de dire à Christian Troadec (maire de Carhaix et fondateur du festival, photo ci-dessus) tout le bien que je pensais de lui, de foutre le boxon au bar VIP avec de sympathiques bénévoles venus de Poitiers (après avoir gueulé "Et je coupe le son... et je remets le son" pendant dix minutes, on s'est fait jeter quand l'un d'entre nous a commencé à taper un peu trop fort sur une table) et de faire l'after réservé aux bénévoles. J'y ai notamment rencontré Maïon et Wenn, les jeunes Morlaisiens vainqueurs du tremplin des Jeunes Charrues. Malgré leur nouveau statut (!), ils ont accepté de faire ces deux photos déjantées. Merci les gars!
Cette année, je me suis rendu à Carhaix pour la première fois en train. Bien m'en a pris! C'est économique (la SNCF fait une opération spéciale, avec aller-retour de n'importe quelle ville de Bretagne pour 10 euros), écologique (les ours polaires peuvent roupiller tranquille) et pratique (on atterrit à la magnifique gare de Carhaix, redécorée pour l'occasion). Et puis, ça évite de retrouver sa voiture en fourrière, ce qui m'était arrivé une année.
Je vais déroger à la sacro-sainte habitude du compte-rendu chronologique. Je vais rendre un hommage tout particulier à nous, formidable public des Vieilles Charrues, à travers une galerie de photos. Quant aux artistes, ils se contenteront d'une autre galerie légendée, avec simplement trois zooms sur mes moments forts. En effet, côté prog, ce cru 2007 n'était pas à la hauteur des précédents. Sans compter les défections de dernière minute (Scissor sisters, Kaiser Chiefs, Sinead O'Connor malade, Klaxons dont l'un des chanteurs s'est fracturé le pied lors de leur concert de la veille). Au final, le premier festival rock de France n'a attiré "que" 170000 spectateurs sur 4 jours, contre 200000 en 2006. La boue, résultat d'averses intermittentes, n'a pas non plus aidé. Mais bon, on ne ressort jamais très propre d'un festival. Alors, un peu plus de boue ou un peu moins, ça vaut quand même le coup de se mouiller. Bref, ce n'était pas une édition de merde aux VC, loin s'en faut, mais elle n'a pas non plus été entousiasmante côté scène. Côté public, c'était toujours aussi festif que d'habitude. Et rien que pour ça, je resterai un charrueur forever.
C'est un week-end à marquer d'une croix sur le calendrier. Je préviens mes amis: interdit de se marier pendant les Vieilles Charrues! Trois jours de fête, de rencontres, de musique, de découvertes... Les plus veinards en auront même eu quatre cette année. J'ai dû sécher le jeudi, boulot oblige. Dommage! Charme Aznavour (comme a titré le Télégramme) a enchanté jeunes et moins jeunes. En une du Télégramme jeudi (désolé de ne citer que ce journal, mais nos titres sont tellement meilleurs que ceux d'Ouest): Carhaix remet le son! Hommage à Philippe Katerine, qui a foutu le feu le soir-même. Les Rita et Sanseverino complétaient cette belle affiche.
Je me suis donc "contenté" des trois jours, comme d'hab, pas de rab. Comme l'année dernière, j'avais accès à l'espace-presse. Cela m'a permis, pêle-mêle, d'assister à quelques conférences de presse, d'avoir accès à des toilettes propres, de dire à Christian Troadec (maire de Carhaix et fondateur du festival, photo ci-dessus) tout le bien que je pensais de lui, de foutre le boxon au bar VIP avec de sympathiques bénévoles venus de Poitiers (après avoir gueulé "Et je coupe le son... et je remets le son" pendant dix minutes, on s'est fait jeter quand l'un d'entre nous a commencé à taper un peu trop fort sur une table) et de faire l'after réservé aux bénévoles. J'y ai notamment rencontré Maïon et Wenn, les jeunes Morlaisiens vainqueurs du tremplin des Jeunes Charrues. Malgré leur nouveau statut (!), ils ont accepté de faire ces deux photos déjantées. Merci les gars!
Cette année, je me suis rendu à Carhaix pour la première fois en train. Bien m'en a pris! C'est économique (la SNCF fait une opération spéciale, avec aller-retour de n'importe quelle ville de Bretagne pour 10 euros), écologique (les ours polaires peuvent roupiller tranquille) et pratique (on atterrit à la magnifique gare de Carhaix, redécorée pour l'occasion). Et puis, ça évite de retrouver sa voiture en fourrière, ce qui m'était arrivé une année.
Je vais déroger à la sacro-sainte habitude du compte-rendu chronologique. Je vais rendre un hommage tout particulier à nous, formidable public des Vieilles Charrues, à travers une galerie de photos. Quant aux artistes, ils se contenteront d'une autre galerie légendée, avec simplement trois zooms sur mes moments forts. En effet, côté prog, ce cru 2007 n'était pas à la hauteur des précédents. Sans compter les défections de dernière minute (Scissor sisters, Kaiser Chiefs, Sinead O'Connor malade, Klaxons dont l'un des chanteurs s'est fracturé le pied lors de leur concert de la veille). Au final, le premier festival rock de France n'a attiré "que" 170000 spectateurs sur 4 jours, contre 200000 en 2006. La boue, résultat d'averses intermittentes, n'a pas non plus aidé. Mais bon, on ne ressort jamais très propre d'un festival. Alors, un peu plus de boue ou un peu moins, ça vaut quand même le coup de se mouiller. Bref, ce n'était pas une édition de merde aux VC, loin s'en faut, mais elle n'a pas non plus été entousiasmante côté scène. Côté public, c'était toujours aussi festif que d'habitude. Et rien que pour ça, je resterai un charrueur forever.
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