Kispasse

Tuesday, August 08, 2006

Manaudou nage dans le bonheur, les Bleus rament et je coule à Lens

Un post 100% sports... Eh oui, j'ai fait mon grand retour sur lavoixdessports.com! Le week-end était riche en joutes aquatiques et autres reprises footballistiques.
Commençons par le foot. J'ai couvert le match Lens-Troyes en direct pour lavoixdessports.com. C'est la première fois que je voyais un match des Sang et Or à Bollaert. Malgré la petite affiche, il y avait de l'ambiance dans les tribunes. Lens est vraiment, à mon avis, le meilleur public de France. Je n'ai quand même pas pu m'empêcher de critiquer un brin certains supporters qui avaient amené deux banderoles: "Le LOSC à Bollaert: Joyeux anniversaire le Racing" et "LO$C-LEN$ $OLIDARITE MON CUL". Petit rappel des épisodes précédents: le LOSC, l'équipe de Lille, n'a pas de stade conforme pour jouer la Ligue des Champions. Du coup, ils vont squatter le stade voisin de Lens, l'éternel rival, ce qui ne plaît pas à tous les Lensois. Ces derniers fêtent cette année le centenaire de leur club, ils ont même eu une méga-teuf avec M'Pokora, c'est vous dire! Gervais Martel, le président de Lens, a dit que ce n'était pas pour l'argent qu'il avait accepté de louer son stade, mais pour dépanner Lille et faire plaisir aux élus qui le lui avaient demandé. Bref, devant ces banderoles et les chants insultants des Lensois, je me suis fendu dans mon direct d'un petit "le prix de l'élégance 2006 pour les Tigers" (ce sont les supporters de Lens qui avaient sorti ces banderoles). Ma tête va bientôt être mise à prix dans tout le 6-2.
Plongeons maintenant dans les bassins de Budapest. J'ai écrit pour la Voix des Sports les articles qui faisaient le bilan des Championnats d'Europe, notamment celui sur Manaudou. Je voulais l'intituler "Super Manaudou returns", mais comme c'était "un peu compliqué à comprendre", c'est devenu: "Super Manaudou bat son propre record du monde". Voici quelques extraits :

Superhéroïne de ces Championnats d’Europe, véritable locomotive pour toute l’équipe de France, Laure Manaudou a empoché sept médailles comme les sept merveilles du monde...
Totalement impuissantes devant tant d’aisance, ses adversaires n’ont pas encore trouvé la kryptonite qui pourrait faire flancher la nageuse. Cette apparente facilité est cependant le fruit d’un énorme travail réalisé sous les ordres de son entraîneur à la piscine de Melun, Philippe Lucas. 15 kilomètres avalés chaque jour, une heure de musculation, des sacrifices quotidiens ont été nécessaires pour en arriver là.
Philippe Lucas, l’homme qui a su déceler la pépite Laure. Quand il l’a rencontrée alors qu’elle n’avait pas encore soufflé ses 15 bougies, Manaudou était une spécialiste du dos. C’est Lucas qui l’a transformée en Superwoman du crawl...
Où s’arrêtera-t-elle ? Laure Manaudou n’a pas de limites. Une fois n’est pas coutume, chaque épisode de cette saga est meilleur que le précédent. Vivement les prochains ! Super Manaudou sera de retour dans les bassins pour les Championnats du Monde de Melbourne en mars prochain et pour les JO de Pékin en 2008.


Vous remarquerez que, grâce au concours L'Equipe, je suis devenu le spécialiste "Manaudou" de La Voix des Sports! Tant mieux, c'est malheureusement peut-être plus porteur que le basket. C'est aussi moi qui ai écrit l'article sur la préparation de l'équipe de France au Mondial de basket. Le voici en intégralité, afin de contribuer, à mon humble niveau, à la médiatisation de ce sport.

Flo PietrusSérie noire pour les Bleus
Le rêve bleu de Claude Bergeaud va-t-il virer au cauchemar? Après avoir enchaîné six victoires lors de leur premiers matchs de préparation, les équipiers de Boris Diaw ont perdu leurs trois dernières rencontres face à de grosses cylindrées européennes. Rien d’alarmant, mais tout de même inquiétant à deux semaines du début du Mondial nippon (19 août - 3 septembre).
Après la Suisse en apéritif, le Sénégal, une Lituanie diminuée et la Chine étaient passées à la moulinette bleue lors du tournoi de Strasbourg. Sur leur lancée, les Français accrochaient les Italiens et les Croates à leur tableau de chasse. Pourtant, hormis sur ce dernier match, ils peinaient à trouver leurs intérieurs, ce qui fit dire à Claude Bergeaud: «Il faudrait peut-être qu’on prenne une bonne “branlée” pour qu’on réalise vraiment!»
Depuis, rien ne va plus. Les Bleus ont d’abord calé sur la Grèce en finale du tournoi d’Athènes (70-56), comme en demi-finale de l’Euro 2005. «C’est formidable, estimait le sélectionneur mercredi soir. Il fallait ce genre de match pour savoir comment on peut réagir. On ne le saura pas dans l’euphorie.» Problème, les Bleus ont de nouveau cédé à Berlin face aux Italiens (79-65) puis aux Turcs samedi (76-89). A chaque fois, ils ont connu de gros passages à vide, défensifs notamment, au cours des 3e et 4e quarts.
La bonne nouvelle de cette préparation, c’est la forme de Tony Parker (16,1 pts de moyenne pour le meneur). Les intérieurs aussi ont élevé leur niveau de jeu… à l’exception de Cyril Julian l’un des trois rescapés, avec Foirest et Weis, des Jeux de Sydney.
En dedans depuis le début de la préparation, l’intérieur nancéien a du mal à digérer l’échec en finale du championnat contre Le Mans. La hiérarchie s’en trouve du coup chamboulée. Bergeaud a en effet annoncé hier que Ronny Turiaf serait la première rotation au poste 5 derrière Fred Weis. Julian se retrouve du coup en concurrence avec Johan Petro.
La blessure de Weis (mollet), vendredi, a encore changé la donne. Pas trop inquiet, en attendant des examens complémentaires, le sélectionneur a toutefois préféré conserver quatre pivots sous la main jusqu’à l’ultime limite, après le dernier tournoi de préparation en Chine (12-15 août).
Mamoutou Diarra en a fait les frais. Hier matin, l’ailier de Chalon a quitté la sélection à la surprise générale. Ils ne sont désormais plus que 13 pour 12 places. Son éviction signifie aussi que, sur les postes extérieurs, la liste est close: Bokolo et Gomis iront donc tous deux au Japon. Reste un intérieur à enlever...