Patchwork du jour
La pensée du jour (idée reprise à Ouest-France et à La Voix du Nord nouvelle formule, faut bien me préparer à bosser pour la presse quotidienne régionale): "C’est pas parce qu’on est flic qu’on devient con, c’est parce qu’on est con qu’on devient flic" (Coluche). Une deuxième pour la route: "Il vaut mieux voter pour un couillon comme moi, que pour quelqu'un qui vous prend pour un couillon" (Coluche, avant la présidentielle 81)
La phrase du jour: "Je ne souhaite pas occuper de hautes responsabilités politiques en France" (Laurent Guenneugues). Ben oui, Alain Juppé a écrit ça sur son blog et il a fait le 20 heures hier soir, alors j’essaie moi aussi. On verra bien si Pujadas lit ce blog. A défaut de bosser pour la presse nationale, on parlera de moi.
L’histoire du jour: ça se passe dans le Nord-Pas de Calais. Y a un mec qui s’est battu toute sa vie pour qu’on inscrive le nom de son copain tué au combat sur le monument aux morts de sa commune. Un oubli réparé qui a fait le 20 heures de PPDA hier soir. Le gars avait les larmes aux yeux, le téléspectateur aussi.
Le Guenneugueskispasse du jour: hier, j’ai vu George W Bush et je lui ai dit "tu es à l’Amérique ce que Ahmadinejab est à l’Iran, un chef d’Etat élu plus ou moins démocratiquement qui fait chier le monde entier et qui rentrera dans l’histoire comme le pire président que ton pays ait connu et qui l’aura mené à la catastrophe". Bon, je déconne, je n’ai pas vu Bush, mais je lui aurais bien dit ça.
L'extrait du jour: "La mesure du progrès économique par les seuls indicateurs du PIB et du PIB par tête a été critiquée sévèrement, à juste titre. Parce qu'il y avait des coûts qu'elle ne décomptait pas, des apports essentiels qu'elle préférait ignorer, enfin parce qu'elle était muette sur la répartition injuste de la richesse produite. Au titre des coûts, il a été suggéré de déduire des performances de croissance économique les dégâts ou les nuisances multiples engendrés par le processus de production lui-même. L'engorgement et les accidents de la route, les pollutions de l'air ou de l'eau provoquées par l'industrie, les transports et certaines consommations, la destruction des forêts, les accidents ou le stress provoqués par l'exploitation du travail humain devraient être pris en compte. De nouveaux indicateurs ont ainsi été élaborés par des équipes d'économistes, souvent inspirés par des préoccupations écologiques, afin d'élargir les outils de mesure du développement. Le PIB vert, l'indice de bien-être durable (IBED), l'Empreinte écologique sont venus fournir de nouveaux moyens d'apprécier l'évolution du monde et les choix des différents pays. Selon l'un de ces indicateurs, par exemple, il faudrait disposer des ressources de cinq planètes de la taille de la Terre pour assurer un mode de vie américain à l'humanité tout entière." (Lionel Jospin, Le monde comme je le vois)
4 Comments:
At 3:02 AM, Kispasse said…
Vince (ou Nico (ou les deux)),
Si tu pouvais arrêter de te faire passer pour des journalistes de L'Equipe (comme pigiste à L'Equipe ou Yvan... d'ailleurs, le vrai ne s'appelle pas Yvan mais Ivan) ou pour mes amis (Pierre), ce serait cool. Si tu continues tes conneries, je vais continuer les miennes. N'oublie pas que t'as un blog que je peux pourrir, moi aussi.
At 8:22 AM, Anonymous said…
Ce post m'a passionné, surtout la rubrique "l'extrait du jour". Mais pourquoi discréditer le propos de Jospin avec une photo de marionette ?
At 2:34 AM, Anonymous said…
Tiens, ça me rappelle que j'aurais du voter Jospin au premier tour en 2002.
At 5:56 AM, Kispasse said…
Toute petite remarque pour Vince: c bien de montrer que malgré tes origines nancéennes, tu connais les joueurs du Stade rennais. Mais renseigne-toi un peu plus la prochaine fois. Antoine Ponroy est né le 15 vril 1986. Le 21 avril 2002, il avait donc 16 ans. Je te rappelle aussi que le droit de vote est réservé aux majeurs en France. Ainsi, comme toi, Antoine Ponroy n'a pu voter en 2002, ni pour Jospin ni pour personne d'autre.
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