La fin d'une belle histoire
"C'est un beau roman, c'est une belle histoire, c'est une romance d'aujourd'hui." Quel accueil ! Quand j'arrive sur le site, Michel Fugain est déjà en place. Je ne l'ai pas entendu débiter quelques conneries du genre "la liberté, c'est bien, mais faut travailler quand même" ou encore "c'est normal de vouloir refaire le monde à vingt ans". Un brin désabusé, le Michel. Bientôt, il nous dira d'aller à la pêche plutôt que de voter... A la fin de son concert, j'aide quelques Fougérois un peu barrés dans leur noble entreprise. Ils se sont mis en tête de libérer tous les titis, caliméros, girafes et autres figurines gonflables. Les propriétaires ne sont pas toujours d'accord pour laisser s'envoler leurs ballons, mais cela rend ce jeu totalement stupide encore plus amusant.
Après l'entrée Fugain, on passe au plat de résistance, et ça devient gargantuesque. Au bonheur des Ogres... de Barbarck ! Les cuivres sont délicieux, pour le plus grand plaisir de nos oreilles gourmandes. Les quatre musiciens ont invité plusieurs amis à rejoindre leur joyeuse troupe. Même le frère jumeau de Stéphane Guillon est dans le coup, particulièrement habile à la trompette. Un joyeux souffle s'abat sur Bobital. Les ogres pensent même à la fatigue grandissante des festivaliers en les invitant à s'asseoir pendant une chanson.
Le festin continue avec l'encas Calogéro. Yalla, man ! Face à la scène, j'aurais dû mourir : la terre tremble et nos oreilles sont en branle au rythme de la batterie et de la basse. Si le maquillage, c'est le plaisir des moches (dixit Renaud), la suramplification, c'est le maquillage des daubes. Car sur ses meilleures chansons, la basse et la batterie se font plus discrètes. Passy n'est pas passé. Calo explique dans son M.I.C.R.O qu'il sera quitte de payer le champagne pour se faire pardonner. Calo dit avant de quitter la scène qu'il espère revenir très souvent. Pas trop quand même. Si seulement il pouvait nous manquer ! Calo termine quand même en beauté, et on finit tous en apesanteur. L'occasion de rencontrer un groupe de Quimpérois fort sympatiques (message perso à leur encontre : si vous voulez qu'on se revoit à un prochain festival, envoyez-moi un petit mail à : plou23@caramail.com).
Le dessert du jour est autrement appétissant : Sinsémilia nous offre tout leur bonheur du monde. Les Grenoblois sont vraiment des bêtes de scène. Leur message me plaît beaucoup. Ils distillent leurs idées politiques tout en précisant que leur opinion vaut ce qu'elle vaut, c'est-à-dire ni plus ni moins que celle de quiconque. Ils ont juste la chance de pouvoir l'exprimer, et ils en profitent.
Le jour de la fête de la musique sur le plateau du 13 heures de France 2, ils étaient invités à chanter leur gentille chanson Tout le bonheur du monde bourrée de bonnes intentions. Pour une fois qu'on leur tendait le micro d'une émission grand public, ils ont ouvert leur grande gueule pour égratigner le roi Chirac en entonnant le refrain de Bienvenue en Chiraquie. Vu la tête de Benoît Duquesnes, ce n'était pas prévu au programme. Le site Internet de France 2 a même été jusqu'à supprimer ce passage. Peur de la diffamation ? Un bel exemple de censure en tout cas. Vive la liberté d'expression ! Fidel Castro non plus n'aime pas qu'on dise du mal de lui, et la télévision cubaine est vigilante pour que ce ne soit pas le cas. Merci Sinsé, merci Matmatah (pour L'apologie), et merci à tous ces groupes qui expriment tout haut ce que beaucoup pensent tout bas, et qui font ainsi vivre la démocratie.
Après l'entrée Fugain, on passe au plat de résistance, et ça devient gargantuesque. Au bonheur des Ogres... de Barbarck ! Les cuivres sont délicieux, pour le plus grand plaisir de nos oreilles gourmandes. Les quatre musiciens ont invité plusieurs amis à rejoindre leur joyeuse troupe. Même le frère jumeau de Stéphane Guillon est dans le coup, particulièrement habile à la trompette. Un joyeux souffle s'abat sur Bobital. Les ogres pensent même à la fatigue grandissante des festivaliers en les invitant à s'asseoir pendant une chanson.
Le festin continue avec l'encas Calogéro. Yalla, man ! Face à la scène, j'aurais dû mourir : la terre tremble et nos oreilles sont en branle au rythme de la batterie et de la basse. Si le maquillage, c'est le plaisir des moches (dixit Renaud), la suramplification, c'est le maquillage des daubes. Car sur ses meilleures chansons, la basse et la batterie se font plus discrètes. Passy n'est pas passé. Calo explique dans son M.I.C.R.O qu'il sera quitte de payer le champagne pour se faire pardonner. Calo dit avant de quitter la scène qu'il espère revenir très souvent. Pas trop quand même. Si seulement il pouvait nous manquer ! Calo termine quand même en beauté, et on finit tous en apesanteur. L'occasion de rencontrer un groupe de Quimpérois fort sympatiques (message perso à leur encontre : si vous voulez qu'on se revoit à un prochain festival, envoyez-moi un petit mail à : plou23@caramail.com).
Le dessert du jour est autrement appétissant : Sinsémilia nous offre tout leur bonheur du monde. Les Grenoblois sont vraiment des bêtes de scène. Leur message me plaît beaucoup. Ils distillent leurs idées politiques tout en précisant que leur opinion vaut ce qu'elle vaut, c'est-à-dire ni plus ni moins que celle de quiconque. Ils ont juste la chance de pouvoir l'exprimer, et ils en profitent.
Le jour de la fête de la musique sur le plateau du 13 heures de France 2, ils étaient invités à chanter leur gentille chanson Tout le bonheur du monde bourrée de bonnes intentions. Pour une fois qu'on leur tendait le micro d'une émission grand public, ils ont ouvert leur grande gueule pour égratigner le roi Chirac en entonnant le refrain de Bienvenue en Chiraquie. Vu la tête de Benoît Duquesnes, ce n'était pas prévu au programme. Le site Internet de France 2 a même été jusqu'à supprimer ce passage. Peur de la diffamation ? Un bel exemple de censure en tout cas. Vive la liberté d'expression ! Fidel Castro non plus n'aime pas qu'on dise du mal de lui, et la télévision cubaine est vigilante pour que ce ne soit pas le cas. Merci Sinsé, merci Matmatah (pour L'apologie), et merci à tous ces groupes qui expriment tout haut ce que beaucoup pensent tout bas, et qui font ainsi vivre la démocratie.
1 Comments:
At 2:40 PM, Anonymous said…
Sans chercher la polémique, j'aurais personnellement plutôt cité Noir Désir que Sinse ou Matmatah pour les groupes ayant su garder leur liberté de parole.
Ou Florent Pagny qui ne s'est pas gêné pour épingler le fisc qui lui a causé beaucoup de malheurs (cette dernière phrase est une blague, je précise au cas où).
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