Petits jeux entre amis
Sarlat-Moreira, 1000 km et au bout : le ciel, le soleil et la mer. Nous débarquons dans notre grande villa toutes options (piscine, bord de mer, TV sat) pour un séjour d’une semaine. Le lendemain de notre arrivée (pure coïncidence), l’Espagne nationale-catholique (c’est osé, mais c’est Libé !) défilait contre le mariage homosexuel. Avec quelques slogans gratinés comme « Zapatero, métrosexuel, les gays te tiennent par les couilles » ou « Pas de légalisation des choses contre-nature ». Y a des cons partout, semble-t-il…
Quatre garçons plein d'avenir
Micky bien entouré
Notre auberge espagnole compte sept occupants, cinq signor et deux signorita. Au menu de la semaine : paella, tapas et sangria. Au programme : plongée, visites et parties endiablées de speed-ball. Nous avons en effet inventé un nouveau sport. Cela s’apparente à un un-contre-un de hand aquatique avec un mouvement spécial, le tout-pour-le-tout. L’avantage, c’est qu’on devient rapidement champion du monde vu le petit nombre de joueurs. Pour l’instant, Florent et moi partageons la première place. L’inconvénient, c’est qu’il faut une piscine au bon format pour pouvoir y jouer.
Ces joutes aquatiques ne nous ont pas épuisés, loin de là. Les soirées – que dis-je, les nuits – ont été festives. Il faut dire que la chaleur incite fortement à sortir : il faisait encore 30° à 5h du matin. Nous sommes ainsi allés à Benidorm à la recherche d’un semblant de fête de la musique. Raté : Jack n’est pas parvenu à exporter son bébé jusqu’ici. Mais de la musique, on en a eu plein les oreilles : du Las Ketchup, du Ska P et autres morceaux épicés à la sauce espagnole. Tout ce qu’il faut pour se déchaîner sur la piste de danse. Nous avons aussi assisté à des fêtes traditionnelles espagnoles, de quoi nous faire oublier notre absence à la majestueuse fête du cheval de Guer. Pas de dada, c’est dommage.
On n’a pas fait sa fête au taureau non plus. On est bien passé devant une corrida à Alicante, mais on n’est pas entré dans l’arène. Cela aurait tenté certains du groupe, mais c’était complet (même si les places étaient hors-de-prix). Pour moi, la mise à mort cruelle (car à petit feu) d’un taureau n’a rien d’un spectacle esthétique et je n’y serais de toute façon pas allé. Mon seuil de tolérance vis-à-vis des souffrances infligées aux bêtes s’arrête au niveau d’Interville.
Au retour, on a marché sur les traces de Romain Duris et de ses frasques espagnoles. On est passé par la casa Barcelone en remontant. Juste le temps de voir la superbe Sangrada familia et de se faire plumer quelques euros dans un faux resto mais vrai piège à touristes. La prochaine fois, on ira voir les poupées russes…
On s’est aussi arrêté à Gérone, une belle escale dans les terres. Un beau centre historique en pierres jaunes, avec quelques bribes de remparts, une cathédrale et des restos pas chers. Tout ce qu’il faut pour passer un bon moment. Puis ce fut l’heure des adios. Ce n’est qu’un au revoir mes frères… Retour dans notre cher pays passé au karcher par un vitupérant ministre de l’Intérieur. Le récidiviste, comme l’appelle astucieusement Libé, n’en est pas à son premier dérapage verbal. Continue comme ça, petit Nicolas, tu seras le fossoyeur de ta propre tombe politique. Le problème, c’est que le meilleur adversaire de Sarko, c’est Sarko lui-même, ça donne une idée de l’état de la gauche actuellement. Hollande-Fabius-DSK-Jack-Delanoë, il ne doit en rester qu’un, voire zéro…
Quatre garçons plein d'avenir
Micky bien entouré
Notre auberge espagnole compte sept occupants, cinq signor et deux signorita. Au menu de la semaine : paella, tapas et sangria. Au programme : plongée, visites et parties endiablées de speed-ball. Nous avons en effet inventé un nouveau sport. Cela s’apparente à un un-contre-un de hand aquatique avec un mouvement spécial, le tout-pour-le-tout. L’avantage, c’est qu’on devient rapidement champion du monde vu le petit nombre de joueurs. Pour l’instant, Florent et moi partageons la première place. L’inconvénient, c’est qu’il faut une piscine au bon format pour pouvoir y jouer.
Ces joutes aquatiques ne nous ont pas épuisés, loin de là. Les soirées – que dis-je, les nuits – ont été festives. Il faut dire que la chaleur incite fortement à sortir : il faisait encore 30° à 5h du matin. Nous sommes ainsi allés à Benidorm à la recherche d’un semblant de fête de la musique. Raté : Jack n’est pas parvenu à exporter son bébé jusqu’ici. Mais de la musique, on en a eu plein les oreilles : du Las Ketchup, du Ska P et autres morceaux épicés à la sauce espagnole. Tout ce qu’il faut pour se déchaîner sur la piste de danse. Nous avons aussi assisté à des fêtes traditionnelles espagnoles, de quoi nous faire oublier notre absence à la majestueuse fête du cheval de Guer. Pas de dada, c’est dommage.
On n’a pas fait sa fête au taureau non plus. On est bien passé devant une corrida à Alicante, mais on n’est pas entré dans l’arène. Cela aurait tenté certains du groupe, mais c’était complet (même si les places étaient hors-de-prix). Pour moi, la mise à mort cruelle (car à petit feu) d’un taureau n’a rien d’un spectacle esthétique et je n’y serais de toute façon pas allé. Mon seuil de tolérance vis-à-vis des souffrances infligées aux bêtes s’arrête au niveau d’Interville.
Au retour, on a marché sur les traces de Romain Duris et de ses frasques espagnoles. On est passé par la casa Barcelone en remontant. Juste le temps de voir la superbe Sangrada familia et de se faire plumer quelques euros dans un faux resto mais vrai piège à touristes. La prochaine fois, on ira voir les poupées russes…
On s’est aussi arrêté à Gérone, une belle escale dans les terres. Un beau centre historique en pierres jaunes, avec quelques bribes de remparts, une cathédrale et des restos pas chers. Tout ce qu’il faut pour passer un bon moment. Puis ce fut l’heure des adios. Ce n’est qu’un au revoir mes frères… Retour dans notre cher pays passé au karcher par un vitupérant ministre de l’Intérieur. Le récidiviste, comme l’appelle astucieusement Libé, n’en est pas à son premier dérapage verbal. Continue comme ça, petit Nicolas, tu seras le fossoyeur de ta propre tombe politique. Le problème, c’est que le meilleur adversaire de Sarko, c’est Sarko lui-même, ça donne une idée de l’état de la gauche actuellement. Hollande-Fabius-DSK-Jack-Delanoë, il ne doit en rester qu’un, voire zéro…
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