La photo que je ne publierai pas
Un Guenneugueskispasse manqué ce soir à la Halle de Coubertin. En tant que stagiaire sans mérite de L'Equipe, je suis allé voir Paris-Le Mans, une belle affiche du championnat de France de basket. Bertrand Delanoë était aussi là, l'occasion était trop belle et je suis allé le voir à la mi-temps.
J'arrive avec mon petit appareil numérique. Je lui demande: "Vous accepteriez qu'on fasse une photo officielle, en se serrant la main, comme si on était sur le perron de l'Elysée." Lui: "Oui, on peut faire une photo, mais plus cool, ce serait mieux. Pourquoi voulez-vous faire une photo officielle?" Moi: "Ben, j'aurais l'impression d'être quelqu'un." Lui: "Mais vous êtes quelqu'un!" Et là, c'est le drame: plus de piles, et impossible de prendre la photo. Je me tape la discut avec Bébert: "Ils sont bien, ce soir, les Parisiens." Je lui dit aussi que c'est sympa d'être venu les voir, surtout qu'il préfère le rugby (c'est mon collègue de L'Equipe qui me l'avait soufflé), ce qu'il confirme. Bref, je viens de lancer ma carrière en politique. Maintenant que je sais que je ne serai pas journaliste sportif, je vais tenter de me reconvertir en adjoint aux Sports à la mairie de Paris.
Pour revenir au match, c'était vraiment énorme. Un Richardson en feu côté Paris, un Besok besogneux et efficace au Mans. A 45 secondes de la fin, Le Mans mène de 4 points et l'affaire semble entendue. Un Manceau intercepte un ballon. Pas content, le Parisien se jette à terre et lui accroche le pied. Normalement, c'est faute antisportive. Les arbitres ne voient rien et sifflent une sortie. Balle aux Parisiens, au lieu de 2 lancers + la remise pour les Manceaux. Et l'invraisemblable se produit: Paris gagne le match d'un point. Vincent Collet, le coach du Mans, un calme de nature, est furax contre cette décision d'arbitrage qui lui coûte peut-être l'Euroligue. Le basket est un sport cruel, l'arbitrage un art difficile. Finalement, le journaliste a de la chance d'être là où il est.
J'arrive avec mon petit appareil numérique. Je lui demande: "Vous accepteriez qu'on fasse une photo officielle, en se serrant la main, comme si on était sur le perron de l'Elysée." Lui: "Oui, on peut faire une photo, mais plus cool, ce serait mieux. Pourquoi voulez-vous faire une photo officielle?" Moi: "Ben, j'aurais l'impression d'être quelqu'un." Lui: "Mais vous êtes quelqu'un!" Et là, c'est le drame: plus de piles, et impossible de prendre la photo. Je me tape la discut avec Bébert: "Ils sont bien, ce soir, les Parisiens." Je lui dit aussi que c'est sympa d'être venu les voir, surtout qu'il préfère le rugby (c'est mon collègue de L'Equipe qui me l'avait soufflé), ce qu'il confirme. Bref, je viens de lancer ma carrière en politique. Maintenant que je sais que je ne serai pas journaliste sportif, je vais tenter de me reconvertir en adjoint aux Sports à la mairie de Paris.
Pour revenir au match, c'était vraiment énorme. Un Richardson en feu côté Paris, un Besok besogneux et efficace au Mans. A 45 secondes de la fin, Le Mans mène de 4 points et l'affaire semble entendue. Un Manceau intercepte un ballon. Pas content, le Parisien se jette à terre et lui accroche le pied. Normalement, c'est faute antisportive. Les arbitres ne voient rien et sifflent une sortie. Balle aux Parisiens, au lieu de 2 lancers + la remise pour les Manceaux. Et l'invraisemblable se produit: Paris gagne le match d'un point. Vincent Collet, le coach du Mans, un calme de nature, est furax contre cette décision d'arbitrage qui lui coûte peut-être l'Euroligue. Le basket est un sport cruel, l'arbitrage un art difficile. Finalement, le journaliste a de la chance d'être là où il est.
17 Comments:
At 1:10 AM, Anonymous said…
Un Guenneugues Kispasse sans la photo, je suis désolé mais ça n'en est plus un...
At 1:12 AM, Anonymous said…
Mythique !!! (private joke)
At 1:13 AM, Anonymous said…
Et moi, et moi, vous ne m'interviewez pas ?
At 2:35 AM, DLL said…
Faut que quelqu'un l'arrête avant qu'il ne soit trop tard.
At 2:38 AM, Anonymous said…
Avant qu'il n'assassine Chirac parce qu'il aura refusé une photo avec lui.
At 3:36 AM, Anonymous said…
Salut tout le monde,
Je vois qu'il y a un certain nombre de gens que l'on retrouve souvent dans les commentaires du blog de Laurent. Dont apparement beaucoup d'amis de notre breton préféré. Je n'en fais pas parti mais j'aimerais bien que l'on fonde un club des fans du blog du Laurent. Ca vous dit ?
Vous pouvez m'appeler au 06.23.54.78.83
Yvon
At 4:14 AM, AbsNoise said…
Laurent, j'ai réfléchi à ton cas et je me suis rendu compte que tu avais qqch d'Arthur : tu emportes haut la main le titre de "blogueur le plus con de la blogosphère".
Alors, heureux ?
At 5:52 AM, Kispasse said…
Merci pour ce titre d'honneur, M'Ric (ça va, c bien écrit commaç?).
Qui es-tu Yvon? Encore un étudiant de l'ESJ schyzo?
At 5:57 AM, Anonymous said…
Non je ne suis pas étudiant. Je bosse dans la com' à Nantes.
At 6:26 AM, Kispasse said…
Question subsidiaire: comment t'as atterri sur mon blog, Yvon? Si c de l'intox, je finirai par te retrouver, vu que t'as lâché un numéro de portable. D'ailleurs pourquoi on tombe toujours sur ton répondeur?
At 7:20 AM, Anonymous said…
"Moi: "Ben, j'aurais l'impression d'être quelqu'un." Lui: "Mais vous êtes quelqu'un!" "
On voit que, contrairement à Copé, Delanoë n'arrête pas la langue de bois.
At 7:23 AM, Anonymous said…
"Je lui dit aussi que c'est sympa d'être venu les voir, surtout qu'il préfère le rugby (c'est mon collègue de L'Equipe qui me l'avait soufflé), ce qu'il confirme."
Il est surtout sympa d'accepter de te parler et d'écouter de pareilles conneries.
At 8:37 AM, Kispasse said…
Quoi??? Sylvette??? Est-ce possible que ce soit toi, Séchet 3217, qui te prête à du guenneugues bashing de la sorte?
At 12:09 AM, Anonymous said…
ah si j'avais su...
At 1:44 AM, Anonymous said…
Laurent, arrête, je t'en prie.
At 7:53 PM, Anonymous said…
Tu as beau avoir été mon pire ennemi mon Jean T., je ne souhaite pas de te faire harceler par cette ventouse...
At 7:55 PM, Anonymous said…
En cette semaine sainte, une dédicace à Bertrand Delanoë qui a dû porter sa croix
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