Issy, c'est fini

C'est mon dernier jour ici. Bye-bye L'Equipe! Ce stage a été une bonne expérience pour moi, et pas seulement pour mon CV. Cela m'a confirmé que j'aimerais bien travailler ici. OK, ils viennent de me foutre dehors par la porte, mais je rentrerai par la fenêtre. L'équipe basket est sympa. J'ai pu avoir des discussions sur le niveau des clubs français en Europe, l'arbitrage à trois, les histoires de coeur de Tony Parker... Autant de sujets rébarbatifs pour le commun des mortels, mais qui m'intéressent.
Mon blog a étendu son audience. Par manque de précaution, des journalistes de L'Equipe ont découvert son existence. Après une première réaction d'inquiétude (cela ne va-t-il pas me nuire?), je suis finalement assez fier d'avoir de tels lecteurs. Je n'ai pas la prétention de penser qu'ils vont être fidélisés, mais cela me fait plaisir d'avoir eu leurs commentaires. D'autant que cela change du Guenneugues bashing, pratique très esjienne qui consiste à casser du sucre sur mon bon dos (c'est souvent drôle, mais parfois usant de devoir effacer un centième "prout" glissé comme lapidaire commentaire).
Adieu donc Issy. Mais non, ce n'est qu'un au revoir, mon frère. Remarquez, j'aime bien L'Equipe, l'ambiance et le journalisme sportif, mais j'aurais peut-être eu du mal à travailler ainsi dans une cité dont le paysage est modelé par des barres hideuses (TPS, Canal +, Eurosport, France 5, Arte, Marie-Claire, Axa-Assistance... et je ne vous parle même pas de la Tour des Figures dans le parc de l'île Saint-Germain). Selon mes informations, il semblerait tout de même qu'il n'y ait pas eu de voitures brûlées lors des émeutes de novembre dans les banlieues. Incompréhensible!
Je terminerais ce post de veillée pascale par un message de paix. J'ai découvert aujourd'hui dans le bouquin de Jospin (oui, j'ai de saines lectures en ce moment) une belle citation de Yitzhak Rabin, l'ancien Premier ministre israëlien assassiné. Puisse le gouvernement actuel en faire sa devise: "Il faut combattre le terrorisme comme s'il n'y avait pas de négociation et négocier comme s'il n'y avait pas de terrorisme." Amen