Libérez Aurélien, enfermez de Villepin !
Sous les briques, la plage ! J'ai enfin pu manifester contre le Contrat Premières Emmerdes aujourd'hui à Lille. C'est fou ce que ça peut faire du bien de gueuler contre Villepin, Sarko et compagnies (républicaines de sécurité).
J'ai discuté avec plein d'étudiants sympas. Faut dire que j'avais pas trop le choix : j'étais le seul représentant de l'ESJ. Ah non, j'oubliais Caroline, une étudiante de deuxième année... actuellement en stage à France 3 et venue couvrir la manif.
On a bien chanté : rame, rameur, ramer, on avance à rien dans cette société, Villepin nous mène en bateau... Villepin si tu savais, ta réforme, où on s'la met... Au cul, au cul, aucune hésitation, non, non, non, non au CPE... Amis entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines... Un seul regret : je voulais qu'ils passent Chirac en prison (oui, cette chanson m'obsède) mais les organisateurs ont refusé "car c'est trop politique". Mais bon, on a quand même pu gueuler "Libérez Aurélien, enfermez de Villepin !" Car nos amis les CRS nous ont bien aidés. Arrivés sur la Grand'Place, on savait plus trop quoi faire. Et on a appris qu'un manifestant avait été interpellé. Ni une, ni deux, même si les organisateurs n'étaient pas trop chauds ("ça risque de partir en couille"), on fonce (enfin, à vitesse de manifestants) au commissariat central de Lille. On est fraîchement accueillis par un cordon de CRS qui nous barre la route. On se tient à distance raisonnable et on gueule comme des putois "libérez notre camarade" ou "rendez-nous l'otage". Comme on est des jeunes civilisés, ça n'a même pas dégénéré. Pour la petite histoire, renseignements pris auprès de quelques CRS ou policiers en civil, notre camarade Aurélien avait lancé des bouteilles en verre, ce qui, en plus d'être dangereux, n'est pas très écologique. Du coup, j'ai laissé Aurélien méditer dans sa cellule. Mais bon, je m'égare. Ce qu'il faut retenir, c'est que "avec le CPE, on s'fait tous entuber" et qu'avec quelques manifs, c'est sûr, on va gagner.
J'ai discuté avec plein d'étudiants sympas. Faut dire que j'avais pas trop le choix : j'étais le seul représentant de l'ESJ. Ah non, j'oubliais Caroline, une étudiante de deuxième année... actuellement en stage à France 3 et venue couvrir la manif.
On a bien chanté : rame, rameur, ramer, on avance à rien dans cette société, Villepin nous mène en bateau... Villepin si tu savais, ta réforme, où on s'la met... Au cul, au cul, aucune hésitation, non, non, non, non au CPE... Amis entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines... Un seul regret : je voulais qu'ils passent Chirac en prison (oui, cette chanson m'obsède) mais les organisateurs ont refusé "car c'est trop politique". Mais bon, on a quand même pu gueuler "Libérez Aurélien, enfermez de Villepin !" Car nos amis les CRS nous ont bien aidés. Arrivés sur la Grand'Place, on savait plus trop quoi faire. Et on a appris qu'un manifestant avait été interpellé. Ni une, ni deux, même si les organisateurs n'étaient pas trop chauds ("ça risque de partir en couille"), on fonce (enfin, à vitesse de manifestants) au commissariat central de Lille. On est fraîchement accueillis par un cordon de CRS qui nous barre la route. On se tient à distance raisonnable et on gueule comme des putois "libérez notre camarade" ou "rendez-nous l'otage". Comme on est des jeunes civilisés, ça n'a même pas dégénéré. Pour la petite histoire, renseignements pris auprès de quelques CRS ou policiers en civil, notre camarade Aurélien avait lancé des bouteilles en verre, ce qui, en plus d'être dangereux, n'est pas très écologique. Du coup, j'ai laissé Aurélien méditer dans sa cellule. Mais bon, je m'égare. Ce qu'il faut retenir, c'est que "avec le CPE, on s'fait tous entuber" et qu'avec quelques manifs, c'est sûr, on va gagner.
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