Le pouvoir des marques
Elles sont partout. Sur les affiches géantes qui envahissent les villes, sur les maillots de foot des brèles du PSG, entre le JT et le blockbuster, sur la plupart des sites Internet... Vade retro Google Adsense, tu ne m'auras pas! Les marques sont partout, et leur pouvoir est plus pernicieux qu'il n'y paraît.
Après la thèse, l'exemple à la con qui illustre mon propos. Je suis un jeune journaliste plein d'entrain et prêt à rentrer sur le marché du travail. Or un certain Armand qui est venu sur mon blog par hasard vient de lâcher en commentaire : "Y'a encore du boulot pour entrer à Libé ou L'Equipe si vous voulez mon avis". De quoi me faire angoisser à moins de deux mois de mon entrée sur le marché du travail...
Sauf que, mes fidèles lecteurs le savent, j'ai déjà travaillé pour Libé en février. J'ai d'ailleurs retranscrit ma dizaine d'articles publiés dans ce journal sur mon blog. J'en suis donc capable, n'en déplaise à Armand. De même, je passe bientôt le concours pour tenter d'intégrer L'Equipe en CDD. Je ne sais pas si cela va marcher, mais le fait même de le tenter signifie que l'on est capable de rentrer dans la rédaction (les écoles de journalisme ne présentent que les candidats qu'elles jugent aptes à décrocher la timbale). Donc Armand s'est trompé.
Quel est le lien avec les marques, me direz-vous? C'est simple : si vous lisez mes écrits dans Libé ou L'Equipe, vous ferez fort attention à ce qui est marqué, alors que s'ils ne sont que sur mon blog, vous les regarderez en diagonale. Certains ne regardent que les photos et ils seront pourtant les premiers à s'intéresser à ce que j'écris dans Libé. Alors? Ce que je dis prend-il plus de valeur parce que cela porte l'estampille Libération?
Après la thèse, l'exemple à la con qui illustre mon propos. Je suis un jeune journaliste plein d'entrain et prêt à rentrer sur le marché du travail. Or un certain Armand qui est venu sur mon blog par hasard vient de lâcher en commentaire : "Y'a encore du boulot pour entrer à Libé ou L'Equipe si vous voulez mon avis". De quoi me faire angoisser à moins de deux mois de mon entrée sur le marché du travail...
Sauf que, mes fidèles lecteurs le savent, j'ai déjà travaillé pour Libé en février. J'ai d'ailleurs retranscrit ma dizaine d'articles publiés dans ce journal sur mon blog. J'en suis donc capable, n'en déplaise à Armand. De même, je passe bientôt le concours pour tenter d'intégrer L'Equipe en CDD. Je ne sais pas si cela va marcher, mais le fait même de le tenter signifie que l'on est capable de rentrer dans la rédaction (les écoles de journalisme ne présentent que les candidats qu'elles jugent aptes à décrocher la timbale). Donc Armand s'est trompé.
Quel est le lien avec les marques, me direz-vous? C'est simple : si vous lisez mes écrits dans Libé ou L'Equipe, vous ferez fort attention à ce qui est marqué, alors que s'ils ne sont que sur mon blog, vous les regarderez en diagonale. Certains ne regardent que les photos et ils seront pourtant les premiers à s'intéresser à ce que j'écris dans Libé. Alors? Ce que je dis prend-il plus de valeur parce que cela porte l'estampille Libération?
1 Comments:
At 6:00 AM, Anonymous said…
Ben, quand c'est dans un journal, il y a un SR qui enlève tes scories d'écriture...
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