Derniers déboires avec la police
Ca faisait (trop) longtemps que je n'avais pas parlé de mes embrouilles avec la maréchaussée. Petit récapitulatif en deux parties.
Il y a 3 semaines, je sors de boîte à 6h du mat'. Manque de bol, c'était dans le quartier de Lille où travaille la plus vieille profession du monde. Du coup, les flics rodent, me traquent, m'arrêtent, me contrôlent (énumération destinée à donner l'impression d'un Etat policier, ou comment les figures de style peuvent tenter de tromper le lecteur). Bref, test d'alcoolémie négatif. En revanche, je n'avais pas mon permis sur moi. Comme ils voulaient visiblement me coincer, ils m'ont mis à l'amende pour cela (11 euros). Alors qu'un flic a pu appeler un PC central qui lui a confirmer que j'avais bien mon permis. Après m'être platement excusé et voyant l'absence de résultats, je leur fait la remarque : "C'est bien, votre ministre va être content de vous." "Que dites-vous ?", me répond-elle, me tendant une perche pour un bel outrage à agent. "Je dis qu'il y a cinq ans, vous ne m'auriez pas verbalisé pour ça." Elle prétend que si, on me tend ma contravention : "Enfin, si ça peut permettre de rembourser les déficits de l'Etat !" On se quitte avec un hypocrite "au revoir".
Hier, nouvel épisode de cette saga à rebondissements. Je rentre chez moi à vélo, comme d'hab. En grillant les feux rouges quand cela ne présente strictement aucun danger (très bonne visibilité...), comme d'hab. En effet, il n'y a rien de plus désagréable que de se prendre les pots d'échappement dans la gueule en démarrant. Quatre flics me pincent en flagrant délit. Le feu venait de passer au rouge, les voitures à trente mètres n'avaient aucune chance de me dégommer. Bref, pas le moindre danger. Un flic me demande une pièce d'identité. Un autre, sourire aux lèvres : "Vous êtes étudiant ?" Moi : "Pouquoi me demandez-vous ça?" "Non, c'est juste qu'on a vu l'autocollant anti-CPE collé sur votre sac." "Oui, et alors. C'est pas pour ça que vous m'arrêtez, si?" En fait, je pense que c'est pour ça qu'ils m'ont verbalisé. Je m'explique: il m'est déjà arrivé de griller un feu rouge sous les yeux d'un flic qui m'a réprimandé sans me coller d'amende. Donc, le jeune flic un peu curieux s'éloigne un peu, puis revient: "Vous savez, moi aussi je suis contre le CPE. Si je vous demandais ça, c'est juste parce qu'on voudrait savoir s'il y a une manif demain." Moi: "Oui, comme tous les jours. J'y serai, mais je suis absolument contre ceux qui balancent des pavés dans la gueule des CRS." Le flic qui me verbalisait me demande mon adresse actuelle. Je commence par lui donner la bonne : "11 rue de Cassel..." Puis je réfléchis un brin (ça m'arrive) et je leur ai donné une fausse adresse: "Non, je confonds toujours. En fait c'est 10 rue de Cassel. C'est à Lambersart." Je ne paierai pas l'amende de 90 euros et je ne veux pas perdre mes points de permis pour ça. Ils n'ont pas mon adresse, pas mon numéro d'immatriculation, en plus je n'ai pas reconnu l'infraction (j'ai dit que le feu était orange), je déménage bientôt, et il y a la présidentielle dans un an (donc l'amnestie). Je parlais récemment de désobéissance civile : je suis prêt à aller plaider ma cause devant le tribunal. Parce que j'ai comme l'impression d'avoir été verbalisé pour être contre le CPE. Parce que je n'ai pas été dangereux du tout. Parce qu'il faut encourager les cyclistes en ville plutôt que de les verbaliser.
Après m'avoir verbalisé, les flics s'attaquent à un type qui les photographiait en train de me mettre à l'amende. Ils lui demandent d'effacer ses photos. Cette fois-ci, je suis énervé: "C'est illégal ce que vous faites. Il a tout à fait le droit de vous photographier dans l'exercice de vos fonctions. Je suis étudiant en journalisme et c'est ce qu'on m'a appris." Le flic s'énerve: "J'vous parle à vous. Rentrez chez vous." "J'ai le droit de rester et d'avertir Monsieur de ses droits." Je reconnaîs que je suis un chieur, mais ça m'énerve de voir des flics abuser de leur autorité. C'est pourtant terriblement humain: donnez un peu de pouvoir à une personne, il aura tendance à s'en servir à mauvais escient. J'ai un ami flic, je ne suis pas anti-flic, il en faut, mais j'aimerais simplement qu'ils remplissent leur mission (assurer la sécurité publique) sans chercher à faire du chiffre à tout prix (directives actuelles de Sarko).
Il y a 3 semaines, je sors de boîte à 6h du mat'. Manque de bol, c'était dans le quartier de Lille où travaille la plus vieille profession du monde. Du coup, les flics rodent, me traquent, m'arrêtent, me contrôlent (énumération destinée à donner l'impression d'un Etat policier, ou comment les figures de style peuvent tenter de tromper le lecteur). Bref, test d'alcoolémie négatif. En revanche, je n'avais pas mon permis sur moi. Comme ils voulaient visiblement me coincer, ils m'ont mis à l'amende pour cela (11 euros). Alors qu'un flic a pu appeler un PC central qui lui a confirmer que j'avais bien mon permis. Après m'être platement excusé et voyant l'absence de résultats, je leur fait la remarque : "C'est bien, votre ministre va être content de vous." "Que dites-vous ?", me répond-elle, me tendant une perche pour un bel outrage à agent. "Je dis qu'il y a cinq ans, vous ne m'auriez pas verbalisé pour ça." Elle prétend que si, on me tend ma contravention : "Enfin, si ça peut permettre de rembourser les déficits de l'Etat !" On se quitte avec un hypocrite "au revoir".
Hier, nouvel épisode de cette saga à rebondissements. Je rentre chez moi à vélo, comme d'hab. En grillant les feux rouges quand cela ne présente strictement aucun danger (très bonne visibilité...), comme d'hab. En effet, il n'y a rien de plus désagréable que de se prendre les pots d'échappement dans la gueule en démarrant. Quatre flics me pincent en flagrant délit. Le feu venait de passer au rouge, les voitures à trente mètres n'avaient aucune chance de me dégommer. Bref, pas le moindre danger. Un flic me demande une pièce d'identité. Un autre, sourire aux lèvres : "Vous êtes étudiant ?" Moi : "Pouquoi me demandez-vous ça?" "Non, c'est juste qu'on a vu l'autocollant anti-CPE collé sur votre sac." "Oui, et alors. C'est pas pour ça que vous m'arrêtez, si?" En fait, je pense que c'est pour ça qu'ils m'ont verbalisé. Je m'explique: il m'est déjà arrivé de griller un feu rouge sous les yeux d'un flic qui m'a réprimandé sans me coller d'amende. Donc, le jeune flic un peu curieux s'éloigne un peu, puis revient: "Vous savez, moi aussi je suis contre le CPE. Si je vous demandais ça, c'est juste parce qu'on voudrait savoir s'il y a une manif demain." Moi: "Oui, comme tous les jours. J'y serai, mais je suis absolument contre ceux qui balancent des pavés dans la gueule des CRS." Le flic qui me verbalisait me demande mon adresse actuelle. Je commence par lui donner la bonne : "11 rue de Cassel..." Puis je réfléchis un brin (ça m'arrive) et je leur ai donné une fausse adresse: "Non, je confonds toujours. En fait c'est 10 rue de Cassel. C'est à Lambersart." Je ne paierai pas l'amende de 90 euros et je ne veux pas perdre mes points de permis pour ça. Ils n'ont pas mon adresse, pas mon numéro d'immatriculation, en plus je n'ai pas reconnu l'infraction (j'ai dit que le feu était orange), je déménage bientôt, et il y a la présidentielle dans un an (donc l'amnestie). Je parlais récemment de désobéissance civile : je suis prêt à aller plaider ma cause devant le tribunal. Parce que j'ai comme l'impression d'avoir été verbalisé pour être contre le CPE. Parce que je n'ai pas été dangereux du tout. Parce qu'il faut encourager les cyclistes en ville plutôt que de les verbaliser.
Après m'avoir verbalisé, les flics s'attaquent à un type qui les photographiait en train de me mettre à l'amende. Ils lui demandent d'effacer ses photos. Cette fois-ci, je suis énervé: "C'est illégal ce que vous faites. Il a tout à fait le droit de vous photographier dans l'exercice de vos fonctions. Je suis étudiant en journalisme et c'est ce qu'on m'a appris." Le flic s'énerve: "J'vous parle à vous. Rentrez chez vous." "J'ai le droit de rester et d'avertir Monsieur de ses droits." Je reconnaîs que je suis un chieur, mais ça m'énerve de voir des flics abuser de leur autorité. C'est pourtant terriblement humain: donnez un peu de pouvoir à une personne, il aura tendance à s'en servir à mauvais escient. J'ai un ami flic, je ne suis pas anti-flic, il en faut, mais j'aimerais simplement qu'ils remplissent leur mission (assurer la sécurité publique) sans chercher à faire du chiffre à tout prix (directives actuelles de Sarko).
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