Une élection qui dérange
550000, c'est le nombre de voix par lequel Al Gore a devancé George Bush aux élections du 7 novembre 2000. Mais la démocratie américaine est ainsi faite que certains électeurs sont plus égaux que d'autres. Le sort du pays et du monde entier a donc été suspendu au résultat de quelques comtés floridiens et de décisions de justice. Malheureusement pour Al Gore, si la Cour suprême de Floride était à majorité démocrate, sept juges sur neuf de la Cour Suprême au niveau national avaient été nommés par des présidents républicains. Ils ont donc invalidé le recomptage des voix (à cinq contre quatre) et Bush s'est retrouvé à la Maison blanche, dans un fauteuil trop grand pour lui. Le début de la pire présidence qu'ait connu les Etats-Unis avec notamment le retrait du protocole de Kyoto, qui visait justement à réduire les émissions de gaz carbonique. Les Etats-Unis sont le premier pays émetteur de CO2, avec un quart des rejets mondiaux.
Al Gore repart en campagne, pas pour briguer la présidence mais pour alerter les opinions publiques sur les dangers du réchauffement climatique. Avec an unconvenient truth, un film percutant basé sur une conférence dans laquelle il expose clairement la situation actuelle, avec le principe des gaz à effet de serre, la hausse inexorable du taux de CO2 dans l'atmosphère, la fonte engagée des glaciers et les risques qui en découlent, la multiplication des dérèglements climatiques... Il montre aussi comment certains lobbies sont parvenus à faire croire en une controverse scientifique qui n'existe pas. Cette vérité dérange en remettant en question nos modes de vie.
Bref, on a failli avoir un vrai écolo à la Maison blanche. Au lieu de ça, on se retrouve avec un intégriste religieux va-t-en-guerre pantin des lobbies, notamment pétrolier et pharmaceutique. Je suis vert.
Al Gore repart en campagne, pas pour briguer la présidence mais pour alerter les opinions publiques sur les dangers du réchauffement climatique. Avec an unconvenient truth, un film percutant basé sur une conférence dans laquelle il expose clairement la situation actuelle, avec le principe des gaz à effet de serre, la hausse inexorable du taux de CO2 dans l'atmosphère, la fonte engagée des glaciers et les risques qui en découlent, la multiplication des dérèglements climatiques... Il montre aussi comment certains lobbies sont parvenus à faire croire en une controverse scientifique qui n'existe pas. Cette vérité dérange en remettant en question nos modes de vie.
Bref, on a failli avoir un vrai écolo à la Maison blanche. Au lieu de ça, on se retrouve avec un intégriste religieux va-t-en-guerre pantin des lobbies, notamment pétrolier et pharmaceutique. Je suis vert.
1 Comments:
At 4:13 AM, Fab said…
Alors, Laurent, tu ne blogues plus ?
C'est quand même dommage...
Post a Comment
<< Home