Un samedi soir sur la Terre
Et vous, qu'avez-vous fait samedi soir? Pendant que les rockeurs européens se dépêchaient d'aller voir Depeche Mode à Belfort. Pendant que les teufeurs vannetais jouaient au chat et à la souris avec les CRS locaux et les grands reporters du Télégramme. Pendant que Zizou l'artiste émerveillait la France de quelques jongleries dont il a le secret. Pendant que Titi la patate épatait les supporters bleu-blanc-rosé et épouvantaient les Brésiliens. Pendant que la déferlante bleue écartait le péril jaune. Pendant que Raymond Domenech vivait le plus grand moment de sa vie (en attendant, croisons les doigts, le 9 juillet au soir). Pendant qu'Estelle Denis appelait le camping pour reporter la réservation. Pendant que Jacques Chirac sirotait sa Corona en se disant que ses mandats resteraient dans l'histoire grâce aux victoires des Bleus. Pendant que je passais une soirée magique à Arras.
Grand-Place d'Arras, ses vieilles pierres, sa scène géante, son coucher du soleil. Jeudi soir, les papys du rock de Depeche Mode ont montré qu'ils avaient de superbes restes. Place aux jeunes. Ce soir, Muse vient fêter la sortie de son nouvel album. Le Main Square festival, c'est chébran, c'est chanmé.
20h30, arrivée, foule, première partie: The Kooks. Des petits British qui font du rock bien léché, propre et sans bavures. Le genre de trucs qui doit plaire à mes amis d'Impunité Zéro. 21h30: sortie de scène, le public est chaud, prêt à accueillir ses chouchous, prêt à s'a-muse-r. Mais il faut que le matériel soit en place, que le décor soit planté, que les stars soient disposées à entrer sur scène. Souvent une longue attente qui met la patience du public à rude épreuve. Pas cette fois-ci. Les organisateurs ont trouvé la parade. Projection de 25 minutes du match des Bleus. Fans de Muse, supporters de foot, même combat. L'Angleterre s'est fait sortir quelques heures auparavant. Matthew Bellamy et ses acolytes plus très anonymes doivent trépigner en coulisses. Zidane Superman. Les Bleus dominent de la tête et des épaules. Et du pied aussi. Mi-temps. Muse se fait attendre.
22h15: but de Titi sur un caviar zidanesque (on dit bien jordanesque en basket). Muse entre en scène dans la foulée. Muse se fait entendre. Eux aussi jonglent, entre leurs tubes déjà devenus cultes et les chansons de leur nouvel album, Black holes and revelations. Dont Supermassive black hole. Non, les Bleus, pas de trou noir... Parfois un son ultra-puissant, sismique, parfois des ballades piano-voix toutes en douceur. C'est justement au cours d'une de ces balades musicales au pays des muses qu'une clameur monte dans la foule. Le doute n'est pas permis. La France a gagné son ticket pour les demis. Un demi, serveur!
Quelle belle soirée! Matthew Bellamy termine son morceau et nous congratulate because on est qualifié pour les semi-finals. Beau joueur de piano, beau joueur de guitare et beau joueur tout court, Matthew.
23h30: la terre tremble, les vitres des belles batisses de pierres sont proches de l'explosion, le temps ne court plus, il s'arrête. Time is running out. Non, pas encore. Sortie de scène. Revient, Muse! Rappel. L'Hysteria continue. Quelques minutes de bonheur en plus. Rideau. Retour sur Lille, concert de klaxons, fête tricolore, le jour de gloire 2.
Grand-Place d'Arras, ses vieilles pierres, sa scène géante, son coucher du soleil. Jeudi soir, les papys du rock de Depeche Mode ont montré qu'ils avaient de superbes restes. Place aux jeunes. Ce soir, Muse vient fêter la sortie de son nouvel album. Le Main Square festival, c'est chébran, c'est chanmé.
20h30, arrivée, foule, première partie: The Kooks. Des petits British qui font du rock bien léché, propre et sans bavures. Le genre de trucs qui doit plaire à mes amis d'Impunité Zéro. 21h30: sortie de scène, le public est chaud, prêt à accueillir ses chouchous, prêt à s'a-muse-r. Mais il faut que le matériel soit en place, que le décor soit planté, que les stars soient disposées à entrer sur scène. Souvent une longue attente qui met la patience du public à rude épreuve. Pas cette fois-ci. Les organisateurs ont trouvé la parade. Projection de 25 minutes du match des Bleus. Fans de Muse, supporters de foot, même combat. L'Angleterre s'est fait sortir quelques heures auparavant. Matthew Bellamy et ses acolytes plus très anonymes doivent trépigner en coulisses. Zidane Superman. Les Bleus dominent de la tête et des épaules. Et du pied aussi. Mi-temps. Muse se fait attendre.
22h15: but de Titi sur un caviar zidanesque (on dit bien jordanesque en basket). Muse entre en scène dans la foulée. Muse se fait entendre. Eux aussi jonglent, entre leurs tubes déjà devenus cultes et les chansons de leur nouvel album, Black holes and revelations. Dont Supermassive black hole. Non, les Bleus, pas de trou noir... Parfois un son ultra-puissant, sismique, parfois des ballades piano-voix toutes en douceur. C'est justement au cours d'une de ces balades musicales au pays des muses qu'une clameur monte dans la foule. Le doute n'est pas permis. La France a gagné son ticket pour les demis. Un demi, serveur!
Quelle belle soirée! Matthew Bellamy termine son morceau et nous congratulate because on est qualifié pour les semi-finals. Beau joueur de piano, beau joueur de guitare et beau joueur tout court, Matthew.
23h30: la terre tremble, les vitres des belles batisses de pierres sont proches de l'explosion, le temps ne court plus, il s'arrête. Time is running out. Non, pas encore. Sortie de scène. Revient, Muse! Rappel. L'Hysteria continue. Quelques minutes de bonheur en plus. Rideau. Retour sur Lille, concert de klaxons, fête tricolore, le jour de gloire 2.
1 Comments:
At 3:51 AM, Pierre said…
Leur nouvel album sort aujourd'hui et ça a l'air d'être assez déconcertant, mais dans le bon sens! J'imagine qu'en concert ça doit etre impressionnant...
Pour info j'ai changé de crèmerie, je suis maintenant coorespondant de guer pour les infos de ploermel, enfin pour l'été.
a+!
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