Secret défense
En quête d'enquête... On s'est mis au journalisme d'investigation. Vendredi, un ancien policier des Renseignements Généraux est venu nous voir à l'école. L'occasion de mieux comprendre comment on peut être suivi, écouté, traqué, infiltré... Ou comment un truand peut devenir un indicateur en échange de menus services, comme un droit de visite de sa femme en prison. Ou encore comment les policiers obtiennent des informations cruciales en garde à vue grâce à la drogue saisie. Tout n'est pas brûlé, une partie est conservée par les RG et est gracieusement "offerte" aux junkies en manque pourvu qu'ils acceptent de répondre aux questions qu'on leur pose.
Quand les déboires de Nicolas et Cécilia (je ne donnerai pas les noms pour éviter toute identification !) ont été récemment étalés sur la place publique, Nicolas n'était pas content du tout et il pensait que c'était un coup tordu d'un certain Dominique, alors ministre de l'Intérieur. Car les RG sont sous l'autorité directe de ce ministère. Et le locataire de la place Beauvau peut donc les utiliser à des fins politiques. Notre interlocuteur, qui a quitté les RG depuis un an, n'est pas revenu sur cet épisode, mais il a donné un autre exemple. Il y a une dizaine d'années, son big boss Yves Bertrand lui avait donné pour mission de "sauver le Corse", en d'autres termes d'empêcher le ministre de la Défense François Léotard de déboulonner Jean-Charles Marchiani, qui venait d'être nommé préfet. Ni une, ni deux. La meilleure défense, c'est l'attaque : les RG mettent sur la table de Marchiani dix dossiers compromettants pour Léotard. Marchiani reprend la main et sa tête est sauvée. D'où venait l'ordre ? Charles Pasqua, grand ami de Marchiani, était alors ministre de l'Intérieur, donc chef des RG...
Quand les déboires de Nicolas et Cécilia (je ne donnerai pas les noms pour éviter toute identification !) ont été récemment étalés sur la place publique, Nicolas n'était pas content du tout et il pensait que c'était un coup tordu d'un certain Dominique, alors ministre de l'Intérieur. Car les RG sont sous l'autorité directe de ce ministère. Et le locataire de la place Beauvau peut donc les utiliser à des fins politiques. Notre interlocuteur, qui a quitté les RG depuis un an, n'est pas revenu sur cet épisode, mais il a donné un autre exemple. Il y a une dizaine d'années, son big boss Yves Bertrand lui avait donné pour mission de "sauver le Corse", en d'autres termes d'empêcher le ministre de la Défense François Léotard de déboulonner Jean-Charles Marchiani, qui venait d'être nommé préfet. Ni une, ni deux. La meilleure défense, c'est l'attaque : les RG mettent sur la table de Marchiani dix dossiers compromettants pour Léotard. Marchiani reprend la main et sa tête est sauvée. D'où venait l'ordre ? Charles Pasqua, grand ami de Marchiani, était alors ministre de l'Intérieur, donc chef des RG...
3 Comments:
At 5:14 AM, Anonymous said…
ah !
At 7:20 AM, Anonymous said…
C'est une des innombrables raisons pour lesquelles ce vieux truand de Pasqua devrait être en taule à l'heure qu'il est.
Et peut-être qu'alors les citoyens français seraient moins blasés de la politique. Mon discours n'est pas de dire "tous pourris", mais les manifestement pourris comme lui font honte à notre république, et la discréditent.
Armoul
At 3:50 PM, Anonymous said…
héhé tete de mouton!!!!!
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