Kispasse

Sunday, June 04, 2006

Nadal, Dallas, que dalle pour les Frenchies

Le Maverick Josh Howard face aux Suns James Jones et Boris Diaw
Un petit article que j'ai écrit pour la Voix des Sports de demain:
Dallas impitoyable
Miami-Dallas, le Heat contre les Mavs. En jeu: la bague de champion, le titre NBA 2006, la succession de Spurs décapités dès la demi-finale de Conférence Ouest. Dans le rôle du coupeur de têtes françaises, Dallas et son géant allemand Dirk Nowitzki. Après avoir sorti la Tipi family des play-off, ce sont les Suns de Boris Diaw qui sont passés à la trappe (4-2).
Malgré une ultime prouesse de Boris Diaw (30 points et 11 rebonds), le soleil d'Arizona s'est couché samedi soir (102-93). Avec 24 points et 10 rebonds, la performance de Nowitzki paraît humaine, comparée aux 50 points qu'il a inscrits lors du match précédent.
A l'Est, du nouveau... Le Shaq attaque toujours et le Heat parade. Miami a frappé fort en mettant les Pistons de Detroit hors-jeu. Avec 28 points, 16 rebonds et 5 contres, O'Neal a été le grand artisan de la quatrième victoire de Miami (95-78), vainqueur de la série 4-2.
Après avoir chanté Good-bye California à l'été 2004, le pivot brille sous le soleil de Floride. Associé au virevoltant Dwyane Wade (24 ans), il tentera d'offrir à Miami son premier titre NBA. Pour Dallas aussi, cette finale est une grande première.
La finale commencera jeudi soir à Dallas. Ce sont en effet les Mavericks qui possèdent l'avantage du terrain. En saison régulière, Dallas s'est imposé à deux reprises (103-90 le 25 novembre à Miami, et 112-76 le 9 février à Dallas). Mais la vérité des play-off vient souvent contredire les hiérarchies de la saison régulière.
Un petit article que j'aurais aimé écrire pour la Voix des Sports de demain:
Paul-Henri Mon Dieu !
Super Paulo ! Beau pour vous, solide face aux autres... Paul-Henri Mathieu a été magnifique face à l'invincible machine à gagner Rafaël Nadal. La finale avant l'heure, un duel de mammouths, les rois de la terre face à face. Le Strasbourgeois de 24 ans a joué crânement sa chance, et l'exploit était à portée de raquette. Le score final (5-7, 6-4, 6-4, 6-4) ne reflète pas l'intensité de la rencontre. La durée du match (près de 5 heures, 1h33 pour le premier set!) en rend mieux compte. Des échanges acharnés, avec dix accélérations dans chaque point pour qu'enfin, la balle choisisse son camp. Du haut niveau, du beau tennis, trop de la balle!
Avec Gaël Monfils, de nouveau vainqueur en cinq sets aujourd'hui et baptisé Marathon Man par L'Equipe, le tennis français est au septième ciel. On en oublierait presque la défaite d'Amélie, pour qui les voies de Roland-Garros restent décidément impénétrables.

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